lundi 29 août 2011

Feue notre clôture...


Notre émondeur est déjà au travail, mais j'ai eu le temps de croquer ce petit portrait ce midi pour vous.

Notez le diamètre des troncs d'arbre! Impressionnant, non?

dimanche 28 août 2011

Irene a cogné à la maison

Cet après-midi, Irene s'est pointée dans toute sa splendeur et ses vents du sud-est. Ayant sécurisé chaises, plantes et spa la veille, nous croyions être prêts à son arrivée, aussi fracassante puisse-elle être. Eh bien non.

Quelle frayeur j'ai eu quand j'ai entendu l'arbre craquer puis tomber sur le toit avant d'atterrir par terre dans un bruit de fin du monde! Évidemment, un réflexe de mère m'a poussée à sortir Antoine et Julien en catastrophe de leur chambre avant que le toit ne s'effondre sur eux (ne vous moquez pas, je suis certaine, que c'est possible!). Ensuite seulement, je suis sortie sous la pluie constater les dégâts: la moitié de l'un de nos plus gros arbres reposant au travers de notre clôture, l'autre moitié toujours là vers le ciel, mais fendue sur la longueur. Notre plus important projet-réno des deux dernières années venait d'être réduit en miettes sur plus de 15 pieds par mon érable préféré, un arbre centenaire poussant tout près de la maison.

Ce sont trois panneaux de clôture qui seront à refaire complètement. Papa au Carré croit que je ne l'ai pas remarqué, mais je sais qu'il se frotte les mains en cachette à l'idée de taper sur des clous, de sortir sa perceuse et de me dire d'aller m'occuper des jumeaux pour qu'il puisse ériger tranquillement ses planches. En attendant, il a déjà fait de nouveaux plans et soupire chaque fois qu'il en fait mention. Mais je ne suis pas dupe!

vendredi 26 août 2011

Quand je vais être grand

C'est toujours intéressant de voir progresser le regard qu'un enfant porte sur le monde. La conscience de soi, des interdits, de l'amour inconditionnel de nos parents, la perception du temps ou de l'espace, tout évolue quand on a trois ans. À une vitesse folle par ailleurs. On a du mal à suivre et ça fait parfois mal de constater que je perds de plus en plus mes bébés. Depuis quelques jours, par exemple, ils ont compris qu'ils deviendraient grands.

Par extension , ils en ont déduit que si nous leur interdisons maintenant de faire certaines choses, ils en auront pourtant le droit dans une époque nébuleuse nommée ''quand je serai grand''. J'ignore qui a pu leur dire qu'il leur était interdit de faire certains trucs parce qu'ils ''sont trop petits'', mais ce n'est pas nous. Nous avons toujours évité cette expression comme la peste. Toujours est-il qu'à présent, ils ont hâte de grandir pour pouvoir tout faire comme nous.




Sur cette photo, Antoine joue à aller à l'école...


Parmi ce qui les fascine le plus notons:

-Manger du dentifrice à la menthe.
-Taper au clavier de l'ordinateur.
-Soulever seuls les couvercles de marmites pour voir ce qui cuit.
-Se maquiller (oui, bon passons).
-Boire de la bière et du café.

C'est ainsi que je constate qu'être adulte comporte effectivement quelques avantages!

jeudi 11 août 2011

Terre à terre

Aujourd'hui dans la voiture, Julien a les yeux dans le vide. Je lui demande:

-Tu es dans la Lune, Julien.

-Non, je suis pas dans la Lune, je suis dans l'auto.

Dans un même ordre d'idées, au début de l'été, Papa au Carré préparait le dîner.

-Julien, tu veux quoi dans ton hot-dog?

-Moi je veux une saucisse, s'il te plaît.

samedi 6 août 2011

Un accent zarbi


Quelqu'un peut-il m'expliquer pour quelle raison mes garçons ont un accent français?? Parce qu'honnêtement, je commence à être à court de réponses lorsqu'on me pose la question.

Notre entourage a comme nous une façon de parler correcte, mais sans plus. Les jumeaux écoutent la télévision autant en anglais qu'en français, et jamais plus de 7 heures par semaine. Je parle un peu pointu lorsque je leur lis une histoire, mais à peine. Non vraiment, je ne comprends pas pour quelle raison ils prononcent ''lapan'' au lieu de notre bon vieux ''lapin'' nasal ou Lauronce au lieu de Laurence. Évidemment, vous aurez compris qu'un frère entraîne l'autre dans son accont. Oh pardon, accent.

Le plus impressionnant, demeure sans conteste leur emploi impeccable du pluriel avec le ''c'est''. Même nous, nous trompons régulièrement en disant par exemple: c'est des fleurs. Ils nous reprennent inconsciemment en répondant: oui, maman, tu as raison, ce sont des fleurs.

Heureusement, il nous reste un champ d'action salvateur puisqu'ils emploient encore des expressions comme: ils sontaient allés s'assire, inventent de nouveaux mots (frangitateur pour ventilateur), prononcent houit' au lieu de huit et jouin plutôt que juin ( je me demande parfois s'ils n'ont pas attrapé un accent belge, en fait).

En attendant, si ce n'était du charme incontestable hérité de leur mère et des yeux, de toute évidence légués par leur père, on aurait l'impression qu'on vient tout juste d'aller chercher ces enfants dans un orphelinat européen.

jeudi 4 août 2011

L'autonomie a un prix

Depuis le début de l'été seulement:

2 points de suture au genou

1 oeil au beurre noir

100 hématomes (minimum!)

1 dent ébréchée

1 main écrasée dans l'encoignure de la porte (3 pansements, rien de cassé)

1 bonne dizaine de nez ensanglantés

1 main accrochée dans le ventilateur (même main, mais besoin de seulement 1 pansement)

2 doigts brûlés

2 têtes cognées (les deux mêmes ciboulots, mais heurtées à maintes reprises cet été!) (c'est simple, ils vont chercher la glace eux-mêmes, maintenant)

1 saut à faire à la pharmacie pour acheter des ''plasters''

2 ti-loups qui sont maintenant en mesure de se consoler eux-mêmes...
quand leur frère est là pour le prendre dans ses bras...

lundi 1 août 2011

C'est maintenant Rose qui veille sur les Santerre


Vendredi dernier, la fille de ma copinaute Stéphanie est décédée à Ste-Justine.

Je me sens le devoir de venir l'écrire ici. Je sais que plusieurs ont découvert son histoire à travers mon blogue, mais ce n'est pas un sujet facile pour moi, vous vous en doutez.

Ses parents ont eu la chance de l'avoir à leurs côtés pendant un an. Ses soeurs ont ri avec elle, Élisyane l'a tenue dans ses bras et sa jumelle Alys a pu la côtoyer à plusieurs reprises. C'était un être courageux, rempli de lumière et de vie. Elle a été chérie et entourée d'amour à chaque moment de sa courte vie.

Elle est partie d'elle-même, une journée avant l'arrêt prévu du respirateur alors même qu'elle était dans les bras de sa maman, le 29 juillet 2011 à 12h28.

Ses funérailles auront lieu demain, à Boucherville.

Visitez Deux fleurs pour la vie pour plus d'informations.