J'ai la chance d'être spécialiste d'anglais au primaire. J'entre dans la classe et les petits visages s'illuminent, ils sont encore contents de me voir, joie! J'avoue que lorsque j'entre en sixième année, j'entende parfois des ''Ah non! pas encore de l'anglais!'', mais règle générale, mon arrivée est bien accueillie.
Le bonheur de travailler avec des enfants, c'est aussi:
-me faire dire régulièrement que je suis belle, que je suis bien habillée, que j'ai de beaux cheveux (et autres variations sur le même thème).
-manger mes noix en cachette, dans mon bureau (chut!).
-raconter ma petite fin de semaine ordinaire (pente à glisser, fête d'enfants, patin, snow) et entendre des ''oh wow! nice!''
-partager les jeux des enfants pendant les récréations (oui, je suis même payée pendant ce temps-là!).
-rencontrer mes élèves un peu partout à l'extérieur de l'école et être obligée de sourire peu importe la situation; pendant que je chicane un des jumeaux, quand je tiens deux bouteilles de rouge dans les bras, avec le nez qui coule au bas d'une piste de snow, en conduisant ma voiture au coin d'une rue alors que j'ai à peine ralenti pour me conformer à la signalisation, à l'épicerie, un pot de Nutella à la main, à la piscine, dans mon magnifique (et révélateur!) bikini bleu.
-chanter Skinnamarink (sans fausser!) avec toujours la même conviction que l'année dernière, même quand les petits me regardent sans répondre, comme si j'étais un clown échappé du cirque...
-recevoir plusieurs câlins chaque jour (je vous explique pourquoi j'ai souvent les cheveux attachés?).
Les deux mots que nous avons le plus entendus dans les dernières années sont ‘’Bon courage!’’. Nous trouvons que c’est un peu inapproprié dans les circonstances puisque, dans la notion de courage, il existe un élément de choix. Parfois, il nous arrive donc de répondre qu'en fait, nous voulions en laisser un à la pouponnière mais que puisque nous sommes SI courageux, nous sommes repartis avec les deux...
vendredi 31 janvier 2014
vendredi 17 janvier 2014
Mon lucide à moi
Avec deux dents en moins, Julien croit encore au Père Noël et à la fée des dents, seulement, ses réflexions annoncent de plus en plus l'âge de raison...
Moi: Tu sais Julien, tu es tellement extraordinaire que si j'avais pu choisir mes enfants, c'est Antoine et toi que j'aurais choisis!
Julien: Oui mais maman, toutes les mamans doivent dire ça à leur enfant, hein?
Moi, un peu prise de court: Je ne sais pas Julien. Mais j'espère qu'elles le pensent...
Julien après quelques instants: Non, pas toutes les mamans, je pense.
Ti-coeur...
Moi: Tu sais Julien, tu es tellement extraordinaire que si j'avais pu choisir mes enfants, c'est Antoine et toi que j'aurais choisis!
Julien: Oui mais maman, toutes les mamans doivent dire ça à leur enfant, hein?
Moi, un peu prise de court: Je ne sais pas Julien. Mais j'espère qu'elles le pensent...
Julien après quelques instants: Non, pas toutes les mamans, je pense.
Ti-coeur...
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