dimanche 30 décembre 2012

Un papa qui blogue

Papacube

Il est marrant (parce que oui, il est français). Je le suis depuis ses tout débuts en 2010, car vous aurez deviné qu'avec un nom pareil, la curiosité de Maman au Carré était piquée! J'ai été conquise en quelques clics par un humour qui passe très bien l'Atlantique et d'irrésistibles dessins qui séduisent à coup sûr mon oeil de maman.


Que vous soyiez parentsx, tantes7, oncles5 ou grands-parents11, les chances sont grandes pour que vous tombiez vous aussi sous le charme des clins d'oeil en série de Papacube.

vendredi 28 décembre 2012

Quand le corps ne suit plus

C'est ce qui m'arrive en ce moment. Infections multiples, système immunitaire au tapis. Disons que mes projets pour le temps de fêtes ne se réalisent pas exactement comme je les avais prévus.

Je paie pour les nuits au chevet de mes garçons, le stress et l'énergie déployée pour arriver à Noël en même temps que les autres.

Quand les jumeaux sont malades, je les envie parfois; passer la journée à paresser entre le lit et le sofa, se faire servir et rester toute la journée en pyjama! Avouons que dit comme ça, on voudrait tous prendre leur place.

Mais voilà, j'y suis et ça n'a rien d'amusant, ni même de reposant. Aller me chercher un verre d'eau, c'est courir le 100 mètres. Lorsque j'ai fini de me préparer un sandwich au poulet, j'ai l'impression d'avoir attrapé, abattu, plumé, désossé et cuit la volaille moi-même. Préparer les garçons le matin, c'est l'équivalent de m'occuper d'une classe de maternelle un jour de tempête de neige.

Non vraiment, on ne m'y reprendra plus à vouloir changer de place avec eux la prochaine fois qu'ils seront malades!

lundi 24 décembre 2012

Joyeuses fêtes!

 

Joyeux temps des fêtes!

Je vous souhaite amour, santé et bonheur.

dimanche 23 décembre 2012

Mission Impossible: une bonne dose d'adrénaline

Voici le coupable!
     Samedi, 22 décembre 2012, 12h00, une petite banlieue tout ce qu'il y a de plus ordinaire...

Les enfants, encore malades, dessinent sur la table pendant que je prépare une omelette. Les oeufs sont cassés, le fromage coupé mais j'attends encore un peu avant de partir la cuisinière. Tout le monde est en pyjama, petite musique de Noël en prime et flocons de neige qui tombent doucement en arrière-plan; le portrait ne saurait être plus idyllique.

Un bruit effroyable de sirènes vient troubler ce trop rare moment de calme chez nous. 

FLASH-BACK: DEUX SEMAINES PLUS TÔT
Le technicien du système d'alarme est venu poser un détecteur de propane et m'a demandé: Alors, Maman au Carré, si la double alarme représentant une fuite de propane se déclenche, que faites-vous?
Maman au Carré: J'attrape un jumeau sous chaque bras et je sors en courant!
Le technicien: Vous pouvez prendre le temps d'arrêter la sirène extérieure!
Maman au Carré: Quelle hérésie monsieur! je veux que nos voisins viennent à notre rescousse à la seconde même ou nous poserons nos pieds nus à l'extérieur! De plus, il ne saurait être question de réfléchir à la possibilité d'une fausse alarme lorsque nos vies sont en jeu, n'est-ce pas?
Le technicien: Il est vrai que je n'en ai jamais eu avec ce bidule...       

RETOUR AU MOMENT PRÉSENT
Je me précipite donc en courant pour arrêter le *CENSURÉ* de système d'alarme, mais ne réussis qu'à couper l'alarme extérieure (évidemment!). Le bruit aigu qui nous perce les oreilles en continu lui, me semble aller en augmentant. Les jumeaux me demandent pourquoi nous ne sortons pas puisque c'est une alarme. Ouin... pourquoi donc?? Parce qu'il n'y a pas la moindre petite odeur de gaz!! C'est la première chose que j'ai vérifiée.

Je cherche frénétiquement le numéro de téléphone de notre compagnie de sécurité, peine perdue, le bruit me fait perdre tous mes moyens. Heureusement, ils me téléphonent quelques minutes plus tard (j'espère que ce n'est pas standard comme délai!), mais ne réussissent ni à arrêter la sonnerie résiduelle, ni à m'expliquer comment faire. Je dois pour cela contacter mon technicien. Que je ne réussis pas à rejoindre. Ni Papa au Carré d'ailleurs...

Je demande donc aux garçons de s'habiller pendant que je tourne en rond à la recherche d'une solution. Éteindre l'électricité? Aucun effet, ça donne seulement une raison de plus à Antoine pour ne pas s'habiller. Coups de pieds dans le détecteur? Hum, un peu drastique, mais pas à exclure totalement. Deuxième coup de téléphone inutile à la centrale.

Au moins, les jumeaux jouent maintenant dehors et n'entendent plus le bruit qui rendrait tout, et n'importe quoi hostile. Je songe sérieusement à m'habiller et aller dîner au resto avec ma tribu quand le téléphone sonne. Papa au Carré.

J'explique la situation. Je l'entends presque douter de mon aptitude à exécuter calmement ce qu'il me dictera. D'ailleurs, en entendant mes inflexions frisant la panique, il menace un instant de faire la mission à ma place... à son retour dans 30 minutes. Pris de pitié devant ma détresse, il consent à expliquer: Tourne le boitier d'un quart de tour dans le sens anti-horaire.
J'essaie de mobiliser rapidement le peu de confiance et de ressources manuelles que je possède.
Il continue: Tu devrais voir un paquet de fils, arrache-les. Non, commence par le fil rouge seulement.
Une petite goutte de sueur me perle sur le front: Je ne risque pas de tout faire exploser si c'est le mauvais fil? Ou de m'électrocuter? Ou de tout briser?

Semblerait que je ne cours aucun risque. Je défais donc le ruban électrique qui protège le fil rouge, prends une respiration et tire d'un coup sec. L'alarme que j'avais arrêtée repart de plus belle et le téléphone est coupé. Ça y est, j'ai échoué, ça devait être le fil vert. Je cours en priant entrer mon code et constate avec fierté que, si le téléphone est toujours coupé, le silence est revenu dans la maison verte! Je réussis même à remettre en fonction le téléphone.

 C'est tout de même beaucoup trop d'émotions à gérer pour moi. J'aspire maintenant au calme et à la sérénité qui caractérisent si bien notre famille (euh... mettons).

Disons que depuis, les mots ''Mission Impossible'' sont à jamais rayés de ma liste au Père Noël, j'ai eu ma leçon cette année. Par contre, avant ma camomille, je connais un certain technicien qui me doit quelques explications...

jeudi 20 décembre 2012

Détours

Je viens de prendre conscience que je fais des détours pour ne pas passer devant notre ancienne maison... Au début, je le faisais seulement lorsque j'avais les garçons avec moi et maintenant, j'emprunte une rue moins directe à chaque fois. :) Entendons-nous, comme notre ancienne demeure est à quatre maisons d'ici, ça n'a aucune incidence sur mon budget d'essence, évidemment!

Tout à l'heure, j'ai empoigné ma nostalgie à deux mains et pris le chemin le plus court pour rentrer chez moi. C'est drôle, nous avions repeint la devanture couleur ''crème" et c'est ce qui avait déclenché  l'avalanche de visites menant à la vente. Cependant, nous n'avions jamais complété le reste de la maison qui est encore d'un jaune que je qualifierais de ''assez vif'', les nouveaux propriétaires nous disant qu'ils avaient d'autres plans. En attendant la concrétisation des dits-plans et avec la neige et les feuilles qui sont tombées, le contraste entre le côté et le devant est... plutôt violent.

Je vais continuer à emprunter des détours mais cette fois, le nostalgie n'y est pour rien. C'est plutôt une question d'orgueil mal placé!

dimanche 16 décembre 2012

Séparés... ensemble??



Les inscriptions pour la maternelle sont pour bientôt et avec elles, la grande question des parents de jumeaux. Séparer ou ne pas séparer.

La décision n'est pas anodine. Séparés trop tôt, certains jumeaux en viennent à développer une relation trop fusionnelle et ne se préoccupent que de ce qui arrivent à leur moitié. Gardés ensemble, ils n'arrivent parfois pas à prendre leur place ou, au contraire, en viennent à ressentir un manque de liberté. Je simplifie ma réflexion, mais vous vous doutez bien qu'une foule de choses sont à prendre en considération. Ce sont néanmoins deux des scénarios que j'ai régulièrement observés chez mes élèves. Parce que oui, je suis enseignante, donc j'en ai vu passer des jumeaux, jumelles, ensemble et dans des classes ou des niveaux différents!

Pourtant, quand je parle à des intervenants scolaires; direction, secrétaires, éducatrices ou enseignantes, tous semblent avoir une idée unique de ce qu'il convient de faire avec des jumeaux. Soit ils croient fermement qu'il faut les séparer, soit qu'il faut les garder ensemble jusqu'à un certain niveau. Campés sur leurs position, peu d'acteurs du milieu de l'enseignement semblent penser qu'il faut regarder les besoins des enfants et leurs stades de développement.  Pour en savoir plus.

Lorsqu'on pose la question à savoir pourquoi certains couples de jumeaux ont été gardés dans la même classe, j'entends souvent que c'est à cause des pressions des parents et qu'il faut travailler très fort pour les convaincre de séparer les enfants! Pardon?? À chaque fois, j'ai une réaction de découragement. L'anxiété, l'angoisse, les problèmes de concentration, la situation familiale (déménagement récent, séparation, arrivée d'un nouvel enfant), les problèmes de développement global. Ce sont toutes des situations qu'il faut savoir considérer lorsqu'on ne place pas les jumeaux dans des classes différentes. Pourtant, c'est triste à dire, mais plusieurs enseignants, (par ignorance j'ose espérer) aiment mieux séparer, parce qu'un couple de jumeaux peut être plus... difficile à gérer dans une classe. Ces enseignants sont très compétents lorsque vient le moment de parler de difficultés d'apprentissage et du comportement, cependant, parce qu'avoir un jumeau ce n'est pas un problème en soi, ils ne prennent pas le temps de s'informer sur la gémellité et leurs implications.

Bref,  nous nous retrouvons devant toute une décision à prendre, les arguments du milieu scolaire n'arrivent pas à me convaincre et ce ne sont pas Antoine et Julien qui nous aideront puisqu'ils changent d'idée tous les jours. Comme cela m'arrive de plus en plus souvent, c'est vers d'autres mamans de jumeaux que je me tourne. Notre décision n'est pas arrêtée à 100%, mais pour l'instant, puisqu'ils fonctionnent bien ensemble, que le développement de l'un aide plus qu'il ne nuit à l'autre, nous pensons qu'ils seront mieux ensemble, l'année prochaine. L'école est ouverte à notre choix pour la maternelle.

Et l'année prochaine, combien de mes anciens collègues tenteront de me convaincre qu'Antoine et Julien seront mieux dans des classes séparés? Les paris sont ouverts!




dimanche 9 décembre 2012

Esprit des fêtes façon Jumeaux-Rénos-Dodo

 
Trouvez l'erreur!



Antoine et Julien ont fait le sapin aujourd'hui avec Papa au Carré... Paraîtrait que leur père n'a eu le dos tourné que quelques secondes...

samedi 8 décembre 2012

Maman, je paie pour toutes les fois...

Depuis que nous avons emménagé ici, les jouets sont beaucoup moins bien organisés qu'à l'ancienne maison, conséquence directe du manque d'espace dû au rénos. Les garçons se sont donc lancés à coeur joie dans la confection de cabanes ou dans l'amoncellement de toutes sortes de choses à leur portée (serviette, vêtements, circulaires, jouets tout y passe!). Curieusement, ils sont assez disciplinés pour ramasser les jouets avec de petites pièces alors qu'ils échappent à tout contrôle lorsque vient le temps de replacer les murs de leur cabane et autres déplacements de matériel hétéroclite...

Que ça me rappelle des souvenirs! Avec mon frère surtout, ou avec la marraine de Julien avec qui nous formions un trio infernal. S'installer dans une toute petite cabane aux murs chambranlants faits de couvertures opaques, s'entourer de nos jouets et peluches, mettre la main en catimini sur une boîte de biscuits aux pépites de chocolat et laisser plein de miettes partout. Maman, pardon pour toutes les fois où c'est toi qui nous a ramassés, et si ça peut te consoler, dis-toi qu'on avait vraiment, mais vraiment beaucoup de plaisir. 

Bon aujourd'hui par contre, je m'interroge sérieusement sur le ratio plaisir vs énergie mise à tout remettre en place, et j'essaie de m'imaginer dans vingt ans trente ans, grand-mère. Ce n'est d'ailleurs pas trop difficile puisque Julien ne cesse de nous expliquer qu'il aura quatre bébés alors qu'Antoine en veut trois (Gargouille, Croustand et Barbouille, heureusement que j'ai encore quelques années pour le convaincre, lui et ma future bru, de choisir d'autres noms!).

En attendant, je me raccroche à l'idée que peut-être qu'une fois papa à leur tour, ce seront mes fils qui m'appelleront pour me dire qu'ils paient pour toutes les cabanes qu'ils ont faites avec leur frère?

lundi 3 décembre 2012

Le regard d'une mère

Les jumeaux m'appellent.
-Mamaaaaan, viens voir! Viens maman!
-Allez maman, viens voir ce que je fais.

Lorsque j'arrive dans la chambre de Julien, j'aperçois deux petits d'homme suspendus comme des paresseux autour de la barre du lit-tracteur.
-Ah non, les gars. Pas de la gymnastique sur le lit. 

Ils s'essaient d'une roulade enthousiaste sur le matelas surélevé (je le précise pour qu'on comprenne bien que je ne suis pas SI mère poule) d'au moins un mètre au-dessus du sol. 
-C'est pas de la gymnastique, maman, c'est du karaté, regarde!
-Bien pas de karaté alors.

Julien monte sur la barre la plus haute et touche au plafond.
-Regarde ça.
-Ah, non, franchement, vous ne pouvez pas faire ça mes amours!

Antoine me regarde, l'air résolument déçu d'avoir une mère si castrante et si peu d'hématomes (j'interprète peut-être un peu trop le regard...).
-Ah. (Un temps) 

-Ben va-t-en d'abord, maman.

samedi 1 décembre 2012

Liste automnale


Cet automne...

Quand je suis si longtemps sans écrire, habituellement, je vous donne des nouvelles en vrac. Peut-être que des listes seraient plus fidèles à la réalité... Voici donc, ce qui nous est arrivé depuis septembre...

Les visites à la clinique des jumeaux (et les miennes):
-Asthme
-Trois sinusites
-Plusieurs rhumes
-Une otite
-Deux pneumonies (!)
-Allergie à la Pénicilline (Julien)

Rénos:
-Un déménagement officiel
-Peinture, peinture, peinture
-Une salle de bain enfin terminée
-Un nombre incalculable d'heures passées sur les PACS et Kijiji à magasiner de nouveaux meubles
-Isolation du toit
-Plancher du sous-sol
-Deux chambres au sous-sol
-Aménagement paysager (par un professionnel, fini les roches sur mes doigts!! Au fait, on l'a amenée avec nous, cette coquine!!)
-Etc.

Jumeaux:
-Charme incontestable
-Intelligence incroyable
-Propension de plus en plus marquée pour le désordre (sans doute trois traits hérités de leur mère)

Imprévus:
-Vol de nos immenses bonbonnes de propane pour la cuisinière et la piscine
-Sur les planches tout en combattant une pneumonie (je m'en souviendrai!)

jeudi 15 novembre 2012

Hôtel des deux mondes

Théâtre St-Bruno Players

Cliquez sur l'affiche pour l'admirer en pleine grandeur!

vendredi 19 octobre 2012

Complexe d'Oedipe romantique

Maman, t'es belle comme une sirène
T'es belle comme le soleil
T'es belle comme une princesse
Maman, t'es belle comme SpiderMan

Antoine

jeudi 30 août 2012

Trop de bonnes nouvelles!

Lundi, j'ai eu...

UNE nouvelle job...

UN nouveau rôle pour novembre (Laura)...

Et UNE maison vendue! (enfin!)


mardi 14 août 2012

Ça aura de la gueule!


J'adorais ma salle de bain ici, mais je sens que j'aimerai encore plus la prochaine!! En voici un avant-goût. Toute ressemblance avec l'ancienne n'est pas fortuite, mais reflète plutôt les goûts de ses propriétaires!

C'est bien sûr un work in progress! À gauche, nous mettrons la nouvelle baignoire à pattes et à droite, une petite lingerie.

vendredi 20 juillet 2012

Devinettes


Nos jumeaux n'aiment pas les temps morts, c'est la raison pourquoi récemment, ils ont développé un penchant pour les devinettes. Quand ils n'essaient pas d'y répondre eux-mêmes, ils nous demandent donc: ''Qu'est-ce qui est gris, noir et blanc et qui fait tchickadi-di-di ?" ou encore: ''Qu'est-ce qui est bleu et qui fait A-HOU-A-HOU?". Bon, on n'arrive pas encore à convaincre Antoine que les loups ne sont pas bleus, mais il l'aime tellement cette devinette!

Dernièrement, nos petits comiques nous en ont concocté une bien drôle, je joue à la maman gaga et la retranscris ici.

"Qu'est-ce qui est tout noir et qui ne fait pas de bruit?''










C'est le noir!!


Mouahahah!!

mardi 10 juillet 2012

Plus tard...


Maman au carré: Que veux-tu devenir plus tard, Julien?

Julien: Moi je veux être un adulte!

dimanche 24 juin 2012

En forme!

Papa au Carré: Dors Julien.

Julien: Pourquoi?

Papa au Carré: Parce qu'on s'en va fêter la St-Jean-Baptiste, il faut que tu sois en forme après la sieste.

Julien: En quelle forme que je serai?

vendredi 1 juin 2012

Pissenlits monstrueux (chronique déménagement III)


Je n'ai jamais, mais jamais vu un pissenlit aussi monstrueux! Non mais, regardez-moi ça!

Et ce n'est qu'une toute petite partie du terrain. Devant l'étendue de la jungle à débroussailler, je n'ai qu'une seule supposition; les précédents proprios ont mis de l'engrais sur les mauvaises herbes et ont négligé les fleurs.

Allez, j'ai du travail, je file chercher ma machette pour accéder à notre nouvelle demeure!

jeudi 31 mai 2012

Quatre véhicules et une vendeuse (chronique vente IV)


Les visites libres se sont déroulées à merveille avec quatre visiteurs intéressés. Je regarde habituellement peu les voitures puisque les seules choses que je remarque sont la couleur et parfois, le niveau de pollution émis. Dimanche par contre, j'avais l'oeil un peu plus aguerri. Nous avons reçu une Toyota, un gros pick-up, un vélo style tricycle de compétition (''Je me promenais dans votre quartier quand j'ai vu votre pancarte de Visite libre, je me suis dit: Hé! Il n'y a pas seulement internet pour magasiner des maisons!'') et une Mercedes décapotable (de l'année!).

La Toyota désirait vraiment faire le tour de la propriété vers l'heure du midi, donc j'ai planté là mes enfants, ma vaisselle à laver et mon tas de linge à plier pour leur faire faire le tour. Tout était merveilleux: le gros beam de la partie non-finie du sous-sol, le module des garçons (''Je pourrais la transformer en terrasse et venir y lire!''), les fleurs, mais... la Toyota est partie sans laisser d'adresse. L'heure était bien avancée, les garçons encore à la maison et trop charitable, ma mère hésitait (Merci maman!) à nous laisser les mains aussi pleines et la maison aussi peu ''home-stagée''.

Le gros pick-up s'est présenté quelques minutes à l'avance lui aussi. Junior (authentique!) est allé s'amuser avec les jumeaux qui, nous l'avions réalisé au premier coup de sonnette, allaient devoir passer l'après-midi avec nous. Le gros Pick up s'est évidemment extasié sur la cuisine, la salle familiale, le module des garçons (Junior va a-do-rer!). Puis, un avion est descendu bas comme jamais au-dessus de la maison, a eu quelques ratés avant de remettre les gaz. Nous avons rappelé le Pick-up; ils cherchaient un endroit tranquille (!) avec un bain douche... Ils auraient fait des voisins charmants, mais je n'aurai pas la chance d'apprendre l'espagnol gratuitement...

Le tricycle de compétition est entré sans sonner, pour ressortir aussitôt vers l'arrière et, sans jeter même un coup d'oeil à notre superbe module, a demandé si notre foyer extérieur (200$!) était conforme. Euh... oui, mais, vous ne désirez pas savoir tout d'abord si c'est inclus? En passant, nous sommes les Parents au Carré. Il était peut-être un brin pyromane puisqu'ensuite, c'était des poêles à combustion lente qu'il voulait installer un peu partout. Il prévoyait une visite rapide, mais s'est mis à ralentir au fur et à mesure de sa visite. Serez-vous surpris d'apprendre que c'est lui qui a demandé à ce qu'on garde le contact? Il a une bouille sympathique et toute une cave à vin à déménager; j'aimerais bien avoir le tricycle comme voisin.

Juste avant son départ, les garçons s'étaient échoués dans le hamac, de chaque côté de ma mère qui ne voulait pourtant que quelques minutes de calme. Leurs respirations régulières l'empêchaient de les déplacer et de toute façon, il semblait illusoire de seulement espérer une quatrième visite. C'est là que la Mercedes a enfilé dans notre entrée pour... probablement changer de direction. Les occupants en sont sorti, se sont dirigés vers notre demeure et... ont demandé, le plus sérieusement du monde à la visiter.

Ce sont eux, imaginez, qui avaient eu un coup de coeur pour notre maison sur DuProprio. Ils s'étaient même déplacés pour venir à notre visite libre. Sans surprise, ce sont nos rénos (puits de lumière, salles de bain et planchers de bois franc) qui les ont tout d'abord charmés. Avant que la cour arrière ne les laisse complètement pantois. Pendant un bref moment même, j'ai pensé abandonné ma carrière d'enseignante pour me tourner vers la vente. C'est que j'ai souligné à la Mercedes que notre clôture s'ouvre par panneaux pour permettre l'entreposage d'une remorque (ton banal), d'un VR (un peu plus d'émotion) et même d'un bateau (enjouée)! Bingo! J'avais autant d'attention que lorsque j'annonce à ma classe que l'on va sortir cinq minutes plus tôt parce que j'ai la tête qui va m'écl... Euh... si tout le monde fait bien son travail, plutôt...

Mais bon, les garçons dormaient encore dans le hamac, le ton était à la confidence et, je suis réaliste, il ne s'agit là que de quelques secondes de génie. J'attends encore un peu pour me réorienter en vente surtout que, lors du suivi, la Mercedes m'a confié avoir un faible pour les aires ouvertes...

Notes à ajouter à la liste de choses à faire avant les visites:

- Demander à quelqu'un de passer chercher les jumeaux pour leur dodo.
-Profiter du hamac.





vendredi 25 mai 2012

Chronique vente III


Nous sommes à cette étape, presque initiatique à ce qu'il semble, de la vente sans agent. La visite libre!

On en profite pendant que les moustiques sont à leur plus haut niveau d'activité et surtout, le lendemain de la vente de garage qui aura probablement ravagé toute la pelouse devant la maison.

Croisez-vous les doigts pour nous, puisque nous serons trop occupés à taper les maringouins pour le faire!

mercredi 23 mai 2012

Mélancolie printanière


La nature nous en met plein la vue cette année avec les clématites un peu précoces, les fougères enfin déployées et les coins que j'ai aménagés l'année dernière et dont je suis plutôt fière.

C'est la dernière fois que nous en profitons, donc mes yeux se régalent. De plus en plus, notre intention de partir de cet éden me semble loufoque. J'ai parfois même des délires de quelques secondes pendant les visites, je m'imagine cachant la maison derrière moi en criant: ''Noooon, ne l'achetez pas!!!!! Ne lui faites pas de mal! Pas une piscine creusée. Tout mais pas ça!!!''

De plus, lorsque nous passons devant notre future maison, nous voyons bien qu'avec un petit bébé de 3 semaines, ils semblent en avoir plein les bras... Trop en tout cas pour prendre soin de leur (notre!) aménagement.

Puisqu'il ne reste plus grand chose à faire ici, est-ce que ça se ferait, aller arracher les mauvaises herbes sur mon presque-mais-pas-tout-à-fait-terrain-à-moi??

jeudi 17 mai 2012

Chronique vente II

Comme nous en étions hier à notre deuxième visite avec Antoine et Julien sur les lieux, mon inquiétude quant à leur présence avait baissé d'un cran. Ils avaient été si mignons avec les deux petites filles qui accompagnaient leurs parents la veille!

L'odeur de gâteau ayant produit des résultats, l'acheteuse potentielle en était à des questions très spécifiques sur la propriété lorsque j'ai aperçu... l'inapercevable du coin de l'oeil; une paire de petites fesses toutes blanches. Celles de Julien en train de faire pipi sur M. Méchant, l'arbre que vous voyez sur la photo à droite... Confuse, je commençais à peine à me répandre en excuses de toutes sortes lorsque mon regard a balayé le bosquet d'arbustes à côté du module des enfants. Antoine leur faisait subir le même sort!

Liste de choses à faire avant la prochaine visite:
-Levure dans le pain.
-Allumer les bougies au chocolat.
-Cacher l'égouttoir à vaisselle.
-Ne PAS faire cuire de saucisses.
-Amener les enfants à la (magnifique!) salle de bain
quelques minutes avant l'heure fatidique.

J'ai depuis fait une croix sur cette vente et me suis consolée en me disant qu'au moins, ils sont propres, ces petits jumeaux. Quoique je n'irais pas en dire autant de M. Méchant!

lundi 14 mai 2012

Chronique vente I


Émotivement, c'est quelque chose de vendre son chez-soi soi-même. Il faut donner l'impression qu'on veut rester alors qu'en fait, on désire quitter. Créer le sentiment chez notre futur acheteur que notre foyer est son futur havre de paix à lui. On parle beaucoup d'odeurs de tarte aux pommes, de biscuits, de café. Plusieurs ne jurent que par la dépersonnalisation et l'épuration.

Ici, vous l'aurez deviné, nous avons surtout misé sur les rénos. Notre cuisine est maintenant ''au goût du jour'', nous avons remplacé notre parquetterie par un magnifique plancher de bois d'érable blond québécois, repeint presque toutes les pièces et lavé la propriété (c'est le mot que nous employons maintenant) de fond en comble. Résultat? Merveilleux! Je n'ai même plus envie de déménager. Pour vrai, là. Et je ne dis pas cela pour convaincre de futurs acheteurs potentiels.

Au moins, je crois en mon produit lorsque je fais faire le tour de la mai... de la propriété. Nous avons d'ailleurs eu nos premiers intéressés lors de notre visite libre d'il y a deux semaines. Ils sont arrivés 20 minutes après l'heure limite indiquée. Évidemment, j'avais soufflé les bougies à l'odeur de chocolat que j'avais allumées suite à l'échec du pain de Papa au Carré (il avait oublié la levure), je m'étais aussi permis de ressortir le grille-pain, les linges à vaisselle, l'égouttoir à vaisselle et j'avais même commencé à faire cuire des saucisses (!).

Échec de l'épuration et de l'aromathérapie ou pas, toujours est-il que nous n'avons toujours pas eu de nouvelles de notre charmant petit couple! Mais je vous garantis que la levure ne sera pas oubliée la prochaine fois!

dimanche 13 mai 2012

Chronique déménagement II


Antoine et Julien ont ouvert leur fenêtre de chambre et hurlent à qui veut bien les entendre: Maison à vendre! Venez acheter ma maison!

Jusqu'ici, c'est plutôt mignon. Mais il est 21h20!!!

DODO!!

jeudi 10 mai 2012

Chronique déménagement I


C'est un peu troublant lorsqu'en furetant sur le Web pour se donner des idées déco, on tombe sur une magnifique salle de bains et qu'on se dit: ''Wow, celle-ci est vraiment chouette!''.

Pour se rendre compte au bout de quelques secondes qu'elle nous appartient déjà...

mercredi 2 mai 2012

Maison à vendre!!!


et sans agent avec ça!

Mon petit coin de paradis, mon chez-moi depuis déjà cinq ans. Il faudra bien s'en détacher puisque pour acheter, il faut vendre...

En attendant, c'est la valse des annonces, la pancarte à vendre, les voitures qui ralentissent, la poussière qui n'a plus le droit de s'accumuler, les corvées qui elles, n'en finissent plus.

Et mon blogue que je néglige... Patience chers lecteurs, un nouvel épisode s'amorcera bientôt...

jeudi 19 avril 2012

Nouvelle choc!


C'est un secret de moins en moins bien gardé, je l'annonce donc ici: nous avons acheté une nouvelle propriété. Et qui dit ''nouvelle maison'' dit bien sûr ''vente de l'ancienne'' avec toutes les rénos que cela implique. Trouver des contracteurs pour la nouvelle maison, empêcher les garçons de jouer dans la boue laissée par l'excavatrice, acheter des tuiles pour le plancher, commander un nouveau comptoir, poser toutes ces nouvelles merveilles et évidemment, vivre dans un poussiéreux bordel perpétuel; nous voici à nouveau plongés tête première dans la routine Jumeaux, rénos, dodo. Une histoire mémorable à raconter par jour et aucun moment pour le faire... Voilà qui explique mon silence-clavier des dernières semaines.








Une photo de Julien avec Papa au Carré qui réalise pour la première fois un rêve universel de papa, faire cogner des clous à son fils.

**Note à moi-même: trouver des outils pour enfants fonctionnels avant que la pharmacie ne soit vide.

dimanche 8 avril 2012

Joyeuses Pâques!


De la part de mes deux cocos!

samedi 7 avril 2012

Les belles dames font comme ça...


En plein ''blitz-rénos'' depuis trois semaines, le nom de mon blogue me semble on ne peut plus approprié. Et aujourd'hui, lorsque mes jumeaux ayant sauté leur dodo sont devenus les deux mascottes du magasin de rénos, je me suis dit, ça n'existerait pas ce blogue, il faudrait l'inventer!

J'étais en train de commander notre futur comptoir et j'observais les ''madames'' qui plissaient leur petit nez et détournaient le regard devant mes coquins de fils, le même genre qui ne pouvait s'empêcher de les toucher et qui posait systématiquement les mêmes questions indiscrètes lorsque mes jujus étaient bébés. Maintenant, je sens leur jugement transpirer par chaque pore de leur peau. La petite goutte au nez les rebute, le manteau crotté, le résidu de chocolat au coin de la bouche, les cheveux dépeignés par la tuque, la voix forte, le rire facile, jusqu'au fait que mes merveilleux enfants les regarderont dans les yeux semblent les repousser.

Étrangement, depuis un an ou deux, c'est auprès des hommes que mes rejetons ont la cote. Leur petit côté tannant/coquin/intrépide/curieux semble leur rappeler quelqu'un. Devant ceux qui prenaient ma commande de comptoir aujourd'hui, Antoine et Julien ont déployé leurs charmes! Les employés leur donnaient des crayons que mes enfants transformaient en baguettes magiques. Les jumeaux se cachaient derrière les piles de carreaux de céramique et j'entendais la gente masculine s'extasier sur leurs qualités de bricoleur. On m'a même demandé si les enfants imitaient leur père quand celui-ci rénove! Dernièrement, c'est de loin la question la plus intéressante (venue d'un étranger) à laquelle j'ai eu à répondre concernant mes fils. Il est vrai qu'entre: A) Sont-ce des jumeaux identiques? B) Quel âge ont ces extraordinaires garçons? C) Vous les avez eus naturellement? D) C'est-tu ben de l'ouvrage? E) Est-ce qu'ils imitent leur papa avec un petit marteau?, on voit immédiatement le potentiel de E!

Ensuite, on leur a offert deux petits chandails aux couleurs de la compagnie. Ainsi vêtus et courant dans les allées, on aurait dit une publicité de rénos... adressée aux hommes, bien sûr.

jeudi 29 mars 2012

Ça m'énerve...


...quand les madames qui croisent mes enfants en manteaux d'hiver me disent:

-Vous êtes sûrs que ce sont des jumeaux identiques? Parce qu'ils ne se ressemblent pas beaucoup je trouve.

dimanche 19 février 2012

Les vraies perles de nos trésors...

... sont celles qui ne participent pas au concours Marmots en santé de Ste-Justine.

Cette activité de la Fondation Ste-Justine me fait souvent sourire, mais je n'ose imaginer ce qu'on penserait des mots de mes marmots plus qu'en santé. Il y aurait sûrement eu censure sur ce qu'une petite voix geingnarde a lancé tout à l'heure...

-Maman, mon frère il dit qu'il en a une grosse et pas moi!

vendredi 10 février 2012

Un petit deux bien investi








Vous souvenez-vous de cette pub où plusieurs parents étaient assis derrière un groupe d'ados concentrés? Les parents, juchés sur une estrade hurlaient, applaudissaient et encourageaient les jeunes qui leur lançaient un petit sourire complice avant de retourner à leur... examen. Leur travail scolaire, oui. Pas leur partie de hockey, de soccer ou leur concert de piano, non. Ils louaient leurs efforts scolaires.
À cette époque, j'enseignais dans une école secondaire et chaque fois qu'on jouait cette pub, j'avais les larmes aux yeux parce que je ne pouvais m'empêcher de penser à mes élèves qui avaient tant besoin de ces encouragements et qui ne les recevraient qu'en échange d'une augmentation de leur moyenne ou de la réussite de leur diplôme secondaire.

J'aurais tellement aimé que leurs parents s'assoient auprès d'eux, ouvrent leur agenda, regardent leur travail, leur demandent quel cours ils avaient eu ce jour-là ou leur offrent de l'aide pour réviser une leçon particulièrement difficile. Ils ne sont malheureusement pas légion ce type de parents au secondaire. Je n'avais pas d'estrades à leur fournir, seulement un petit coin de feuille où écrire: «Bravo mon enfant, je suis fier de toi.». Et souvent, cette feuille aussi revenait vide...

Louangeons leurs efforts aussi bruyamment que lorsqu'ils marquent un but au hockey. Félicitons-les pour leur assiduité à l'école, particulièrement quand nous savons que c'est difficile pour eux d'être dans cette ruche bourdonnante qu'est la poly. Applaudissons leurs périodes d'étude plus fort que leurs résultats. Racontons-leur ce que nos années d'école nous ont apporté de bien. Prenons du temps avec eux, pour eux.

Du 13 au 17 février, ce seront Les Journées de la persévérance scolaire au Québec. Investissons donc un petit deux minutes pour encourager les efforts des enfants, adolescents et jeunes adultes qui nous tiennent à coeur.

vendredi 27 janvier 2012

Incontournable fatigue



Quand on attend des jumeaux, c'est souvent au manque de sommeil que l'on pense en premier. Et je suis d'accord, c'est sûrement ce qui a marqué les premiers mois après leur arrivée.

Je désire écrire ce billet depuis longtemps, mais devant la complexité du sujet, je le repousse depuis des mois. C'est en lisant ma saga préférée (Le Chardon et le tartan), que je suis tombée sur l'extrait suivant et que je me suis finalement décidée. Il sonne si juste que je vous le transcris ici.

J'aurais dû dormir. Dieu sait que j'en avais besoin, autant pour échapper un moment à mes peurs et incertitudes que pour reposer ma chair tant malmenée. Toutefois, j'étais si fatiguée que mon corps et ma tête avaient commencé à se séparer. C'était un phénomène courant. Les médecins, les soldats et les mères le vivaient fréquemment. Moi-même, je l'avais souvent connu. Incapable de réagir à une urgence, l'esprit épuisé se retranche simplement un peu, se détachant des besoins égocentriques du corps. De cette distance clinique, il peut diriger, contournant les émotions, la douleur et la fatigue, prenant les décisions qui s'imposent en passant outre la faim, la soif, le sommeil, l'amour ou le chagrin. L'écho des coeurs lointains (Partie un), Diana Gabaldon, Libre Expression, p.513

C'est mon amie Magalie qui nous avait la première expliqué le concept de fatigue extrême. Elle disait qu'arrive un moment quand on est parent, ou l'on se dit que si l'on vit une autre mauvaise nuit, on s'écroulera littéralement, incapable de fonctionner. L'inévitable arrive, bébé ou fiston est encore malade ou inverse les besoins du jour et ceux de la nuit. Au matin, on réalise qu'on est encore plus fatiguée que la veille, que les enfants vont toujours bien, que la maison ne s'est pas écroulée... et nous non plus.

Et c'est là qu'est la bonne nouvelle, celle sur laquelle on doit se concentrer; on peut fonctionner sous fatigue extrême. Entendons-nous, ce n'est ni souhaitable ni évitable, (à moins d'avoir une nounou en permanence sous la main), mais c'est gérable.

Chez les parents de jumeaux plusieurs autres facteurs peuvent venir augmenter la fatigue: bébés prématurés ou de petits poids, accouchement médicalisé et souvent, césarienne (50% des accouchements de jumeaux), problèmes de santé chez la mère, stress sur les finances de la jeune famille, plus de visites dues à l'attrait que provoque l'arrivée de deux poupons ou encore maux de dos (vous aurez inévitablement à les porter ensemble même si le corps médical au grand complet s'insurge contre cette pratique).

Si j'ai des trucs à vous refiler? En dehors des conseils classiques comme bien manger, accepter l'aide, faire de l'exercice et laisser la poussière s'accumuler, j'avais les miens. Ils étaient bons pour moi, surtout le truc de la poussière, mais chaque famille développe les siens. Le 5-10-15 entre autre, est presque devenu une philosophie de vie pendant quelques mois. Pas celui pour le dodo (hypothétique!) des enfants... un autre 5-10-15. Il s'agit plutôt de maximiser chaque seconde de temps libre qui s'offrira à vous en les utilisant dès que possible.

Je vous explique... Quand on a une minute devant nous, c'est bon, on peut aller faire pipi. Cinq minutes, c'est le temps d'une douche. Dix minutes, c'est le temps que ça prend pour manger. On regarde ses bébés dormir, ils sont repus, changés, et on pense avoir un petit quinze minutes bien à nous? Il faut détourner les yeux de la vaisselle sale tentatrice, ignorer la montagne de linge à plier, contourner les miettes sur le plancher avant de tirer les stores, (que vous aurez bien sûr prévus opaques grâce à cette liste) pour vous écrouler dans le lit.

Mais surtout, il ne faut plus chercher à dormir huit heures consécutives. Songez plutôt à additionner siestes, power naps et sommeil nocturne ensemble pour combattre la fatigue. C'est psychologique, tout parent rêve de son huit heures! C'est l'inaccessible étoile. Je répète le mot clef à garder en tête. Inaccessible. On met une croix dessus pour les premiers mois. Rêvez-en, parlez-en, mais ne vous faites pas trop d'idées au risque d'être déçu et amer (ou de pouvoir retourner dormir chez ses parents). En résumé, gardez en tête qu'une journée de sommeil réussie peut également ressembler à 1 heure (sieste matinale)+1 heure (sieste en après-midi)+30 minutes (endormi en endormant bébé)+4 heures (nuit)+90 minutes (après les boire de nuit).

À méditer lorsqu'il sera trois heures du matin.

mardi 24 janvier 2012

Secrets d'hommes

Depuis plusieurs mois, les hommes de la maison partagent un secret. Lorsqu'ils reviennent de la garderie, les jumeaux crient: Encore un tour de bloc, papa. Parfois, Papa au Carré acquiesce avec un sourire en coin ce qui fait hurler ses fils de plaisir.

Jusqu'à la première tempête hivernale, je croyais naïvement qu'ils ne repartaient alors que pour une banale promenade de quelques minutes dans le voisinage. Puis, j'ai perdu le contrôle de la voiture quelques instants et celle-ci a un peu dérapé dans un virage. Les enfants se sont mis à crier et à rire: Oh, maman, tu as fait un tour de bloc, toi aussi? J'ai poussé un peu l'expérience (et la voiture!) à l'arrêt suivant pour un magnifique dérapage contrôlé. Mêmes rires, même excitation et retour de l'expression Tour de bloc. Papa au Carré était fait comme un rat. Je l'ai d'ailleurs coincé le soir même entre un bol de soupe aux carottes et une bavette sale. Les preuves étant accablantes, la séance a été courte. Il a tout avoué.

mercredi 4 janvier 2012

Un avantage de plus!


C'est pratique un jumeau, quand on égare l'un d'eux. Hier soir, alors que nous mangions à notre rôtisserie préférée, Julien n'a pas su retrouver son chemin entre la salle de jeux et notre table. Je n'ai eu qu'à arrêter une serveuse pour lui demander si elle n'avait pas vu sa copie conforme pour qu'elle me pointe Loulounette le clown. Évidemment, c'est là que le coquin avait dirigé ses pas.

Par contre, ce truc ne fonctionne pas s'ils disparaissent ensemble, vaut alors mieux avoir une photo dans son sac à main!











Pour se réchauffer un peu par cette

froide journée hivernale,
une petite photo prise cet été.