mardi 18 janvier 2011

Rhume et sacs d'épicerie

Le lien entre ces deux éléments? J’espère bien l’avoir trouvé d’ici la fin de mon billet.

En attendant, je peux toujours vous dire qu’hier, j’ai eu mon numéro de la clinique à 7h55, ai réussi à enregistrer les loups vers 12h15 pour finalement voir leur médecin de famille(ça tombait bien, elle était de garde) vers 14h15. Le tout entrecoupé de retours à la maison ce qui est mieux qu'une longue attente à la clinique, évidemment. C'est quand même le comble du ridicule quand c'est pour se faire dire que c'est juste un gros, gros rhume, qu'il faut continuer les douches nasales comme l'ibuprofène et que 104,6 F, ce n'est pas grave (par l'infirmière, mais l'anecdote est quand même authentique!).

Les sacs maintenant. Il y a maintenant un peu plus de dix ans de cela, j'ai commencé à rapporter mes sacs d'épicerie à l'épicerie. Les emballeurs me regardaient bizarrement et me disaient même parfois qu'on ne payait pas pour le retour des sacs (!). Depuis, est arrivé ce que l'on connait tous; la démonisation des sacs d'emballage. Évidemment, sont encore bien vus les sacs de feuilles à l'automne, ceux des grands magasins (qui ramènent ses sacs chez Simons?) et bien sûr tout le surembalage protecteur que nous mettons sans sourciller dans les mêmes sacs que nous ramenons pourtant religieusement (ou écologiquement, on ne semble plus faire de différence entre ces deux adverbes) à chaque visite d'épicerie.
Croyez-le ou non, alors que je fais des efforts pour tous les points mentionnés plus haut, moi, Mme au Carré, j'ai eu droit à un service de m*?%@ à l'épicerie aujourd'hui parce que j'avais laissé mes sacs chez moi. J'eus beau prendre couches et sacs de lait tel quel, rien n'y fit, l'emballeur a perdu son beau sourire et m'a fixé des yeux d'un air hostile dès que j'ai répondu: ''Non, ils sont chez moi.". Il conservé son air de martyre jusqu'à ce qu'il pose la question qui tue à la cliente suivante qui, heureusement pour elle, avait la bonne réponse.

Alors le lien entre rhume et sac d'épicerie? On était ben mieux dans l'temps. Quand le médecin se déplaçait pis qu'on allait au magasin générale rien qu'une fois par mois parce que le reste poussait sur notre terre!
Je chiâle pour chiâler. J'ai pas trouvé de lien! J'étais simplement hantée par le regard de cet emballeur.

P.S. (tant qu'à être hors sujet) Cauchemar ce matin à mon arrivée en classe alors que je relis le tableau sur lequel j'ai écrit, il y a 6 jours: Prière de replacer les bureaux si vous les déplacer. Si, si. Méga faute d'accord à déplacer. La honte!

dimanche 16 janvier 2011

Rappelle-toi qu'on oublie vite

Les garçons sont malades. Antoine depuis jeudi et Julien depuis samedi soir. De petites quintes de toux et de la petite fièvre pour Juju alors qu’Antoine est aux prises avec des sérieuses quintes et des pointes régulières à 102 F.
C’est ma faute, je crois que j’ai attiré le mauvais œil en disant à tout le monde que mes enfants n’avaient encore rien attrapé de l’hiver. En plus, je prétends depuis longtemps qu’en dehors de leurs sempiternelles otites, ils ne sont jamais malades en même temps. Note à moi-même, ne plus extrapoler quand on me demande comment vont les jumeaux.
Mais cette fois-ci, on dirait que je n’arrive pas à être « cool as a cucumber » devant les respirations sifflantes et les emballements du thermomètre (auriculaire! enfin il entre dans leurs oreilles et je n’utilise plus le rectal qu’en cas de doute!)
L’hiver dernier, celui où il ne s’est que rarement écoulé plus de trois jours de suite sans que l’un d’eux ne soit fiévreux, je connaissais les horaires de la clinique aussi bien que la section Santé du Mieux-vivre avec son enfant. Sans regarder mes notes, j’arrivais à me rappeler à combien était monté le thermomètre, à qui et quand j’avais administré X ml du médicament Y. Je me réveillais à heures fixes sans efforts (mais de mauvais humeur!) pour écouter les poumons et toucher les petits fronts. Je berçais, je consolais, j’étais… patiente.
Aujourd’hui, Pascal faisait du temps supplémentaire donc pendant la nuit, je me suis levée à chaque fois que l’un d’eux pleurait, c’est-à-dire aux heures environ. Vers 6h30, j’entends Julien hurler : « Antoine? Antoine? ANTOINE? ANTOINE!!! », je m’imagine mon aîné bleu, étouffé sous sa couverture de jungle, me lève en trombe et arrive dans la chambre légèrement étourdie, pour constater qu’une forme caractéristique fait bomber anormalement singes et lions sur le lit. Je comprends alors que je ne sauve personne et ne réussis en fait qu’à interrompre leur jeu de cache-cache avec mes angoisses maternelles. Note à moi-même : ne se lever que lorsque l’un d’eux pleure ET que l’autre crie, au moins, il y aura un bobo à embrasser et tu conserveras ton titre de Super-Maman malgré ta tignasse de femme des cavernes.
Le reste de la matinée, ils couraient partout comme des petits pop corns ou restaient anormalement tranquilles, affalés sur le divan. Le tout entrecoupé de crises de larmes incroyables pour des raisons tout à fait inutiles. Ils ont brisé des jouets, en ont égaré d’autres, se sont chamaillés, poussés, ont refusé de manger, puis refusé de sortir de table, puis refusé de manger jusqu’à ce que je les mette au lit. Et encore là, j’ai fini par installer Julien dans son parc.
Rassurez-vous, j’ai passé de beaux moments avec eux quand même, mais je n’avais plus aucune résistance, plus aucune… patience quand Pascal est revenu du boulot.
Espérons que j’oublierai les petites maladies de 2011 aussi rapidement que j’ai évacué les compétences de maminfirmère accumulées en 2010.
Au fait, quelqu’un peut me dire à quelle heure ouvre la clinique demain, j'ai oublié??? C'est pour que je sache à quelle heure je dois m'armer de patience pour poireauter en groupe devant une distributrice de numéros.

vendredi 14 janvier 2011

Jumeaux, rénos, dodo


J’ai arrêté de me sentir coupable de ne pas vous écrire plus régulièrement depuis déjà longtemps, mais je dois vous avouer que cette fois-ci, j’ai un minuscule sentiment de culpabilité qui me tire par la manche. En fait, je ne sais même plus par où commencer devant l’ampleur de la pause que je viens de prendre!

Côté Jumeaux, nous avons vécu l’apparition de six dents (!) depuis mon dernier post. Il en manque toujours deux pour cette série, mais croyez-moi, à voir leur comportement depuis quelques jours, elles ne tarderont pas!
Noël est arrivé juste au bon moment cette année et les petits loups ont maintenant plusieurs nouvelles passions nommées : M. et Mme Patate, Le Train (ça c’est vraiment quelque chose qui mériterait un billet entier!), le chocolat (une passion renouvelée mais toujours intense), les casse-tête, la chanson 23 décembre qu’ils marmonnent en même temps que s’époumone Annie Villeneuve (incluant le passage qui scande : « j’l’ai échangé contre une photo où on voit rien qu’une fille de dos qui s’cache les fesses avec les mains »), les trois grands-mamans (Françoise, Jocelyne et Lyette) qu’ils veulent appeler au moins une fois par jour, la pâte à ‘od’ler et les Backyardigans qui semblent avoir temporairement délogé Diego de sa case horaire pré dodo (merci mon Dieu pour ce renouveau!).

Côté Rénos, la liste est courte cet hiver, il faut dire que j’ai gardé un goût amer de ma blessure au doigt du printemps dernier. Vous savez, quand j’ai maladroitement laissé tomber une roche sur ma main en tentant d’améliorer notre aménagement paysager? J’en garde un doigt qui refuse de déplier complètement et une tendance à échapper tout objet ayant le malheur de se trouver dans ma main gauche. La cour n’a depuis plus connu d’améliorations. Par contre, Pascal a une nouvelle table, de nouvelles lumières dans son garage et une liste impressionnante de projets pour la belle saison (que quelqu’un nous vienne en aide!!!).

Côté Dodo, j’ai reçu un réveil matin qui snooze aux cinq minutes. Quelle invention géniale! Je snooze trois fois et j’ai l’impression d’avoir dormi 27 minutes de plus alors qu’en fait, 15 minutes se sont écoulées. C’est presque assez pour réussir à partir travailler à l’heure! Justement, côté organisation, je lis avidement le livre de Claudie Arsenault La conciliation travail famille. Jusqu’à présent, cette lecture me donne surtout envie d’arrêter les couches lavables, les soupes maison et les réveils à 5h45, mais peut-être que si je poursuis ma lecture jusqu’à la fin, je développerai une attitude positive envers cette fameuse conciliation. En attendant, puisque nous nous refusons à laisser tomber nos loisirs, nous apprenons à fonctionner en déficit chronique de sommeil durant la semaine, quitte à en faire provision dès que nous en avons la chance durant les week-ends.

Voici donc une année qui s’annonce déjà chargée en projets et en changements de cap. La vie a été généreuse avec nous depuis quelques années. Je vous souhaite, chers lecteurs, de connaître vous aussi la santé, le bonheur qu’apportent famille et amis, le succès et la paix.