lundi 29 avril 2013

Laisser sa trace...


Ils ont commencé tout simplement...
Puis, un crayon permanent leur est tombé entre les mains. Et on s'est mis à trouver de petits ''J'' et de petits ''A'' partout!

Notez l'exploration de la symétrie des lettres... Ils me jurent que chacun a fait les siennes. Complices jusque dans le crime!



Le chemin devant chez nous est toujours bien décoré. En cherchant un peu, arriverez-vous à dénicher Bob l'Éponge?
Une oeuvre non-signée est une oeuvre non-attribuée, ils l'ont compris depuis longtemps! Tous leurs dessins portent leur griffe.


Grands amateurs de Cat In the Hat, c'est à un Cat On the Spa que j'ai eu droit dernièrement. À la craie cette fois... heureusement pour eux!

Antoine trouvait que l'on tardait à poser son ''A'', il s'en est occupé!

En terminant, admirez ce magnifique portrait que Julien a fait de lui et moi! Notez au passage que nous sommes ici dans la fusion extrême, que j'ai une fusée sur et à côté de la tête, mais surtout, qu'il a écrit mama (ou amam, tout dépend du point de vue) à côté de moi! J'espère que ça préfigure une nouvelle étape graphique et surtout un délaissement du médium ''crayon permanent sur bois''!




vendredi 26 avril 2013

Antoine, Julien, et moi...

Antoine: Mon robot y'é pas chargé, faudrait qu'on mette des nouvelles pilules.


Julien (qui commence à comprendre que sa mère ne prend pas toujours le temps de bien coordonner les hauts avec les bas de ses pyjamas dans les tiroirs): Maman, je veux un pyjama qui rime!


 Antoine: Maman, je veux amener mon bâton à la garderie. 
 Maman au Carré: Antoine, c'est un crayon ça et tu en as autant que tu le désires à la garderie. 
 Antoine: Non maman, c'est un bâton de travaillant. C'est pour le mettre derrière l'oreille quand on travaille. 


Maman au Carré: Les gars, les gars, venez voir, j'ai trouvé un canard complet en pièce détachée dans le compost!! Voulez-vous bien m'expliquer?
Jumeaux: ...


J'imagine que certaines choses doivent demeurer un mystère. L'improbable reconstitution de ce canard à travers mon compost hivernal par exemple...




mardi 23 avril 2013

Intimidation à la garderie

 Prenez quelques secondes pour vous imaginer Maman au Carré à la pré-maternelle. Déjà ''au Carré'' grâce à un frère plus jeune, mais pas encore Maman. 4 ans et la langue bien pendue. Deux petites tresses ensoleillés de chaque côté d'une mignonne tête qui dépasse tous les petits copains de la garderie. En jupe ou en robe, la plupart du temps.

Depuis quelques jours, je repense à un incident qui s'est produit dans les escaliers du centre culturel du petit village où se tenait notre classe. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'était un ancien couvent avec de très hauts escaliers et de larges marches. É.L. (je me souviens encore de son nom, même s'il n'a passé qu'une année avec moi) voulait me taquiner et a soulevé ma jupe pour la dernière fois de sa vie. La veille, ma mère m'avait dit de me défendre s'il recommençait. Je me suis donc retournée et je l'ai poussé. Fort. Du haut des escaliers. C'est drôle, il s'est fait vraiment mal mais je ne me rappelle pas m'être fait ''chicaner par la maîtresse''. Ce que je sais par contre, c'est que j'ai eu la paix pour tout mon primaire.

Quelques trente ans plus tard, jeudi dernier donc, je suis arrivée un peu plus tôt à la garderie et j'ai assisté à un tout autre type de scène qui m'a complètement bouleversée.

Naïvement, je m'étais imaginée que l'intimidation commençait seulement avec l'école primaire. Qu'à la garderie j'aurais à gérer des morsures, des tapes, des crises voire des insultes. Mais du bullying? Des menaces? Non. Également, j'ignore pour quelle raison j'avais pensé que mes enfants seraient plutôt du type ''agresseurs'' que ''victimes''. Peut-être parce que je les voie souvent se défendre l'un de l'autre, que je les entends régulièrement dire à des adultes qu'ils n'aiment pas certains de leurs comportements, peut-être aussi parce qu'ils ne sont pas gênés et n'ont pas la langue dans leur poche? 

Toujours est-il que jeudi, j'ai vu deux camarades du groupe des jumeaux immobiliser Julien contre la clôture et lui glisser quelque chose à l'oreille. Mon fils ne s'amusait clairement pas alors que les deux autres riaient ensemble et se lançaient des regardes complices. Après que Julien soit venu me rejoindre, l'éducatrice a pris quelques minutes pour m'annoncer que Julien et Antoine étaient victimes d'intimidation de la part de trois enfants de leur groupe, que mes fils n'osaient rien dire ni se défendre même s'ils n'aimaient pas ça.

Je suis tombée des nues. Je savais que ces trois enfants frappaient les miens, mais je croyais qu'ils donnaient des coups également à tous les autres. Depuis nous avons fait notre enquête et ce que nous avons appris donne froid dans le dos.

-Un des intimidateurs utilise régulièrement les menaces pour empêcher les autres de le dénoncer: ''Si tu le dis, je vais t'arracher les oreilles et je vais te rendre mort."
-Nos enfants se font frapper tous les jours. Ils n'osent pas répliquer ni dénoncer et figent par peur de perdre leurs ''amis''. Souvent, lorsqu'ils vivent des journées... intenses avec leurs camarades violents, ils ont tendance à être méchants et violents avec leur frère. Jamais envers le petit qui les a frappé.
-Antoine et Julien, sont deux petits ''geeks'' très chanceux qui, malgré leur jeune âge, participent déjà à des jeux de rôle de type GN (grandeur nature) médiéval. Pour eux, des orcs, des elfes et des gobelins, c'est bien plus réel que Batman ou Spiderman et ils en parlent beaucoup lors des causeries. Selon l'éducatrice, les trois petits se moquent d'eux ouvertement lorsqu'ils évoquent leurs aventures.
-L'éducatrice nous dit que le leader est suivi...Et ajoute (doux rayon de soleil qui réconforte) que mes fils ont de belles valeurs, veulent plaire et sont très bien élevés...

Je sais bien que l'agressivité est innée chez les enfants et que lorsqu'elle se manifeste, c'est important de viser à modifier le comportement sans y voir une menace. Malheureusement, ici, ce n'est pas seulement d'agressivité dont il est question. Lorsque je fouille un peu dans mes ressources d'enseignante et que je découvre que ce que vivent mes enfants correspond en tout point à la définition de ce qu'est l'intimidation selon le Ministère de l'éducation, je m'inquiète!

- inégalité des pouvoirs;
- intention de faire du tort;
- des sentiments de détresse de la part de l’élève qui subit de l’intimidation;
- la répétition des gestes d’intimidation sur une certaine période. 

Et maintenant on fait quoi?
 La situation se détériore, l'éducatrice est à bout de ressources et les solutions évoquées par Papa au Carré me semblent "légèrement'' excessives et frisent l'incitation à la violence. D'un autre côté, pour être franche, j'aime mieux savoir que mon enfant frappe en retour plutôt que de le voir tendre l'autre joue. C'est très, très délicat et j'ai bien hâte de voir de quelle manière nous parviendrons à rendre Antoine et Julien plus aptes à parler et dénoncer clairement ce qu'ils vivent. 

Ce serait tellement plus simple si les escaliers de la garderie étaient plus hauts!

dimanche 21 avril 2013

Mon Dieu...

...accorde-moi la patience...

Mais fais VITE!

samedi 20 avril 2013

Dodos des jumeaux

Tipi et Cacahuète
Mignons moments  entre mes fils. (Ne vous méprenez pas, ça n'a pas duré. Dix minutes plus tard, c'était une nouvelle fois la guerre...)

Ce matin lorsque je me suis levée, mes enfants étaient étendus sur le côté, face à face dans le lit-toboggan d'Antoine rempli de toutous et discutaient des rêves qu'ils avaient fait durant la nuit.

Antoine (se composant un air penaud): Moi j'ai rêvé que j'avais plein de Cacahuètes. Dix, cent douze mille. Et pis là, j'étais plus capable de savoir c'était qui le vrai Cacahuète Un. J'étais triste. 

Julien (qui veut dire comme son aîné): Ah oui, moi aussi. J'ai rêvé que j'avais pleiiiiiiin de Tipi. C'était pas drôle, là!

jeudi 18 avril 2013

Une première que j'aurais préféré éviter

Faire du tirage, pompes brune et rouge, toux à l'effort, saturation...

Depuis presque trois ans, c'est malheureusement devenu un vocabulaire familier pour moi. Un peu trop familier d'ailleurs...

Avoir des enfants asthmatiques, c'est aussi les visites à l'urgence pour des séances d'inhalothérapie, les infections respiratoires à répétition, les réveils nocturnes fréquents pour les soins (plus épuisants pour moi que pour eux qui se rendorment aussitôt), sensibilisation du problème auprès des éducatrices, élimination des bêtes à poils, tapis et toutous... Et c'est surtout devenir experte en prise de décisions: aller à l'urgence, prendre rendez-vous ou attendre de voir si le Ventolin fonctionne?

Hier, tout de suite après la journée à la garderie, c'est à l'urgence que j'ai décidé d'amener Antoine pour son tirage. Ce n'était pas très impressionnant parce qu'il ne toussait presque pas, mais même après sa pompe bleue, il respirait trop vite, ses ailes du nez battaient un peu et ses côtes creusaient parfois à force de chercher son air. Je n'étais pas certaine de mon coup, mais je voulais vraiment connaître sa saturation (taux d'oxygène). C'est armée de quelques livres pour enfants, d'une couche, d'un change et d'une collation pour lui que j'ai pris la direction de notre hôpital pour enfants préféré.

Je connais son Urgence par coeur: ses merveilleux bénévoles, sa salle d'attente dans laquelle on passe rarement plus de 10 minutes, son personnel originaire des quatre coins du monde et malgré tout, tous bilingues, sa section inhalothérapie et ses protocoles... Mardi soir par contre, après qu'Antoine ait été comme à l'habitude classé P2 (nécessitant des soins immédiats car son état de santé représente une menace potentielle pour sa vie.) et ait commencé sa routine avec le premier masque de Ventolin, mon instinct de maman m'a soufflé que quelque chose clochait. Habituellement, dès ce premier traitement, Antoine sature très rapidement à 99/100%. Mardi, il peinait à remonter à 95/96% puis, dès que le médicament était évaporé, il redescendait même s'il était toujours sous oxygène. Inquiétant. D'autant plus que je semblais être la seule à trouver ça inquiétant...

C'est vers 22h00 qu'on nous a envoyés prendre des radiographies de ses petits poumons. Antoine avait son oxygène portatif, l'oxygène venait avec un préposé et nous sommes passés avant tous les autres enfants qui attendaient, c'était impressionnant! Lorsque j'ai réussi à jeter un coup d'oeil sur la radio d'Antoine, j'avoue que j'ai commencé à avoir hâte d'entendre le vrai diagnostic... On voyait toute une partie de son poumon droit sur la radio... Ça ne pouvait pas être bon signe...

De retour à l'Urgence, où nous avions heureusement notre propre chambre, l'état général d'Antoine détériorait malgré les soins. Bien qu'il se soit baladé partout dans mes bras, l'effort d'aller prendre les radios avait été de trop pour ses petits poumons malades. J'étais assez découragée et, comme à chaque fois que son asthme fait des siennes, je culpabilisais d'avoir accouché prématurément (je sais, j'ai l'art de m'en faire pour des choses sur lesquelles je n'ai aucun contrôle!).

Ensuite, soupçonnant que la tache blanche que j'avais vue cachait autre chose qu'une pneumonie, le résident nous a envoyé refaire des clichés.

''Maman, j'ai dit à mes poumons de faire un sourire!''.

Ce qui ennuyait Antoine cette fois, c'était une petite pneumonie et un gros collapsus pulmonaire, les deux compliqués et causés par un asthme mal contrôlé. Évidemment, ils ont décidé de l'hospitaliser. Antibiotique par intraveineuse, oxygène en permanence, monitorage de la saturation, on a eu droit à tout le bataclan. Et à trois heures du matin, alors que mon dos n'en pouvait plus de transporter mon fils partout et de le replacer dans son lit, oh miracle! une chambre!

Se sont ensuite succédé une foule de résidents qui posaient tous les mêmes questions auxquelles je n'avais que des réponses approximatives. On s'attendait de moi que je me rappelle le nombre de bronchites, de péri-bronchites et de rhumes depuis deux ans, ses premières heures après la naissance et son poids en kilos, les deux sortes d'antibiotiques pris lors de sa pneumonie d'octobre, le nom de sa pompe brune, sa posologie, alouette! À quatre heures du matin? Alors que j'ai du mal à me rappeler de mon numéro d'assurance sociale même après avoir bu un café?? Et que j'ai le même modèle version "B'' qui cumule lui aussi les infections??? Dans un éclair de génie uniquement dû au fait que j'avais un visuel sur le lit d'appoint préparé par un merveilleux préposé, j'ai suggéré à un résident d'aller jeter un coup d'oeil au dossier d'Antoine et de passer un petit coup de fil à la pharmacie s'il était encore curieux.

On se satisfait de peu à 4h30 du matin; une surface plane sur laquelle poser mes vieux os, c'est encore mon meilleur souvenir des dernières 48 heures...

Antoine a repris graduellement du mieux et a pu sortir vers 18h00 mercredi. Depuis, il a retrouvé sa personnalité habituelle. Enfin... habituelle plus ou moins...  Plus énergique, plus coquin, plus sensible, moins patient, moins obéissant. C'est la cortisone et le Ventolin qui ont transformé mon petit garçon en une vraie petite terreur! À bien y penser, je l'aime beaucoup mieux comme ça!

lundi 15 avril 2013

Les jumeaux in English

La semaine dernière à mon école: Wear Your English T-shirt Day
À ceux qui ne l'avaient pas encore deviné, je l'annonce; je suis spécialiste... d'anglais langue seconde au primaire. J'ai longtemps enseigné le français langue seconde et l'art dramatique au secondaire, mais c'était avant les jumeaux, autant dire dans une autre vie. (C'est d'ailleurs un boulot qui me manque beaucoup... avec l'arrivée des enfants, j'ai eu à faire des choix sages -en théorie- cependant pas tout à fait ceux que j'aurais voulus... )

Vous l'aurez compris, je pratique mes tactiques d'apprentissage sur Antoine et Julien depuis qu'ils sont au monde. J'ai assez longtemps servi de cobaye à ma mère titulaire au primaire, c'est mon tour de profiter de deux cerveaux en plein processus de maximisation de leur potentiel! Je leur parle un peu en anglais, toujours dans le même contexte, en voiture par exemple, lorsqu'on prend des marches en forêt ou en faisant l'épicerie. Je leur chante des chansons ou bien leur lis des histoires dans la langue de Shakespeare. Ils écoutent régulièrement la télévision en anglais. Je ne suis d'ailleurs plus capable d'entendre Dora, Diego ou Animal Mechanicals, mais nous avons déniché dernièrement deux nouveaux films qu'ils acceptent de visionner avec nous: Dragon Hunters (un magnifique long métrage français que nous avons enregistré par hasard en anglais) et How to Train Your Dragon. Mine de rien, je les prépare subtilement à apprécier Labyrinth et The NeverEnding Story... Deux classiques que je pourrais volontiers regarder en boucle.


 Au final, c'est à environ 120 minutes d'anglais par semaine qu'ils sont exposés: 60 à l'écran et le reste en interaction avec leur maman. J'en suis la première étonnée, mais ça fonctionne, c'est fou! S'ils ne conversent pas beaucoup, en revanche, ils comprennent pratiquement tout ce qu'on leur dit. Encore plus spécial, lorsque je veux qu'ils m'obéissent sans discuter, je leur parle en anglais. Ils sont tellement fiers de me prouver qu'ils ont compris qu'ils s'empressent d'exécuter mes demandes. Ah! si ça pouvait être aussi simple avec mes élèves...

Aujourd'hui, après m'avoir entendue parler anglais avec notre voisine, ils sont passés spontanément à cette langue pour converser avec nous, j'étais tellement heureuse et fière d'eux, je me suis dit qu'il était plus que temps que je rédige ce billet!

Un petit lien déniché par Grand-maman Cube: Les enfants bilingues ont une meilleure mémoire de travail.

vendredi 12 avril 2013

Oprah... et moi

Je n'aurais jamais, jamais pensé intituler ainsi un de mes billets un jour. Cependant, prise de conscience oblige, j'ai décidé ce soir de rendre à Oprah ce qui est à Oprah.

À moins d'habiter dans une cabane sans électricité au fond d'un rang, peu de Québécois ont pu passer à côté de la venue d'Oprah à Montréal. Hier, j'étais un brin (le mot est faible!) saturée d'entendre ''Oprah a changé ma vie!'', ''Quelle femme d'affaires extraordinaire.'', ''C'est la personne que j'admire le plus au monde!''. Mes chaînes de radio préférées semblaient s'être donné le mot pour oublier que sa venue au Centre Bell sert surtout à mousser Oprah/la marque, qui ne rencontre pas les succès espérés. La gigantesque opération séduction du Bulldozer/Oprah fonctionnait à plein régime en après-midi et je confesse que je ne pouvais m'empêcher de trouver ça... quétaine au possible. Cheesy. Kitch, quoi! Soooo 90's. 

Puis j'ai eu une seconde de conscience intense, un souvenir aigu d'un moment précis de ma vie. Je suis dans le début vingtaine, une universitaire habitant un petit appartement sombre de Montréal, célibataire, fatiguée d'étudier sans trop savoir ce que je veux et encore moins comment l'obtenir. Je regarde un des deux seuls postes de télévision dans mon salon trop blanc. Probablement dans une ultime tentative pour trouver l'inspiration et finir la rédaction d'un enième travail de mi-session. Et c'est Oprah qui reçoit une invitée que je ne connais pas. Je n'ai plus aucun souvenir de l'invitée, sinon que c'était une femme. Je me rappelle  seulement de ce que dit Oprah. C'était un de ses monologues enflammés classiques, mais il m'est rentré dedans comme un boulet et m'a apporté une des plus grandes prises de conscience de mon existence. 

Dans la vie, pour avancer, pour se réaliser, il faut déterminer quel est notre but ultime et faire en sorte que chacune des actions que l'on pose nous y mène. 

Du grand Oprah, n'est-ce pas? 

Mon but, aie-je réalisé à cet instant précis, c'était de devenir la meilleure maman possible pour mes enfants pas encore nés. 

Je n'avais pas en tête d'apprendre à cuisiner les meilleurs pâtés chinois pour ma progéniture, ni de faire un salaire faramineux afin de leur faciliter la vie, encore moins d'arrêter de sacrer ou d'apprendre à parler quatre langues. Non, mon objectif, à partir de là, a plutôt été d'essayer de devenir le meilleur modèle possible pour eux.

Depuis toute petite, j'ai toujours été exigeante envers moi-même, sans jamais me poser beaucoup de questions, m'investissant tout autant dans le piano (que j'adorais) que dans les mathématiques (qui me donnaient plus de fil à retordre). Mais avec un but ultime en tête, tout s'emboîtait mieux, les décisions se prenaient plus rapidement, je perdais moins mon temps en tracasseries inutiles, je me sentais sur mon ''X'' et rencontraient automatiquement des gens qui y étaient. Je n'avais plus la sensation d'attendre que quelque chose arrive pour vivre puisque j'étais en train de le vivre... J'ai lu beaucoup, j'ai habité à l'étranger, ailleurs est devenu ici, j'ai appris à moins juger, j'ai étudié fort, je suis allée à la rencontre des autres, j'ai vécu pleinement. Lorsque mes enfants sont nés, j'étais sûrement loin d'être la meilleure mère au monde, mais j'étais convaincue d'être devenue la meilleure maman possible pour eux comme j'étais sûre que c'était le meilleur papa possible qui s'occupait d'eux.

Oprah a changé ma vie à moi aussi. Elle a su me toucher, m'aider à un moment de ma vie où j'en avais besoin. Peut-être que c'est quétaine, kitch, cheesy et c'était certainement trèèèèès 90's... Mais c'est quand même elle qui a su donner ce coup de pouce à ma vie.

 À cette femme extraordinaire, une auditrice reconnaissante souhaite donc simplement Bonne opération marketing!

Ah, et au fait, grâce aux petites oreilles qui m'entourent, j'ai même arrêté de sacrer...





jeudi 11 avril 2013

La Course farfelue des souris des champs

La Course farfelue des souris des champs
Bon je vous l'accorde, l'équipe de Zoé Yatéka Créations n'a probablement pas réalisé son meilleur coup marketing avec l'interminable nom de ce jeu.

Pour le reste, il se mérite par contre l'approbation intégrale des Au Carré... et des ludothécaires français. (D'ailleurs, si quelqu'un connait une ludothèque pas trop loin de chez moi, faites-moi signe, j'aimerais bien savoir ce que c'est!)

S'adressant aux 5 à 99 ans, j'appréhendais d'y jouer avec mes cocos de 4 ans et demi, mais je dois admettre qu'ils s'y retrouvent bien mieux que moi. C'est qu'avec 31 cartes ''action'' étalées tout au long du parcours, je me sens toujours obligée de jouer avec les instructions tout près alors qu'eux semblent avoir mémorisé les pictos du premier coup. Conçu plus pour les enfants d'âge préscolaire que pour leur maman, on dirait.

 À l'aide d'un dé, nos souris doivent se rendre à leur maison tout en évitant les chats, les pièges et les ''stops''. Nos cartes-action se répercutent sur les autres joueurs qui retourneront ensuite à leur tour d'autres cartes, il faut savoir être attentif! Et ça fonctionne pour Antoine et Julien, ils y jouent même sans nous, c'est tout dire.

Les aventures que vivent nos souris des champs sont immanquablement différentes d'une partie à l'autre, les adultes apprécieront. Éducatif, ludique, Les Petites souris sont maintenant un classique de la maison.

mardi 9 avril 2013

En attendant l'été...


Quand même mes hémérocalles semblent trouver ça frette, avril,
Que c'est vers le Sud que se dirigent les voiliers d'outardes,
Je m'imagine ici. À Cuba.
En compagnie de Carlos le Grillos, de mojitos et surtout... de ma copine Zabyyy!!


Ah le soleil, les balades en catamaran, le sable, les poissons... c'est génial, hein Carlos!


dimanche 7 avril 2013

Savoir trouver son temps

Du bon temps en bonne compagnie à la cabane à sucre
La sagesse populaire (et les statuts Facebook) nous apprennent que jeune, on aurait du temps, de l'énergie, mais pas d'argent. Une fois adulte, on aurait l'énergie et l'argent, mais pas de temps. Devenu vieux, le temps et l'argent ne seraient plus un problème mais on n'aurait plus d'énergie pour en profiter. La morale: même si on ne peut pas tout avoir en même temps, il faut savoir apprécier ce que l'on a.

Passage obligé, je me souviens clairement ne pas avoir eu beaucoup de sous au cégep puis à l'université. Je n'y ai pas échappé. Mais manquer de temps parce que je suis une adulte avec des responsabilités, que j'ai une carrière, une nouvelle maison et deux enfants? Non, je m'y refuse. Je choisis ce que je fais avec le temps que j'ai, voilà tout. Puis en ce moment, du temps, j'ai décidé que j'en avais. D'ailleurs, je ne dis plus que je n'ai pas le temps, je dis que je ne prends pas le temps, c'est fou ce que ça change la perspective!

Si adulte, on court comme des fous en tentant de grapiller des minutes ici et là, je pense que c'est précisément parce qu'on a de l'énergie et de l'argent (ou qu'on en veut plus!) pour nos projets. À la fin d'une journée comme aujourd'hui, je mets mes jumeaux au lit, satisfaits d'être allés à la cabane à sucre en compagnie de nos amis et de leurs enfants, à la fête de leur copain, de nous avoir accompagnés dans notre chasse aux meubles. Puis, je redescends pour constater l'ampleur du travail à faire pour remettre la maison en ordre avant de commencer la semaine et je me dis que tout en valait la peine; être là pour partager leurs sourires, entendre leurs réflexions au parc, consoler Antoine quand il est tombé dans la boue, voir les yeux de Julien devant son bâton de tire... Si c'est ça avoir moins de temps parce qu'on a des enfants, ça me va!

 Quand on trouve qu'on manque de temps, c'est souvent parce qu'on en voudrait plus pour soi.  Certains ont besoin de s'appartenir seulement quelques minutes par jour, d'autres, comme moi, doivent absolument en trouver plus. Dans mon cas, les moments volés sont souvent les plus efficaces, vous savez, ceux qui font sentir légèrement coupable parce qu'on déroge à la routine? Lire le journal dans le stationnement de la garderie avant de cueillir les enfants, étirer la douche de quelques minutes (ou le bain plutôt!), manger un morceau pendant que je cuisine, rester assise à table avec ma famille une fois le dessert terminé, rêvasser devant la fenêtre au travail. Autant de bouffées d'énergie vitale, de joie pure que je peux ensuite partager avec ceux qui m'entourent.

 Prendre du temps pour mes enfants, pour moi et surtout... savoir oublier la vaisselle sale. Je suis une maman qui a fait le choix de trouver du temps. Son temps.

vendredi 5 avril 2013

Maman au Carré se soigne

Ah!! darn... les rénovations
Maman au Carré affronte ce soir sa réno-phobie avec classe, organisation et élégance.

Calepin, stylo, portable et une coupe de vin rouge... ou deux...




mardi 2 avril 2013

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