lundi 27 juin 2011

C'est pas moi, c'est lui!


Voilà, c'est officiel, depuis aujourd'hui, nos enfants ont quitté l'ère du terrible ''Non pas'' pour entrer dans celle, non moins épouvantable, du ''C'est pas moi, c'est lui!''. J'en ai fait la constatation vers 20h30 quand, ayant entendu un son bizarre, je me suis précipitée dans leur chambre sous le regard horrifié de Papa au Carré qui trouvait que je réduisais à néant ses tentatives disciplinaires d'ignorance parentale.

J'ai posé la question fatidique du KKKIIIAHHHHFÉSSAAA??? de mon air le plus gorgonesque, pour obtenir deux réponses simultanées prononcées sur le même ton coquin sous-entendant que, mes regards lancés dans une noirceur relative, n'effrayaient absolument personne.

ANTOINE: C'est Julien!
JULIEN: C'est Antoine!

Ma subtile intuition me soufflait que l'un d'eux mentait... En bonne Gorgone maternelle que je suis, j'ai puni les deux. Pas pris de chance.

Une chose nous réjouit cependant. Cet après-midi, Papa au Carré a eu un avant-goût de la nouvelle ère que nous prépare notre duo infernal. En effet, après avoir menacé celui-des-jujus-qui-est-réfractaire-au-petit-pot (je refuse d'identifier ici ma progéniture par peur de représailles futures) de ne pas aller à la pataugeuse s'il refusait de faire pipi au pot, on a mystérieusement retrouvé le dit-pot rempli de la gracieuse substance tant désirée. Pourtant, à aucun moment Houdini Ptiloup ne s'était accroupi au-dessus de son glorieux récipient! Qui donc l'avait fait quelques minutes seulement avant la menace parentale? Vous avez deviné: celui-des-jujus-qui-fait-sur-son-pot-sans-se-faire-prier. Déduction des parents au Carré 007; il y a eu falsification d'urine! Mais... tentez donc de ramener une preuve dans de telles circonstances! Même un test d'ADN ne fonctionnerait pas chez notre fratrie!

Ils sont forts, très forts, ces jumeaux.

Et celui-des-jujus-qui-est-réfractaire-au-petit-pot a bien sûr pataugé aux côtés de son frère ce soir (n'essayez même pas, vous ne tirerez aucun nom de la bouche de Maman²007)...

samedi 25 juin 2011

Et je me sens une mauvaise mère quand...



... c'est mon fils qui est obligé de me demander de changer sa couche parce que je n'y ai pas pensé depuis des heures.

mardi 21 juin 2011

Je me sens une bonne mère quand...


...je reste sans bouger au parc pour que les moustiques se posent sur moi, laissant ainsi mes deux rejetons tranquilles.

Vous aurez compris que même le respect des techniques Super-nannysantes, l'application à la lettre du Mieux-Vivre avec son enfant ou autres théories infaillibles des bonzes de l'éducation me laissent de marbre en comparaison avec la satisfaction que m'apporte ma tactique de bouclier anti-moustiques.

dimanche 19 juin 2011

Du beau temps pour leurs trois ans





Samedi nous avons fêté les trois ans des jumeaux et aujourd'hui, célébré leur géniteur. S'est ajouté à ça pour moi l'entrée de 697 notes
pour la fin de l'année, pour tous une soirée au ciné-parc, pour les jumeaux une matinée passée à sauter sur leur nouveau trampoline, et surtout, une extraordinaire sieste (oh! familiale, là, qu'est-ce que vous alliez imaginer!) d'après-midi. Je ne vois pas comment ce week-end aurait pu être parfait...

Sauf avec une petite demande en mariage peut-être? ;)

lundi 13 juin 2011

Belle comme maman

Julien s'est barbouillé le visage de crayon à yeux avant de se passer un bandeau autour de la tête. Nous ne l'avons pas chicané trop fort et ne l'avons pas débarbouillé tout de suite parce qu'à Papa au Carré qui lui demandait ce qu'il avait fait, il a répondu qu'il voulait: être belle comme maman.

C'est bien parce qu'il n'a que 2 ans et demi que l'on craque!

dimanche 12 juin 2011

Coïncidences?


Ou synchronicité? Quand les jumeaux font des trucs comme ça, j'avoue humblement que le hasard seul ne peut tout expliquer. Je vous laisse juger.

11h45 Julien trébuche sur une racine au parc et se relève en déclarant: Oh! je saigne du nez du genou!

12h00 Après les premiers soins, et une discussion sommaire au cours de laquelle toutes les options sont envisagées, décision est prise de consulter.

12h30
Arrivée à l'hôpital. Nous avons bien fait de nous déplacer puisqu'on nous met en P4 (condition nécessitant des soins dans les prochaines heures).

13h30 Relevant les yeux par hasard, je croise le regard d'un magnifique petit garçon qui ressemble étrangement à Antoine. Je regarde derrière lui et constate que c'est Papa au Carré qui pousse sa poussette. Mon aîné est content de nous voir même si, encore une fois, il a du mal à respirer. C'est qu'il a failli s'étouffer à cause d'un morceau de concombre. P2 (condition nécessitant des soins immédiats).

13h35 Le dit-morceau de concombre ressort accompagné du déjeuner pour atterrir sur le pèse-personne pendant la rencontre avec l'infirmière. Il se met immédiatement à respirer mieux. Le voilà rétro-gradé à P3.

14h55 Antoine est appelé.

15h00 Julien est appelé. Je demande à ce qu'ils soient placés dans la même chambre.

15h15 Antoine n'a rien, c'est confirmé. Il suffira de s'assurer qu'il ne reste aucuns morceaux de concombre. Je me dépêche de retourner à la maison puisque nous gardons les cousins des jumeaux pour le souper et la soirée.

15h20 La résidente pose deux points sur le genou de Julien.

Avouez que c'est troublant!






vendredi 10 juin 2011

Monsieur Méchant


Si vous regardez attentivement cet arbre, peut-être réussirez-vous à m'expliquer pour quelle raison mes enfants l'appellent Monsieur Méchant?

Tout a commencé l'été dernier, avant même qu'on commence à leur offrir les petits livres de Monsieur/Madame . Avec un vocabulaire pourtant restreint de bambins de deux ans, ils avaient réussi à nous faire peur en pointant pendant des semaines un Monsieur Fâché dans la cour sans que jamais nous ne fassions le lien avec l'arbre. Nous pensions ''revenant'' alors que l'évidence crevait les yeux dès le départ!

C'est cet hiver que la petite lumière a enfin fait ''clic''; le hêtre les effrayait. Que dis-je? Il leur causait une peur irrationnelle.

Approches douces, rationalité, et câlins d'arbre ayant échoué à les rendre moins craintifs, nous avons entrepris ces dernières semaines, une désensibilisation qui a plus ou moins bien fonctionné. Les enfants ont moins peur d'accord, mais curieusement, le personnage s'est un peu trop intégré à mon goût dans leur quotidien. Alors qu'ils éclataient en sanglots juste à l'avoir dans leur champ de vision, voici maintenant qu'ils interrompent parfois leurs jeux pour venir l'observer à travers la porte-patio.

Antoine et Julien s'adressent aussi à lui sans gêne aucune et lui racontent ce qu'ils font avec un flot de détails sans filtre. ''Oh! Je crois que j'ai une idée. Antoine y va montrer à Monsieur Méchant ce qu'il y a dans l'assiette. Monsieur Méchannnnnt, regaaaarde, moi je mange un cornichon.''

Mais Papa et Maman au Carré ont plus d'un tour dans leur sac. C'est que nous leur préparons une surprise pour leurs trois ans... J'allais l'écrire, mais je crois que j'attendrai plutôt une petite semaine pour venir vous la montrer, ce sera plus drôle. Disons simplement que j'imagine facilement mes enfants dire: ''Oh regarde Maman, je crois que Monsieur Méchant il est content!''.

lundi 6 juin 2011

Santé, chers voisins!



C'était magnifique de les voir arriver, les bras chargés d'un plat à partager, préparé avec amour. Les uns flanqués d'une poussette et d'un BBQ, d'autres plus âgés, tirant le chariot à roulettes contenant leur chaise et leur nourriture. Dès les premières présentations, tous avaient une anecdote à partager, un compliment à faire, des plans à tirer pour la prochaine année.

Ils sont géniaux, amicaux, sympathiques, ce sont mes voisins avec qui j'ai célébré l'honneur d'habiter la même rue! Je suis tellement fière de les avoir réunis pour quelques heures. C'est étrange quand même de si mal connaître les gens dont je partage littéralement le quotidien depuis des années. Avant d'organiser cette journée, je ne savais même pas que les voisins du 9 avaient une petite fille de deux mois, que la dame en face avait eu le cancer, que mon voisin en diagonale a du mal à habiter seul et que tous étaient enchantés que mes enfants mettent autant d'ambiance sonore quand ils jouent dehors. (On verra s'ils les trouveront toujours aussi divertissants dans 10 ans!)

C'était beaucoup de travail, mais à présent, je sais que je peux compter sur eux en cas de coup dur, avec qui aller pousser des poussettes, qui apprécie qu'on souffle son entrée l'hiver et surtout, depuis samedi, les jumeaux ne savent plus seulement le nom des chiens de la rue, ils peuvent enfin nommer quelques propriétaires.