mercredi 27 octobre 2010

Notre théâtre: 35 ans d'amour!

Les billets pour la production d'automne sont en vente!

Je vous mets le lien ici.

J'espère que vous viendrez nombreux m'applaudir, pour une fois que je ne me vieillis ou que je ne m'enlaidis pas! Puis pour les curieux et les esprits mal tournés, sachez que dans cette production, j'embrasse encore une fois... un homme!

Ahhhh, pas facile, la vie d'actrice!


http://www.theatresbp.ca/

lundi 25 octobre 2010

To twin or not to twin?

Du phénomène gémellaire, bien des gens ne retiennent souvent qu’une chose ; il faut dégémelliser à tout prix! Séparer les enfants à l’école, ne jamais les habiller de façon semblable et surtout, surtout, ne jamais au grand jamais les appeler « les jumeaux ». Depuis que j’ai les miens, mon opinion est plus nuancée.

Cette façon de traiter les jumeaux comme s’ils étaient des frères ou sœurs d’âges différents me choque un peu parce qu’elle renie tout ce que leur arrivée ex aequo peut comporter de positif, d’amusant et de différent. Antoine et Julien sont nés le même jour, ils se ressemblent énormément et ça n’est pas près de changer. Ce sont des jumeaux, inutile de mettre ce mot à la poubelle comme le font certaines personnes autour de nous.

J’admets que ce ne doit pas être facile d’apprendre son nom quand on entend toujours celui d’un autre. A fortiori s’il s’agit de celui avec qui on fait les quatre cent coups, quand on n’est pas en train d’essayer de lui arracher les cheveux ou de lui voler son auto préférée! Je reconnais aussi les nommer « mon fils, mon trésor, mon coco-loup » plus souvent qu’à mon tour. Ce n’est pas faute de les habiller différemment, mais bien parce que c’est ce qu’ils sont… quand je n’ai pas trop le temps de réfléchir. Il m’arrive parfois même de bafouiller un « An-Julien, Antoi, Julien, toi le bébé », mais quel parent ne se trompe pas de nom entre sa marmaille? Je suspecte qu’il n’y a que les mamans de jumeaux qui se targuent de toujours prononcer le bon. Ils auront mis deux ans à réagir à l’appel de leur nom ce qui est quand même un de plus que Charlie le chat, d’accord, mais c’est fait maintenant. Ils répondent même correctement à la question : « Qui est ton jumeau? ». On peut bien leur mettre tous deux une chemise blanche, les appeler les jumeaux et les envoyer à la halte-garderie sans honte!

C’est une blague, ils n’ont même pas de vêtements semblables, tout le monde les appelle Toine-Toine et Juju et leur éducatrice est une perle. Tout de même, qu’est-ce qu’on rirait!

Tout ça pour dire que quand on me demande comment vont les jumeaux, il me fait plaisir de répondre : « Les jumeaux sont en pleine forme! Tu ne devineras jamais ce qu’a dit Antoine de son frère en se levant se matin. « Jolien, bisous, Rosalie! ». C’est Papa au Carré qui est fier de son gars! Puis est-ce qu’on t’a dit qu’on les habillait pareils pour Halloween, ça va être tellement comique de voir les voisins essayer de trouver celui qui a le plus de bleu… On avait penser déguiser Julien en Antoine, Charlie en Julien pis Antoine en chat, mais Charlie aime pas le bleu… Et bla, bla. bla… »

lundi 18 octobre 2010

De l'ourse ou de la bernache?


C’est tellement beau dehors, on dirait que les arbres irradient de la lumière. Pourtant à chaque automne, on dirait que mon énergie se sauve avec les feuilles qui tombent. Faut ajouter qu’on ne l’a pas eu facile dernièrement. Rien de majeur, simplement une suite de détails agaçants, souvent causés par les distractions amenées par le fatigue accumulée. Seulement, une distraction mineure peut parfois prendre des proportions démesurées quand elle nous amène par deux fois en trois mois à l'urgence en priorité 2 (intégrité d'un membre en jeu) ou qu'elle nous fait négliger de constater que nos enfants sont assez vieux pour renverser la commode à 5 tiroirs sur eux.

Je sais que je me plains le ventre rempli puisque tout reprend sa place, tranquillement. Comme mon sinus performé par l’extraction de ma dent de sagesse, qui s’est enfin refermé la semaine dernière. Le bout du pouce de Pascal qu’il a réussi, par je ne sais trop quel miracle, à conserver. Mon propre doigt, qui retrouve doucement sa mobilité. Les meubles des jumeaux qui sont maintenant solidement fixés au mur. Les garçons, qui sans manifester d’intérêt pour leur petit pot, n’en continuent toutefois pas moins d’accumuler les progrès au quotidien. Jusqu’à leur éducatrice qui nous répète souvent que nos petits clones sont tellement bien élevés (ça paraît que c’est pas elle qui leur donne leur bain!).

Mais en octobre, rien à faire, je tiens plus de l’ourse qui s’apprête à hiverner que de l’écureuil qui s’active partout avec ses noix… Tiens, tiens, peut-être serait-ce le temps de me transformer en bernache et de magasiner une petite migration vers les Bermudes?

vendredi 8 octobre 2010

Pourquoi Maman au carré?

En fait au début, j’avais tout préparé pour que nous devenions papa et maman Bis. Bis comme dans encore, ou bien deux. C’est mon beau-frère qui nous appelle comme ça depuis que nous avons appris «qu’il » s’écrirait en fait au pluriel. Je trouvais ça plutôt mignon et étais même prête à publiciser mon blogue quand j’ai googlé mon nouveau nom. Oh la bonne idée! Comme plusieurs choses sur la toile, ces deux simples mots mis ensemble ne renvoyaient qu’à des sites pour adultes, bis semblant avoir perdu sa fonction première pour ne s’appliquer qu’au terme bisexuel. Eject ma nouvelle identité, trop ambiguë!

Après plusieurs jours de torture de méninges, j’ai pensé à Maman au carré qui a immédiatement subi avec succès le test Google. Je n’étais pas certaine au début, mais j’ai ensuite été séduite par le raisonnement mathématique suivant. Que ce soit 1 à la deux, à la trois ou même à la neuf comme pour ma grand-maman, le résultat reste le même, une maman ne se multiplie pas, peu importe son exposant.

Malheureusement, on dirait que Maman au cube, ça sonne moins bien… En autant que ça ne devienne pas subitement Maman à la 4!

lundi 4 octobre 2010

Moi aussi je t'aime!

Les siestes sont de plus en plus difficiles depuis que nous avons changé de garderie, surtout pour Julien qui peut hurler en boucle: « Petit papa Noël, Antoine, non, Maman, peur musique », puis avec son frère, vider les tiroirs (bon ce n’est arrivé qu’une seule fois, d’accord!), courir dans la chambre, monter sur leur coffre à jouets pour observer notre si divertissante rue, sauter des matelas, le tout pendant plus d’une heure quand on n’intervient pas. On le sait, on a longtemps essayé de les laisser faire, ils s’endorment ensuite comme des bébés et peuvent dormir jusqu’à 17h30 si on ne les réveille pas.

Depuis une semaine, un élément nouveau s’est ajouté à la foire de l’après-midi et à la routine du soir. Pour comprendre, je dois vous expliquer qu’il faut vraiment faire très attention à ce que je souhaite! En juin, j’étais très fatiguée des corvées de couches et en avais plutôt marre de faire la vaisselle. Paf! C’est là que mon souhait m’est tombé sur la main sous la forme d’une énorme pierre. Dix points de suture et quatre mois plus tard, je suis plus… avisée quand on me demande ce que je veux. Bon d’accord, un œuf, bacon n’amènera fort probablement pas de conséquences fâcheuses en dehors de mon tour de taille, mais qu’en est-il de ce que j’avance sur mon blogue?

Je me cite. Le 2 janvier 2010, j’écrivais

Alors qu'Antoine ne dit presque jamais Mimi (maman) et encore moins Papoum (papa), il se promène fréquemment dans la maison en disant « nion nion nion » d'un air sérieux. Est-ce que c'est ce damné petit mot qu'il entend le plus souvent sortant de notre bouche? J'aurais préféré qu'il se dandine en disant « je t'aime » à tous ses toutous!

Eh bien voilà, nous sommes exaucés. Julien et Antoine passent maintenant une quinzaine de minutes avant chaque dodo à crier : « Je t’aimmmmmm papaaaaa, je t’aimmmmmm mamannnn! ».

Comment conserver son autorité dans ces circonstances? Comment ne pas dégouliner de fierté parentale à chaque soir? Comment… ne pas répondre?

vendredi 1 octobre 2010

Ouch!

Bon voilà, c'est fait! La dernière est partie ce matin et ça n'a pas été sans douleur...

Je parle bien sûr de la dernière dent de sagesse que j'hésitais à faire enlever parce que... Parce que quoi, au fait?

Je ne m'en suis souvenue qu'une fois la gencive à moitié engourdie et les instruments dans la bouche; je ne gèle pas bien!!!

Puis la dentiste a même ajouté que c'était la dent de sagesse qu'elle a mis le plus de temps à extraire. Joie, quand tu nous tiens!!

Les garçons ne diront plus seulement Papa bobo doigt? ce soir... C'est moi qui vais gémir Maman, bobooooo, bouche!!!