lundi 18 octobre 2010

De l'ourse ou de la bernache?


C’est tellement beau dehors, on dirait que les arbres irradient de la lumière. Pourtant à chaque automne, on dirait que mon énergie se sauve avec les feuilles qui tombent. Faut ajouter qu’on ne l’a pas eu facile dernièrement. Rien de majeur, simplement une suite de détails agaçants, souvent causés par les distractions amenées par le fatigue accumulée. Seulement, une distraction mineure peut parfois prendre des proportions démesurées quand elle nous amène par deux fois en trois mois à l'urgence en priorité 2 (intégrité d'un membre en jeu) ou qu'elle nous fait négliger de constater que nos enfants sont assez vieux pour renverser la commode à 5 tiroirs sur eux.

Je sais que je me plains le ventre rempli puisque tout reprend sa place, tranquillement. Comme mon sinus performé par l’extraction de ma dent de sagesse, qui s’est enfin refermé la semaine dernière. Le bout du pouce de Pascal qu’il a réussi, par je ne sais trop quel miracle, à conserver. Mon propre doigt, qui retrouve doucement sa mobilité. Les meubles des jumeaux qui sont maintenant solidement fixés au mur. Les garçons, qui sans manifester d’intérêt pour leur petit pot, n’en continuent toutefois pas moins d’accumuler les progrès au quotidien. Jusqu’à leur éducatrice qui nous répète souvent que nos petits clones sont tellement bien élevés (ça paraît que c’est pas elle qui leur donne leur bain!).

Mais en octobre, rien à faire, je tiens plus de l’ourse qui s’apprête à hiverner que de l’écureuil qui s’active partout avec ses noix… Tiens, tiens, peut-être serait-ce le temps de me transformer en bernache et de magasiner une petite migration vers les Bermudes?

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