mercredi 25 mai 2011

La fin du marathon


Avec des enfants, on sprinte souvent. Littéralement. J'ai d'ailleurs une image mentale hilarante de Papa au Carré courant à toute vitesse avec sur son épaule, un jumeau émettant Papaaaa mamaaaan, j'ai un ca... C'était il y a deux heures et je vous annonce confidentiellement qu'ils sont arrivés trop tard. D'autres fois, on essaie d'y aller mollo parce que la course n'arrête pas; réveils la nuit, trois brassées quotidiennes simplement pour contrôler l'épidémie, câlins non-rationnés et cuillères d'eau sucrée aux 15 minutes, bref (bien que ce le soit rarement), on marathonne.

On vient justement de finir deux semaines de marathon et je dois avouer que j'avais hâte d'avoir le temps de venir m'en plaindre un peu. Mes trois hommes malades en même temps, une évaluation stressante au boulot et le temps maussade qui garde les biens-portants à l'intérieur avec les contagieux, j'en ai un peu, (juste un peu!) ras le ciboulot, plein la casquette au-delà du pompom.

Pour être honnête, tout marathon a ses moments de gloire et les miens sont indescriptibles. Pas parce qu'ils sont inoubliables, loin de là. En fait, c'est simplement leur contenu scatologique qui m'empêche de publier la vérité. Tout de même, tentez de vous visualiser en extase devant une couche... propre. Blanche, intacte, immaculée! Vous vous dites, cette fois, c'est vraiment la fin et ce l'est! Après un coup d'oeil vers les voisins, vous exécutez seule une polka endiablée pour célébrer. Personne n'applaudit. Aucune médaille n'est passée à votre cou et vous n'en voulez pas. Par contre, vous envisagez brièvement de sortir l'appareil photo pour immortaliser la dite-couche...

Avant de conclure, je désire confesser une chose publiquement. Je ne suis plus capable d'entendre la musique des dessins animés préférés de mes fils. Vous savez, le seul moyen de les garder couchés et tranquilles plus de cinq minutes à la fois?

Les petits caractères incitant parfois plus à la lecture, je désire remercier ici les grands-parents des jumeaux qui, en se relayant, ont gardé un total de sept jours. Sans eux, nous aurions épuisé notre banque de congés et je serais sûrement en train de rouler des cennes noires à l'heure qu'il est.

samedi 14 mai 2011

Le contrôle de mon frigo


Ma mère sera maintenant un peu moins découragée de sa fille; j'ai lavé mon deuxième électro-ménager préféré.

Et il était plus que temps! Depuis quelques... mois (années?) (je n'ai décidément aucun orgueil), je ne lavais qu'une demie tablette ou un tiroir à la fois. Résultat? la moitié droite de mon réfrigérateur était étrangement plus propre que la gauche.

Une fois cette tâche accomplie et la porte refermée, j'ai eu l'impression étrange qu'une grosse étape de ma vie était à présent surmontée. Depuis des années que nous remettons plein de trucs au lendemain afin de tenter de conserver notre équilibre mental: quelques gros achats, l'entretien de la cour, les sorties et le ménage bien sûr! Avec, en tête d'une longue liste, celui du frigo.

Un monde de possibilités s'ouvre aujourd'hui à moi. Quel sera mon prochain défi? Le tiroir à bas? Bof, ne soyons quand même pas trop ambitieuse. Les moumous sous le lit? Mauvais défi, je n'y suis jamais arrivée, même avant les jumeaux. Voilà, j'ai trouvé! Rapporter mes livres de bibliothèque à temps.

Oui, j'ai enfin repris le contrôle de mon frigo! Quelle sensation bizarre!

vendredi 13 mai 2011

Jumeaux, gastro, dodo

Eh oui! Le titre dit tout et vous comprendrez pourquoi ce message n'est accompagné d'aucune photo. C'est Julien le coquin qui nous a attrapé ça je ne sais où.

Mercredi matin, je me lève, enthousiaste et avec quelques minutes de retard (c'est en général la seule raison justifiant un quelconque enthousiasme matinal chez moi). Les garçons étant anormalement calmes, j'en profite, luxe suprême, pour exécuter mes ablutions à vitesse normale. Quand j'entends Julien me décrire l'état de son lit... Oh my! J'ai tout d'abord le réflexe de nier (c'est pas ce que tu penses, seulement une indigestion), puis de marchander (si je le nettoie bien, ça passera tout de suite), la colère (tiens, maudits draps sales! double dose de détergent pour vous, ça vous apprendra!), rien n'y fait et après une brève déprime (on en a pour combien de jours!?!), je me résigne (oui, c'est pour une suppléante svp?).

Vient ensuite une matinée digne d'Exorciste (je vous épargne les détails). En après-midi, les grands-parents se chargent de lui pour que je puisse aller travailler (me reposer!). Le (chouette!) symptôme numéro deux ne commence à se manifester qu'en soirée, mais ouf! quelles manifestations! Ma laveuse en avait pris pour son rhume le premier matin, croyez-moi, la soirée et le lendemain ont bien failli l'achever, la pauvre. Vous avez bien lu. En cette période critique, notre électro-ménager préféré fait entendre des bruits plutôt suspects.

Je croise les doigts pour que ce ne soit pas une transmission humain-machine de cette horrible Fidèle Gastro.

Je t'aiiiiiiiiiiiime, laveuse à linge!!!! Ne me laisse paaaaaaaaaaaas!!!!!!

dimanche 1 mai 2011

Officiel: le printemps est arrivé


Un trille rouge, découvert ce matin pendant qu'Antoine et Julien couraient un peu partout derrière la maison.