dimanche 31 mars 2013

Journée cuisine

En plus c'est beau!
1h00 AM

Puisque, de toute façon il faut cuisiner pour manger, j'ai un jour décidé que j'aimerais ça, préparer de la bouffe.

Heureusement d'ailleurs, parce qu'avec toutes les restrictions santé et les allergies que cumulent la famille au Carré, mieux vaut nous tenir loin des préparations commerciales de l'épicerie. Et avec la quantité de nourriture que les jumeaux ingurgitent depuis quelques temps, je réalise à quel point je serais malheureuse si je n'appréciais pas les nombreux moments passés derrière les comptoirs.

Même si j'adore lire des livres de cuisine, c'est très rare que je suive les recettes proposées. J'aime mieux en combiner deux ou trois, me promener sur la toile, changer les ingrédients, en ôter ou en ajouter. Si bien que le résultat final n'a souvent plus rien à voir avec ce qui m'avait inspirée au départ. Il faut dire que peu de choses me dérangent autant que de jeter de la nourriture parce qu'on n'a rien trouvé à en faire...

Par exemple, en février, j'avais fait du Canard au fruits et à l'Amaretto pour ne pas perdre mes pommes, mes pruneaux et mes abricots. Après avoir complètement détruit ma mijoteuse, cette journée-là, j'avais également préparé un bouillon de canard avec la carcasse et les légumes et les épluchures que j'avais sous la main. J'utilise en ce moment même le résultat décongelé pour préparer une soupe au carotte, gingembre et bouillon de canard. L'odeur qui me titille les narines en ce moment est indescriptible! Comme un morceau d'enfance avec une pointe d'Asie.

Un peu avant, pour souper, j'avais préparé un Poisson au cari jaune en doublant ce que je pensais être de généreuses portions. Mes hommes et moi avons tout fini, il ne reste plus rien! Sole, lait de coco, cari jaune, poivrons, échalotes, citronnelle, ail, gingembre et une pincée d'amour! Voilà, vous savez tout. Plus besoin de vous précipiter sur la bouteille de ketchup pour faire ingurgiter du poisson à votre marmaille! Petite confession toutefois, j'avais choisi cette recette afin de sauver un restant de lait de coco. En l'ouvrant, quelle déception, je m'y étais prise trop tard, c'était suri et j'ai dû ouvrir une nouvelle boîte ce qui veut donc dire que j'ai encore des restants!

Et la grande finale de ce soir: Pain au chocolat et bananes! (Okay, je l'admets, je n'ai pas pu m'empêcher d'ajouter des noix sur le dessus, de mettre un peu plus de bananes et d'oeufs que suggéré, ce qui fait que mes pains ne sont toujours pas cuits...) Il m'amène d'ailleurs à ma questionner sur mes talents en économie culinaire. Pour sauver quelques sous (et par principe), je congèle régulièrement des bananes afin de les utiliser ensuite dans mes recettes de muffins ou de gâteaux. Seulement voilà, l'offre dépasse souvent la demande, je me retrouve, comme maintenant, avec une douzaine de bananes dans le congélo et je finis par préparer un dessert chocolaté. La qualité du chocolat étant à mes yeux primordiale pour réussir mes recettes, mes pépites finissent par coûter dix fois plus cher que les bananes que je sauve du compost...

Bon d'accord, on se régale, c'est le principal!
Les oeufs ont éclos, les lapins se sont sauvés dehors!! Vite, vite!




Joyeuses Pâques!!!

vendredi 29 mars 2013

Dualité mère-enseignante

 Ma double inconstance...

Dernièrement, c'est avec un petit malaise que j'ai constaté que comme maman, je n'applique pas toujours ce que j'attends des parents de mes élèves.


Maman au Carré à la garderie: Ah peanut! J'ai encore oublié de ramener vos salopettes de la maison!

Maman au Carré à l'école: Gontrand, où sont tes salopettes? Si tu veux jouer dans la neige, tu as besoin de tes pantalons de neige.

Maman au Carré à la garderie: Julien, où est ta belle veste bleue?? Pas encore dans les objets perdus, j'espère? Je pense que maman n'avait pas écrit ton nom sur l'étiquette.

Maman au Carré à l'école: Wow! C'est incroyable de voir la montagne de beaux vêtements non-étiquetés qui se retrouvent dans les objets perdus!

Merveilleuse éducatrice des jumeaux: Euh, Madame au Carré, je voulais juste vous dire que les mitaines d'Antoine ne sont pas assez chaudes, il a toujours les doigts gelés pauvre ti-loup.

Maman au Carré à l'école: Mais voyons les gars, être en sixième année, ça immunise pas contre le froid, mettez vos tuques!!

Merveilleuse éducatrice des jumeaux: Euh, Madame au Carré, est-ce que ce serait possible de nous rapporter vos intentions de présence pour le congé pascal de lundi prochain? On en aurait besoin pour les prévisions d'effectifs...

Maman au Carré à l'école: Eugénie, pourrais-tu m'expliquer pour quelle raison le message que j'ai écrit à Papa/Maman n'est toujours pas signé après trois semaines et quatre rappels???






mercredi 27 mars 2013

Faux fossiles

J'adore les ''pourquoi?'' de mes enfants. Et les ''qu'est-ce que ça veut dire?'', les ''c'est quoi un?'', et autres questions de petits de quatre ans. J'arrête alors ce que je fais (à moins d'être au volant!) et je prends le temps de répondre. C'est sûrement mon petit côté professeur. À moins que ce ne soit le fait que ce sont mes premiers cocos...

Malheureusement, c'est plutôt rare qu'Antoine et Julien posent des questions en spirale (si on enlève celles reliées à la mort et au ciel). Puis, à toujours prendre le temps d'expliquer, forcément, ils en viennent à répondre eux-mêmes aux questions de leur jumeau. Dimanche soir, j'étais donc enchantée d'avoir enfin une question un peu complexe à me mettre sous la dent...

Antoine: Maman, c'est quoi un faux-cil?

Maman au Carré: (C'est un truc vraiment agaçant. D'ailleurs, je ne comprends toujours pas comment on peut en porter volontairement, mais ça, mes fils, on en rejasera dans quelques années... en même temps que... d'autres petites choses) Bien, tu sais ce que c'est un vrai cil?

Antoine et Julien: Euh... non. 

Maman au Carré: Autour de tes yeux, tu as des cils, de petits poils qui protègent tes paupières. Un faux-cil, ce sont d'autres petits cils qu'on colle sur les yeux pour les rendre plus jolis, un peu comme du maquillage.

Antoine: Mais non, maman, c'est pas ça des fossiles de dinosaure!

lundi 25 mars 2013

Ils étaient tous mes fils

Trop chouette l'affiche, vous ne trouvez pas?


Plus que six petites semaines à attendre avant d'avoir la chance d'assister à l'excellente production du printemps du Théâtre St-Bruno Players! Menée de main de maître par l'incomparable Pierre Guimond, vous apprécierez cette excellente mouture chez les comédiens, ce parfait équilibre entre expérience, talent et nouveauté.

On se procure des billets en cliquant ici, ou en téléphonant au  450-441-8496.

Des billets sont également en vente au Jean-Coutu de St-Bruno de Montarville et au Centre Marcel-Dulude.


samedi 23 mars 2013

Mea culpa à l'hiver

Le plus tôt l'hitemps, le plus loin le printemps!
J'aimerais ici, et de façon officielle, m'excuser  auprès de l'hiver. Je l'avoue, j'ai bêtement cru que tu nous abandonnais lâchement au profit d'un hitemps (aka prinver) assez moche merci. J'avais tort, je l'avoue le plus humblement du monde.

La magnifique tempête qui nous est tombée dessus mardi et mercredi a prouvé qu'il y avait encore de l'espoir.

Tenez, depuis que je vous ai écrit ceci il y a neuf jours, je suis même allée faire du snow, de la raquette, du ski de fond et une promenade dans mon parc national préféré. Comblée je suis, comme dirait un célèbre sage.

Je suis à présent psychologiquement prête, amenez-en des hitemps, on a un garage à rénover!

mercredi 20 mars 2013

Spendeurs et misères de l'écriture

Évolution: de 1989 à 2013...
Le deux centième message, c'est lui. J'ai du mal à y croire. Un peu comme lorsqu'à quatorze ans, j'étais arrivée à remplir toutes les pages de mon premier journal intime. À l'époque, les mots comme les sujets me venaient au fur et à mesure que je rédigeais. Pas de touche Retour, puisque j'écrivais d'un trait et directement au stylo, bien sûr. Quelques ratures ici et là, la plupart pour corriger les fautes. Sans grande censure, j'y parle vraiment de tout et de rien. Le journal de mes 12 à 16 ans est un vide-poche de l'esprit, un instantané de celle que j'étais à l'époque. Puis, jeune adulte, j'y lis de grandes réflexions sur la vie, mes espoirs, mes craintes, mes frustrations... Aujourd'hui, j'apprécie prendre le temps de réfléchir à un sujet pendant la journée, puis le soir, m'asseoir et le rédiger. En fait, je ne me leurre pas, la moitié du plaisir est à présent dans la réflexion qui m'amène à écrire, tout l'inverse du journal de mon adolescence.

La forme du journal personnel, nul n'en sera surpris, a commencé pour moi après la lecture du Journal d'Anne Frank. Un peu délaissée durant mes années d'étudiante, au profit de nouvelles ou de travaux universitaires, c'est grâce à mon blogue que j'ai renoué avec le style il y a déjà un peu moins de quatre ans... En fait, plus j'y réfléchis, plus je trouve qu'il ne devrait rien y avoir de surprenant à ce que je vous aie écrit 200 billets depuis mes débuts. Ce qui est étonnant, c'est plutôt que j'aie réussi à surmonter ma pudeur et à les publier.

Dans le passé, rares étaient les personnes à qui je faisais lire mes écrits. Et encore, je triais soigneusement ce que je montrais. Aujourd'hui, j'affiche plutôt une tendance maladive à surcorriger et une censure frisant l'extrême, surtout considérant que je ne vous relate rien de ma ''trépidante'' vie nocturne, me concentrant ''seulement'' sur  les dernières frasques de ma progéniture ou sur mes plus avouables gaffes et encore! sous pseudonyme. Il faut quand même comprendre qu'à l'âge qu'ont mes jumeaux, on (mis pour la société) commence à attendre de moi que je redevienne la super-woman que j'étais avant de tomber enceinte, avec en prime la cuisine bio et les bricolages recyclés. Et j'en suis encore loin, plus proche de Gaston Lagaffe que de la maîtresse de maison idéale! Ajoutons que les garçons commencent à développer une personnalité plus stable, dont ils conserveront sans doute des traces à l'âge adulte. Je me vois mal vous faire rire avec leurs côtés colérique, sensible ou têtu. Et si mes futures brus tombaient sur mon blogue dans vingt-cinq ans et qu'elles leur jetaient à la tête que même petits, ils avaient une tête de mutant affecté par les gaz de schiste ou que leur caractère est digne de la star internationale Éric Salvail, tel que consigné par leur mère quand ils avaient quatre ans? 


Censure familiale oblige, je parle donc de plus en plus de moi et de moins en moins des jumeaux. C'est je trouve, à la limite du narcissisme et plus ou moins intéressant... 

Ce soir, je suis pour la première fois allée au Club d'écriture de ma ville, où j'ai pris plaisir à écrire sans le traditionnel ''je'' qui accompagne chacun de mes textes depuis trop longtemps. C'est... comment dire... reposant. Oui, reposant pour l'esprit de se mettre un peu de côté pour adopter le point de vue d'un personnage. 

Mais n'ayez crainte, chers lecteurs, presque un quart de siècle à consigner mes réflexions, c'est une habitude difficile à perdre. Et de la même façon que je n'ai jamais arrêté d'écrire au stylo, je n'ai pas du tout l'intention de délaisser ce blogue. Après tout, les rénos de ma maison sont loin d'être finies! 



dimanche 17 mars 2013

La maison des bonbons


Depuis quelques semaines, nous étions dans une période ''rénos-soft''. Nous en restions à la petite finition ou la planification. Je soupçonne Papa au Carré d'avoir attendu que son propre papa revienne de vacances pour entreprendre plus vaste chantier. 
 
Hier donc, comme nous avons amorcé le dernier droit pour terminer la salle de jeux, j'ai vécu une rechute de réno-phobie. Mentalement, j'étais prête à la guérison, ouverte à la joie de vivre sur un chantier, à l'allégresse que procurent les coups de marteau et la sérénité qu'apporte... je suis à court d'idées pour illustrer l'ironie de mes propos, mais voilà, vous aurez compris que je tentais d'aborder ces nouvelles rénos de façon positive. Seulement, après quelques heures de... paix intérieure, Papa au Carré et Grand-papa4 ont découvert un tuyau qui fuyait. Nous voici donc privés d'eau depuis hier. Quelqu'un connait un bon thérapeute spécialisé dans le traitement des phobies??

  
Prenez votre temps pour me répondre, puisque j'ai déjà trouvé une thérapie compensatoire. Malheureusement, il se pourrait qu'elle empêche éventuellement le port de mon merveilleux nouveau bikini turquoise en élargissant indûment mon postérieur. Mais que ne ferais-je pas pour retrouver ma paix d'esprit? Quand il s'agit en plus de faire plaisir à mes enfants, alors là, je suis au rendez-vous!

C'est donc Chez Pain D'épice, la maison des bonbons que nous sommes allés combattre mes démons intérieurs. Cette boutique est un vrai plaisir pour les sens; des bonbons colorés partout, l'odeur du chocolat, les douceurs à goûter que distribue généreusement la propriétaire. Les jumeaux avaient les yeux ronds comme des billes à force de chercher les meilleurs bonbons pour remplir leur sac. Ils avaient pour la première fois apporté leur petit cochon et ont payé avec leurs propres sous. Julien (je suis tellement fière de mon écolo-jumeau) avait même prévu un sac pour contenir ses bonbons. Et dire que sa maman oublie une fois sur deux!

Nous en sommes ressortis enchantés tous les trois, la glycémie dans le tapis mais prêts à affronter monstres sous le lit pour mes fils et imprévus liés à notre chantier pour moi. Et croyez-moi, dans les prochaines semaines, avec la salle de bain du sous-sol qu'il faut refaire de A à Z, j'aurai sûrement maintes raisons plus que valables pour m'initier à chacune des saveurs que vous voyez sur la photo du haut...

jeudi 14 mars 2013

Mélancolie de fin d'hiver...

Regardez ce que l'hitemps a fait de Bonhomme!
Le prinver ou l'hitemps, je ne sais trop comment nommer la chose, mais il en est une de claire, je n'aime pas beaucoup cette saison au Québec. Je sais d'expérience qu'en Irlande en ce moment, c'est le paradis des narcisses, l'arrivée des bourgeons et le royaume du gazon éternellement vert. Ici, c'est encore trop tôt pour le vélo, le ski de fond est terminé, les patinoires ont complètement fondu, les habits d'hiver des enfants sont à laver presque chaque jour à cause de la cour boueuse du CPE, l'immense lac de neige fondue qui entoure l'école où je travaille n'a jamais semblé aussi attirant aux élèves et, comme aujourd'hui, le mercure nous nargue régulièrement en replongeant de plus belle sous le point de congélation.

Antoine et Julien s'accommodent comme à l'habitude de tout et semblent penser que leur anniversaire (juin) arrivera dans quelques jours, annonçant l'ouverture de notre piscine et l'arrivée des feuilles dans les arbres... Bien non, les cocos, il faudra encore passer par de nombreux redoux et gels avant de sortir vos vélos, avant que je puisse enfin me salir les mains dans la terre et commencer mon combat contre les mauvaises herbes!

Une dernière petite virée de snowboard est prévue demain soir, question de dire adieu à l'hiver avec panache. Les conditions seront sans doute atroces, mais sachant que c'est la dernière fois, j'en profiterai avec plaisir! Et, en attendant le premier pissenlit, pour dépenser mes énergies, j'imagine qu'il ne me reste plus qu'à prendre des marches en zigzaguant entre les trous d'eau...

P.S. du vendredi soir. Belle granuleuse travaillée sur fond glacé. Conditions idéales pour moi, je retire humblement ce que j'ai dit à propos des conditions atroces.

lundi 11 mars 2013

Disney's Magic Kingdom

Une journée idéale, juste pour nous... et quelques autres visiteurs!


Oui, nous sommes allés passer une journée dans l'incontournable monde de Mickey.
Trois heures de route le matin, avec les bancs d'auto installés collés l'un sur l'autre sur le siège arrière de notre Elantra de location. On avait l'air de parents amateurs, comme si après quatre ans avec des jumeaux on ne savait pas comment ça allait se terminer! Seule anicroche d'une journée autrement parfaite!

Espèce rare à Disney World: pancarte indiquant 0 minute d'attente!
Nous ne leur avions pas révélé notre destination, ce n'est qu'une fois la barrière traversée qu'ils ont compris... Les étoiles sont apparues dans leurs yeux, les petites bouches se sont arrêtées (pas pour longtemps, ce sont tout de même mes fils!), et surtout, ils sont devenus très, très sages!

Nous avons trompé les files d'attente grâce à nos bouteilles d'eau, nos sandwichs, nos ''fast-pass'' et nos collations. Malgré les milliers de personnes présentes, je n'ai pas du tout l'impression d'avoir passé la journée à attendre. Et avec un tout petit 22 C., personne n'a souffert de déshydratation. Par contre, je dois admettre que l'attraction principale à laquelle nous avons assisté demeure sans conteste... les toilettes.

En attendant les traditionnels feux d'artifice.
 C'est tout de même vrai que c'est le royaume des enfants. Chaque rouage est bien huilé, le personnel est plus que courtois, avenant et les attractions sont impeccables. Le spectacle de clowns auquel nous avons assisté (aux premières loges: les jujus installés comme il se doit sur des seaux renversés) m'a totalement conquise. Jusqu'aux touristes même qui partageaient leur joie d'être sur place à coup de ''Après vous mon cher! Mais je n'en ferai rien, allez-y, je vous en prie!" ce qui, au royaume des poussettes et des enfants tenus par la main, demeure essentiel à la conservation de notre propre sourire.

De retour au condo après minuit, les garçons affichaient encore une air béat lorsque nous les avons réveillés pour les conduire au lit... Une journée réussie, des souvenirs pour longtemps... (pour ce prix, on l'espère!)

vendredi 8 mars 2013

Fait froid dans le Sud!!

Trop froid pour la plage, on visite!
Hello!
Point fort du voyage selon les jumeaux: les alligators.
Café, palmes, palmiers, soleil; le bonheur!





















Tranchée pour contrer la marée!

Le vrai bonheur; observer son enfant jouer.

Début des Everglades.






Merci de nous prévenir!







                       

















  Conclusions:
- J'adore voyager avec mes enfants. Ils sont drôles, divertissants, curieux, sinon, c'est qu'ils dorment dans mes bras. Et ça, c'est tellement, mais tellement agréable!
- C'est bien de barbouiller ses enfants de la tête aux pieds de protection solaire, mais ce n'est pas une raison pour négliger son propre dos! Je dors sur le côté depuis trois jours...
- Puisqu'il a fait froid presque tout le temps, on en a profité pour visiter des zoos et prendre des marches dans des réserves fauniques. Le paradis pour mes deux petits fans de Diego, le sauveteur d'animaux!

dimanche 3 mars 2013

Florilège des mots d'Antoine


Je pourrais tenir un blogue contenant seulement les mots de mes jumeaux et j'aurais un commentaire hilarant pour chaque jour. Consciente de mon côté Maman-gaga, j'ai préféré noter tous ceux des deux dernière semaines afin de ne vous en accabler qu'une seule fois.Voici les dernières perles d'Antoine.

Éléonore, notre adorable voisine et gardienne, est venue garder les garçons lundi soir. Après les consignes d'usage, juste avant notre départ, voici ce qu'il nous répond pour montrer qu'il a bien compris.
-Et si Éléonore n'est pas gentille, elle va se coucher à sept heures et demie, hein papa??

-Non maman, je ne veux plus aller dans la télévision, je préfère garder les deux pieds sur terre.
(À regarder le petit écran, on se demande si ce n'est pas lui qui a raison.)

-Quand je vais être grand, je vais faire un petit bébé avec maman. Il va grandir, grandir, grandir pis on va le vendre au zoo.
(Je vous l'accorde, peut-être faudrait-il y voir, à ce complexe d'Oedipe, finalement!)

-Ma maman est professeur. Mon papa, c'est un travaillant. 
(On sait ben, un prof, c'est pas travaillant, ça s'amuse avec ses amis de l'école!)

À l'épicerie, devant une bouteille de rouge Yellow Tail ayant comme illustration un kangourou.
-Miam, maman, du kangourou!