jeudi 15 mai 2014

Le printemps est là

 Les signes qu'il est vraiment arrivé s'accumulent depuis quelques jours.


-La production (8 femmes) sur laquelle j'ai mis tant d'énergie est terminée.

-Les bulbes d'hyacinthes plantés à l'automne ont réussi à fleurir.

-J'ai garé ma voiture au soleil sous un arbre mardi et l'ai retrouvée à l'ombre le soir venu. Et ce n'était pas les rayons du soleil qui s'étaient déplacés, mais bien les feuilles qui s'étaient déployées en quelques heures. C'est fascinant ce qu'un mercure au-dessus de 20 degrés peut avoir comme impact sur la nature (et notre moral!) en une seule journée!

-Un oiseau qui crie: «Où es-tu, Frédérick, Frédérick?» s'est installé dans la cour il y a deux semaines. Pour être honnête, j'ai dit à mes fils que c'était ce qu'il sifflait, mais dans ma tête, c'est plutôt: «Cache ton cul, Frédérick, Frédérick!» Ah maman! Que m'as-tu montré là!

-À l'école, c'est l'effervescence des examens finaux, les coups de soleil du mois de mai qui décorent les petits joues, les enfants qui portent encore leur tuque à côté de leurs camarades en t-shirt.

-Nous avons soupé dehors au moins trois fois dans la dernière semaine.

-La rue bourdonne chaque soir de ti-culs en bicycles. C'est beau à voir, enfin notre quartier s'anime!

-Les voisins sarclent, raclent, nettoient leur piscine tandis que j'essaie de remettre les galets de rivière à leur place dans notre aménagement, de combattre les fourmis charpentières qui ont élu domicile dans un arbre centenaire et d'empêcher Antoine et Julien de piétiner mes pauvres petites pousses de vivaces.
 
-Mon compost n'est pas aussi volumineux que je m'y attendais. Par contre, à voir les écureuils obèses juchés dans les arbres, il n'y a pas lieu de réfléchir trop longtemps au problème! Et parlant compost, je suis heureuse de pouvoir dire qu'il est maintenant écologiquement autonome! Nous avons enfin installé un baril récupérateur d'eau de gouttière et c'est avec cette eau que je garde mes déchets de table à la bonne humidité. Enfin!



-On ne peut pas dire que notre pelouse pousse, par contre, il y a clairement des choses vertes qui poussent dans notre pelouse! Je crois que ce sont des violettes sauvages, elles sont très jolies au printemps et arrivent presque à me faire oublier qu'il faut encore tourber la moitié de la cour arrière bientôt.

-D'ailleurs, s'est emparée de moi une frénésie presque violente à l'égard des pissenlits qui n'ont pas été éradiqués l'année dernière. Ils n'y survivront pas, c'est un massacre et c'est mon compost qui en profitera!






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