lundi 13 décembre 2010

Incontournable Cardio-Poussette

Plusieurs événements ont récemment fait en sorte que je me remémore les premiers mois avec les jumeaux. En général, la plupart de mes souvenirs tendent à évacuer les côtés plus négatifs, pour se concentrer sur les moments agréables avec une exception toutefois; la première année des garçons. Tentative d’explication : les moments tendres y sont trop entrelacés à la fatigue et autres problèmes. Comme ce blogue se veut une ressource pour les parents de jumeaux, je le préfère positif et rempli de ressources, exit donc mes doléances. Je vous parle donc aujourd’hui de l’activité qui m’a le plus aidée à me remettre sur pieds : les cours de Cardio Plein-Air.

J’ai commencé quand les garçons avaient deux mois et demi et venaient tout juste de prendre le sein à temps plein. Éprouvée par mon HELLP syndrom et le cocktail de médicaments qui l’avait accompagné, je n’arrivais toujours pas à courir, mes muscles semblant tétanisés et faits de plomb. Treize mois plus tôt, j'escaladais le Kilimandjaro (5895 mètres, c'est pour me vanter!) avec Pascal et à cette époque, je traînais les pieds comme si j'y étais encore. Heureusement, notre groupe a eu la chance de tomber sur Mélanie, la propriétaire de la franchise, tout sourire et si enthousiaste que nous n’avions qu’une envie, bouger avec elle.

Josette et moi avions souvent croisé des groupes de gens qui faisaient du Cardio PleinAir dans le parc Angrignon, automne, printemps ou hiver avec le même bonheur. J’avais eu l’intuition que c’était fait pour moi et j’avais bien raison. J’ai commencé la session d’automne sur les fesses et je l’ai terminée dans une forme exemplaire, la petite sueur sur le front et la fierté gros comme ça à bout de bras.

Les cours se déroulent dans un parc et alternent marche (ou course) rapide et exercices musculaire et aérobique. L’entraîneur rectifie immédiatement tout mouvement mal exécuté parce que les groupes sont réduits à un maximum de 15 personnes. Complètement à terre à mes débuts, en très grande forme à la fin et traînant comme un boulet un mal de dos perpétuel, je suis la preuve que ces cours s’adressent à tous, peu importe notre niveau de forme physique ou le nombre de bébés que nous poussons devant nous.

Un seul bémol dans mon cas, le montage et le démontage de mon chariot avant et après chaque cours. Disons que lorsque j’avais la chance de pouvoir me rendre à vélo, je pédalais avec joie, même si ça signifiait devoir arriver un peu plus tôt pour allaiter, arrêter quelques minutes ou bien faire l’exercice de la planche tout en donnant le sein à Antoine et Julien.

Bref, une excellente activité pour les mamans en congé de maternité. Sortir de chez soi deux fois par semaine, prendre du temps pour nous en bonne compagnie et s’activer le cardio en pleine nature, c’est un must quand on est confrontée quotidiennement aux couches odorantes, à la purée et à des montagnes de vêtements à gérer.

2 commentaires:

  1. Je considère également avoir été une maman active avec mes enfants (mes jumelles et mon garçon). Je trouve ca bien que tu en parles sur ton blog, parce que même si ca prend parfois un coup de pied au derrière pour préparer les enfants, ca fait tellement du bien de sortir. Les gens que je croisais m'ont souvent dit que j'étais courageuse, mais ca n'a rien à voir. Pour moi, c'était de rester toute une journée dans le salon qui affectait mon moral!

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  2. C'est vrai que ça fait toujours du bien de sortir et c'est tellement important de le faire, peu importe que nos enfants aient quatre mois, quatre ans ou bien vingt!

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