vendredi 25 mars 2011

Caféïnomane


Bonjour, je m'appelle Maman au Carré et je suis caféïnomane.

Si vous connaissez une association quelconque qui peut m'aider, je suis preneuse. En échange, je m'engage à vous révéler à les meilleurs endroits pour un café, service au volant sur des kilomètres à la ronde.

Ne riez pas, c'est vraiment handicapant. Quand on a un problème de dépendance au café, les réveils sont extrêmement difficiles ce qui nous amène à engloutir des litres de café pour arriver à fonctionner. Vient ensuite le petit coup de barre de l'après-midi qui, si non-arrosé lui-même de son demi-litre de caféine, prend des proportions insoupçonnées. Et après le souper, devinez qui a de l'énergie à revendre et est incapable de s'endormir? Oui, Bibi.

Et rebelote le lendemain. Vous observez à quel point le cercle auquel j'ai à faire face est vicieux?

Papa au Carré a secrètement tenté de diminuer la quantité de café avec laquelle il prépare mon indispensable breuvage matinal. Peine perdue, je l'ai remarqué alors même que je passais devant le premier Tim Horton qui jalonne ma route, chaque cellule de mon corps occupée à faire un sit in en pointant l'entrée du restaurant convoité.

J'ai tenté de me convaincre que je pouvais vivre sans. J'ai tenu deux jours.

Enceinte, j'avais réussi à descendre à une seule tasse par jour. J'étais vraiment fière de moi. Puis, les premiers mois après l'arrivée des jumeaux étant ce qu'ils sont, je distinguais à peine le jour de la nuit, alors ne vous imaginez pas que j'ai compté le nombre de café que j'engloutissais chaque jour!

Conséquence de mon allaitement? J'ai bien peur que nos garçons ne deviennent eux-mêmes caféïnomanes. Vous devriez voir la vitesse avec laquelle ils grimpent sur la table dès qu'une tasse de café y traîne! C'est à croire que même le lait maternel peut finir en moka si on n'y prend pas garde!

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