vendredi 15 avril 2011

Une quatrième sorte de câlin


Chez les Au Carré, il existe les bébés cornichons, les mamans cornichons et les papas cornichons. Les bébés brocolis, les mamans brocolis et les papas brocolis. Les bébés spaghetti, les mamans spaghetti et les papas spaghetti. Et on continue comme ça pour tout ce qui sort du frigo pour atterrir dans leur assiette. Évidemment, quand il est question de nourriture, les jumeaux veulent immanquablement des papas cornichons, des papas brocolis, des papas biscuits au chocolat et de petits bébés avocats. Ensuite, ils s'inventent des histoires à table et les morceaux de nourriture s'animent pour se transformer rapidement en marionnettes à vue si on n'y met pas de holà.

Cette semaine, ils ont poussé la créativité jusqu'à demander des bébés câlins, des mamans câlins et des papas câlins (ceux qu'on fait en grognant et en serrant fort, fort). C'est tout mignon. Puis ce soir, à court de raisons pour prolonger l'heure du coucher, Julien a proposé qu'on se fasse un frère câlin... Ne sachant pas ce que c'est pour lui, et ne voulant surtout pas courir le risque de décevoir mon fils, j'ai tenté quelque chose à mi-chemin entre le maman câlin et le bébé câlin. Je crois qu'il a été satisfait puisque je n'entends plus un son. (Bon, ok, c'est peut-être aussi parce que j'ai couché Antoine en bas, je l'admets.)

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