dimanche 3 avril 2011

Non pas!


Je ne peux pas croire qu'on a déjà pensé être déjà sortis de la période du Non...

Mais non! Alors qu'avec Antoine, tout allait comme sur des roulettes depuis toujours et que Julien semblait sorti de cette fameuse période, paf! depuis quelques semaines, Antoine s'est soudainement mis à avoir des crises de larmes pour un oui, un non, un peut-être, un cri de corbeau, une mitaine déplacée de quelques micro-millimètres, un sourire, une grimace, la couleur de sa fourchette... (Bref, j'explique mais, si vous avez des enfants normaux, vous n'avez pas besoin de ma liste. Ah non? Ah bon. Mais ne m'en parlez pas avant une bonne année. ) Évidemment, Julien a rechuté et, sans nous ramener son interprétation magistrale de la danse du bacon, est maintenant passé maître dans le subtil tremblement de la mâchoire inférieure, sensé émouvoir ses interlocuteurs.

Ce matin donc, j'emmenais mes deux jumeaux rencontrer les jeunes membres de la troupe de théâtre de Tati Phanie, la marraine d'Antoine. Je leur avais passé une belle petite chemise et, découragée par la négligence de leur coiffeuse, avais tenté de discipliner les mèches rebelles à l'aide d'un peu de mousse. Je pensais ensuite bien faire en leur donnant congé de tuques. Non. Non pas. La crise. La cata. La différence entre maintenant et il y a un an est tout de même frappante. Quand c'est terminé, ils s'arrêtent net, disent: ''Maman, Julien bien pleurer?'' et passent à autre chose.

Aujourd'hui, dans l'auto, je me suis bien amusée quand j'ai entendu mon fils ajouter:

-C'est fini la tuque, Antoine.
-Oui.
-C'est parce qu'aujourd'hui on a des cheveux, Antoine.

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