lundi 12 juillet 2010

Une journée de fin de semaine typique

Précédemment publié le dimanche 19 juillet 2009


Ce matin, les jumeaux m'ont réveillée parce qu'ils tournaient autour de la table du salon en poussant des cris de joie. Mignon, mais... je dors si bien le matin!!! Aujourd'hui, nous tentons de finir de poser les dalles autour de notre nouveau spa. Je m'occupe des enfants pendant que Papa au Carré va préparer le sentier pour que je puisse faire le motif avec les dalles (en béton imitation ''pierre'', vraiment très joli!).

Les garçons mangent maintenant dans leur chaise haute; quel gâchis ils réussissent à faire à chaque repas, ça m'épate à toutes les fois! Au moment exact ou les couches sont changées, les enfants de bonne humeur et les chaises hautes comme les bavettes nettoyées, c'est le moment d'aller placer mes dalles. Après en avoir posées quelques unes (et elles sont lourdes!), nous décidons qu'en fait, le sentier est trop large et que Pascal va tout simplement le ramener à des proportions plus modestes. Bon, mais heureusement que c'est lui qui le fait!

Dans l'après-midi, nous regardons le travail qu'il reste à faire pour les prochaines années...vertigineux, tout simplement vertigineux! La glissade à ajouter au module des gars, les deux paravents et le banc à mettre autour du spa, le terrain à clôturer pour limiter les élans de golf de nos ados voisins, les fenêtres à changer, les aménagements de plantes autour du spa à réaliser, la pelouse à semer et j'en oublie sûrement! Ça, c'est uniquement pour l'extérieur! Je me console; ça me donnera de quoi alimenter mon blogue! Disons que ce n'est pas demain que je devrai changer de titre!

Après avoir couché nos fils, je passe une heure à détourber un trou pour le remplir de la terre que creuse ma douce moitié avant de replacer la tourbe. Nous remplissons avec trop de terre; maintenant, ce n'est plus un trou, c'est un monticule! Bravo Maman au Carré Vraiment, bravo. Je me console en m'adonnant à ma nouvelle compulsion, semer du gazon''ombre intense" (l'ancienne étant le lavage des mains). Je me promène autour du terrain en cherchant des trous dans ma pelouse et j'y lance une petite poignée de semences... Nous avons un terrain plein de trous et un été idéal pour satisfaire mon obsession; même pas besoin d'arroser!

En entrant dans la maison afin de prendre les clés pour retourner chercher d'autres sacs de poussière de roches, j'entends Julien hurler, fort, dramatiquement fort, de douleur, de douleur intense. Je monte posément les marches de notre split level (comprendre: je me garroche dans les escaliers en courant), pour trouver le pauvre ti-loup un genou coincé entre les barreaux de sa couchette. Il nous faudra deux paires de bras, une barre de savon, bien des caresses et une longue tétée pour consoler Julien, puis une autre tétée pour calmer Antoine qui hurlait sa sympathie à l'égard de son frère pendant toute l'opération.

Le reste de l'après-midi se passe en préparatifs pour passer un petit dix minutes dans la pataugeuse. C'est qu'il faut mettre les gars en couches de piscine, réchauffer l'eau avec des bouilloires d'eau chaude (pincez-moi quelqu'un je ne peux pas croire que nous sommes le 19 juillet!), trouver des jouets et des serviettes, mettre un fils à l'eau, aller chercher l'autre... (euh une seconde! je ne peux pas laisser Julien tout seul dans l'eau!) (alors il faut réussir à...), convaincre mon chum de surveiller Julien, aller chercher Antoine pour finalement constater que celui-ci a plus envie de regarder son géniteur travailler que de se baigner. Ensuite, je dois reprendre l'opération inverse tout en évitant que les garçons se salissent et ce, en se passant de l'aide du papa qui est reparti chercher une autre dizaine de sacs de poussière de roches! Tant pis, ils se saliront, au pire, je les replonge dans l'eau.

De toute façon, c'est la journée des bains. Après le souper des petits mutants (ils préfèrent le brocoli aux framboises, allez comprendre!), j'annonce à Papa au Carré que c'est l'heure du bain. Le temps qu'il arrive, mes deux mutants se sont transformés en machines à pleurer et s'accrochent chacun à l'une de mes jambes. J'ose à peine imaginer ce que feraient des triplés! Nettoie, habille, allaite, couche les bébés, part les mobiles puis voilà, il est déjà 20h00, nous n'avons toujours pas soupé et nous sommes crevés.

Conclusions de la journée? Papa au Carré a utilisé 24 sacs de poussière et ça n'a pas été suffisant, il retournera au Rona Bibeau une quatrième fois demain. Vous vous dites: ''Au moins, ils ont dû aller dans leur spa pour relaxer!''.

Mais non voyons, on est bien trop fatigués!

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