D'abord publié le 17-05-10
Je sais que suivre les péripéties de mon compost peut sembler légèrement trivial, voire inintéressant en comparaison avec les tribulations fantastiques de ma progéniture. Détrompez-vous braves gens, et préparez-vous dès l'instant à des révélations choc!
Tel un Pasteur avec ses vaches, un Archimède devant son pommier, ou encore un Einstein jonglant avec ses neutrons, je conduis depuis trois ans, de fascinantes expériences avec mes déchets domestiques.
J’arrive tout juste du premier brassage du printemps où j’ai constaté la réussite totale et absolue du tas # 642 B annexé au tas #438 A. En d’autres termes, ce que je nomme plus prosaïquement mon compost lent est maintenant mature et prêt à l’épandage. J’avais cessé en juillet 2009 de nourrir mon bébé euh, le tas #642 B au profit du 438 A afin de tester ce qui se décomposerait ou pas.
Je devine que vous n’en pouvez maintenant plus d’attendre et ne voulant aucunement risquer d’avoir des lecteurs aux ongles rongés, je vous livre les conclusions incroyables auxquelles j’en suis arrivée. Tout, absolument tout a réussi à se décomposer. Je n’ai même pas eu besoin du tamis à compost de la fête des Mères! Tant mieux d’ailleurs puisque les garçons m’avaient en fait cueilli des fleurs et fait un magnifique dessin.
Les sacs de couches Moltex font de petites miettes blanches et les noyaux d’avocats les plus jeunes ont eu besoin d’être légèrement écrasés entre nos doigts, mais c’est tout.
Et maintenant, tremblez voisins et ville de Ste-Julie, les murs de ma prison à compost croulent sous les déchets domestiques parfaitement valorisés et une magnifique clôture entoure maintenant notre maison. Peu importe qui était le voisin délateur qui avait obligé Papa au Carré à l’enfermer, le compost de Maman Einstein au Carré reprendra bientôt sa liberté!
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