lundi 30 août 2010

Mon autre bout du bocal à moi


D'abord publié le 22-03-10

Jusqu’à aujourd’hui, je n’arrivais pas à me réjouir de l’arrivée hâtive du printemps. Et paf ! C’est arrivé tantôt ! Un petit youppi de rien du tout s’est frayé un chemin dans mon humeur.
Je dois bien admettre que la neige est presque toute fondue sur notre terrain. Mais ça a été long !!! (Pas aussi long qu’à St-Boniface, on s’en doute, mais quand même !) Je gardais toujours un minuscule espoir que l’eau d’érable arrête de couler et que le temps nous permette une dernière soirée de snow. Miais nion, comme dirait Julien…
En fin de semaine, nous avons commencé à préparer le terrain pour la clôture qui arrivera bientôt. Il faut admettre que nous avions négligé nos devoirs de banlieusards-propriétaires-terriens depuis quelques temps. Et en ce moment, on ne sait plus où donner de la tête ! Égaliser, arracher, couper, détourber. Hier. j’ai même surpris Pascal en train de jeter de la neige dans la rue pour la faire fondre plus rapidement. Je l’admets, sur le coup, j’ai eu honte. Très honte. Surtout que je me cassais le dos à essayer de démolir une petite butte pleine de racines quand je l’ai aperçu en train de jouer au parfait petit banlieusard avec sa pelle. Et il n’y allait pas avec le dos de la main morte, je vous en passe un papier ! Ok, je vais l’écrire, même si ça finit mal mon histoire. Il avait besoin de mesurer le terrain pour déterminer à quel endroit passera la clôture. Plate comme ça.
Bref, cet après-midi, les jumeaux et moi sommes allés surprendre leur papa qui s’échinait à arracher de modestes arbustes qui ne lui avaient pourtant rien fait. Ils ont couru un peu partout à l’arrière de la maison, excités comme des poissons rouges qui arrivent à un bout du bocal en se disant : Oh wow, comme l’autre bout de bocal a l’air tellement totalement inexploré ! Ils tombaient dans les feuilles mortes et y restaient, l’air de penser : Oh wow, une feuille morte non-analysée ! L’instant d’après, c’était le spa qui attirait leur attention, puis un woi (un oiseau) ou un wayon (un avion). Toujours de bonne humeur, toujours le sourire aux lèvres.
Papa au Carré et moi, on se regardait en se disant que nos enfants étaient tellement totalement beaux à voir et... que l’indispensable clôture nous permettra peut-être de tenir le coup d'ici la fin de l’été.

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