lundi 30 août 2010

Mes mignons bébés vampires

D'abord publié le 05-01-10

Depuis quelques jours, les garçons se disputent pour avoir le jouet de l’autre. En fait, j’allais écrire qu’ils se disputent pour des riens, mais je me mets à leur place, et c’est clair qu’un verre d’eau, ce n’est pas rien! Et pour ce qu’ils en comprennent, c’est peut-être la dernière petite auto aimantée de la création!

Quand leur père ou moi sommes dans les parages, on dirait que c’est encore pire. Un grondement que faute de mieux, nous qualifions de vampirique sort de leur petite gorge de bébé de 18 mois, puis ils se frappent ou s’arrachent sauvagement l’objet fétiche du jour. Bref, le yâble est aux vaches!

Mais hier soir, je les regardais faire en me demandant ce qui se passait dans leurs mignonnes têtes de bébés, pourquoi ils se fâchaient ainsi l’un contre l’autre et jamais contre nous, d’autres enfants ou bien contre des jouets. Je me souvenais aussi qu’Antoine m’a déjà mordu un sein jusqu’à y laisser des marques parce qu’il était trop content de se coller sur moi.

Comme tactique parentale d’ignorance des mauvais comportements, nous avions décidé d’accorder plus d’attention à la victime plutôt qu’à l’offenseur. Mais force est de constater que cela ne fonctionne pas bien pour certains comportements, dont les batailles de vampires. Je suis même dans l’obligation d’admettre que Pascal et moi ne sommes plus tout à fait les numéros un dans le cœur de nos enfants; voilà pourquoi notre géniale tactique ne donne rien quand les jumeaux cherchent l’attention de leur frère! J’en suis même venue à me demander si ça ne serait pas la raison pour laquelle ils n’aiment pas que nous les prenions ensemble sur nos genoux. Ils sont en fait jaloux… de moi! Pourtant, j'adorais quand ma mère nous lisait une histoire à mon petit frère et moi quand nous étions petits.

Suite à ces réflexions qui n’ont en fait duré que quelques secondes (puisqu’il y a déjà plusieurs semaines qui j’y pense), j’ai pris Antoine sur mes genoux et je l’ai obligé à regarder Julien pleurer.

Tu as fait de la peine à Julien parce que tu l’as frappé. Il faut que tu sois doux comme ça avec lui. Fais-lui un câlin pour t’excuser.

Antoine a alors pris son petit frère dans ses bras tout doucement et l’a serré contre lui. Et l’impensable est arrivé. Juju l’a à son tour enlacé et a même penché sa tête jusque dans son cou. C’était trop mignon!

Mais dorénavant, gare à vos cous quand vous prenez mes garçons!

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