lundi 30 août 2010

Dernier vaccins avant 4 ans... ouf!

D'abord publié le 18-02-10

Je reviens tout juste du CLSC ou les garçons ont reçu leur vaccin RRO et un autre truc… Oh comme la visite en CLSC n’est pas adaptée aux familles de jumeaux de 20 mois!

Je suis arrivée en tenant Julien par la main et en poussant Antoine dans sa poussette parapluie. J’ai disposé les jouets que j’avais apportés dans une aire de jeu scientifiquement dicté par mon instinct maternel puis, j’ai sorti Antoine de sa poussette. Au début, tout allait bien, ils se gardaient une petite gêne tout en explorant leur nouvel environnement. Mais ça n’a pris que quelques minutes avant que je n’aie à sortir mon arme secrète : les biscuits à la farine d’avoine que j’avais apportés pour m’acheter 5 minutes. Ensuite, l’infirmière nous a rapidement appelés alors que j’étais en pleine désorganisation à tenter d’empêcher Julien d’aller dans les bureaux, à rattraper Antoine avant qu’il ne sorte dehors, à ramasser nos manteaux et la poussette. Les jouets étaient déjà rangés, les garçons s’en étant désintéressés après avoir réalisé la vastitude possibilité des multiples recoins de l’endroit.

C’est l’infirmière qui a amené Antoine dans le bureau et l’a installé sur un petit tabouret… je crois que j’y serais encore sans elle. Quand ça a été le temps de préparer le bras de Julien pour les injections, le pauvre cœur s’est rappelé que ça faisait mal les piqûres et a commencé à se tordre et à hurler d’appréhension. Antoine s’est approché et a exigé d’être pris à son tour, ce que j’ai fait. C’est là que le vrai chaos a commencé. J’ai décidé d’allaiter Julien pour le calmer, et tant qu’à y être, j’ai allaité Antoine. Il se calmait instantanément mais dès que l’infirmière, pressée par ses prochains rendez-vous lui désinfectait le bras, il recommençait à hurler. Elle s’est dit que ça ne fonctionnerait pas et a suggéré qu’on appelle sa collègue pour venir nous aider. Piquée dans mon orgueil, j’ai pris les choses en main, ai remballé mes seins et lui ai expliqué qu’on n’aurait pas besoin d’aide mais qu’il faudrait entendre des enfants pleurer. Moi j’étais capable de tenir un bras, mais il faudrait qu’elle désinfecte et pique rapidement. Ce que nous avons fait devant Antoine qui pleurait à présent sans trop savoir pourquoi. Au tour de la troisième injection (la première d’Antoine), Julien regardait la seringue avec de grands yeux qui débordaient de terreur.

Aussitôt sortis de la salle, j’ai permis à Antoine de promener sa poussette et ai donné un jouet et un autre morceau de biscuit à Julien. Plusieurs autres enfants étaient arrivés dont une de l’âge des garçons, qui jouait tranquillement devant sa mère qui écoutait la télévision. J’essayais tant bien que mal de deviner quelle direction serait la plus dangereuse et fermais porte sur porte pour limiter la piste de course. Un autre père est arrivé et a simplement assis son fils d’environ 18 mois sur une chaise à côté de lui, pendant qu’il tuait le temps avec son cellulaire. Avec simplement un biberon pour remplacer la suce avec laquelle il était entré, on n’a pas entendu le petit cependant que les miens poussaient des cris de joie, de frustration ou des rires communicatifs.

L’infirmière qui avait fait mon évaluation quand je suis sortie de l’hôpital en disant que j’avais l’air « fragile » semblait bien découragée que je n’essaie pas de faire asseoir mes enfants. Puis elle se rappelait que j’en avais deux et tentait (mais sans succès) d’arborer un air plus compréhensif…

Je me suis dit, c’est vrai que je suis seule pour m’occuper de mes deux grouillants jumeaux, mais je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir mal de ne pas être assise avec eux à faire un jeu calme dans une salle d’attente si excitante!

C’est là que je me suis rappelée,mais 7 minutes trop tard, qu’il ne fallait attendre que quinze minutes avant que tout danger de réaction allergique soit écarté…

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