Les deux mots que nous avons le plus entendus dans les dernières années sont ‘’Bon courage!’’. Nous trouvons que c’est un peu inapproprié dans les circonstances puisque, dans la notion de courage, il existe un élément de choix. Parfois, il nous arrive donc de répondre qu'en fait, nous voulions en laisser un à la pouponnière mais que puisque nous sommes SI courageux, nous sommes repartis avec les deux...
mardi 27 décembre 2011
Joyeuses Fêtes!
Meilleurs voeux pour le temps des fêtes, chers lecteurs!
Les vrais rennes du Père Noël ont mangé toutes leurs carottes, maman!
Ce sont de méga cochons!
dimanche 11 décembre 2011
vendredi 9 décembre 2011
Vous n'y croirez pas...
Deux soirs plus tard, nous déclarions la disparition de Toutou-Rien.
Puis, des recherches plus poussées (j'y suis passée maître) pour remettre la main sur Toutou-Rien m'ont depuis permis de dénicher... Tipi.
Vous dire le sourire que j'ai vu dans le coeur de Julien! J'aime être une héroïne dans les yeux de mes enfants.
dimanche 4 décembre 2011
Ton bouh, je l'ai cherché mon fils
Lettre à mon fils. À lire quand tu auras 15 ans.
Mon cher enfant,
Tu es maintenant en mesure de comprendre beaucoup de choses. Tes trois ans sont depuis longtemps derrière toi et j'aimerais t'expliquer certaines choses de la vie.
Il y a déjà quelques années, tu étais très attaché à une doudou (un Bouh) que tu appelais Tipi. Ton frère avait nommé le sien Cacahouète. Vous les teniez contre vous pour vous endormir et, en théorie, deviez la serrer pour être rassurés lors des réveils nocturnes. Le tout ayant bien sûr pour but, de nous permettre de dormir tranquillement ton père et moi.
Comme la pratique allait rapidement le démontrer, vous étiez, ton frère et toi, imperméables à toute théorie de développement de l'enfant et nous réveilliez en pleine nuit uniquement pour que nous vous remettions vos Bouh entre les mains. La solution devenait le problème.
Ces Bouh, vous les avez traînés partout, vous les avez couverts de beurre de pinottes, de crème pour les fesses, de sécrétions de toutes sortes, vous leur avez fait des déclarations d'amour et des cabanes en blocs, vous en avez même rêvés. Puis Tipi a disparu. Il y a maintenant trois semaines qu'à chaque soir tu me demandes le coeur gros, de trouver ton Bouh.
Je te garantis mon fils que j'ai cherché partout. J'ai ouvert tous les tiroirs, suis montée sur un tabouret pour inspecter chaque dessus d'armoires, regardé sous chaque coussin, passé la main derrière chaque interstice, rouvert des boites de linges à donner et fouillé chaque coin sombre à l'aide d'une lampe de poche. Je ne l'ai pas trouvé.
Je crains donc fort de t'exposer à un futur déséquilibre de la personnalité si je ne retrouve au plus vite cet objet. C'est d'ailleurs la raison de cette lettre à travers le temps. Je t'assure que nous n'avons nullement voulu contrecarrer ton développement mon amour, et sommes certains qu'au moment ou tu lis ces lignes, tu es un adolescent parfaitement équilibré.
Mais juste au cas, sache aussi que demain, je veux la paix. On s'en va magasiner un nouveau Bouh. Tant pis pour tes traumatismes futurs si tu ne réussis ni à te détacher de Tipi, ni à t'attacher à la nouvelle doudou; j'abandonne officiellement les recherches.
En terminant, n'oublie pas qu'on dit ''non'' à la drogue et ''oui'' au soccer.
Ta maman qui t'aime
P.S. On laisse traîner des condoms dans la petite boite à gauche de la pharmacie.
P.P.S. Essaie d'attendre encore quelques années avant de m'avouer t'être servi.
lundi 21 novembre 2011
Un tannenfant sage
-Êtes-vous des enfants tannants, ou des enfants sages?
Leur demande la dame qui chapeaute une dégustation de frites à notre magasin grande surface favori.
-Moi je suis un tannenfant sage.
Évidemment, c'est Julien qui, déjà à trois ans, contourne les questions pièges avec panache!
Réponse de la dégustatrice (ben quoi? Julien n'a pas le monopole des néologismes!):
-Oui, c'est vrai qu'ils ont l'air de ça...
vendredi 4 novembre 2011
Chandail intergénérationnel
Vous voyez cette magnifique veste bleue remplie d'amour? N'a-t-elle pas l'air du dernier cri? C'est pourtant ma grand-mère qui l'a tricotée il y a... une trentaine d'année et ma propre maman qui l'a récemment réparée. Elle a d'abord été portée par mon frère, puis par les deux fils d'une amie de mes parents. Quand mon frère a eu mon adorable neveu, elle l'a ensuite tenu au chaud pendant quelques saisons. Et la voici maintenant sur Antoine.
Autant petite, je détestais porter des vêtements usagés (sauf ceux à peine usés et très ''mode'' de ma cousine), autant j'aime en vêtir mes enfants. En dehors de l'aspect économique ou écologique, j'apprécie que chaque morceau porte en lui son histoire. Souvent, je les ai vus sur les enfants de mes amis ou sur mon neveu. J'adore aussi croiser des petits cocos habillés en Antoine ou Julien, ça me rappelle la belle époque ou je changeais 14 couches par jour, ou encore, lorsque les garçons lançaient systématiquement leur nourriture par terre.
Pour en revenir à cette veste, j'ignore qui la portera lorsqu'elle sera devenue trop petite, mais soyez assurés que j'y garderai un oeil pour les générations futures!
mercredi 2 novembre 2011
Julien est une vedette!!!
Ou encore ici...
On continue de se marrer en lisant également ceci...
Entre pirates...
Les jumeaux sont de mignons pirates et nous zigzagons entre petits monstres et princesses. ''Nous'', ce sont les voisins, des amis, de la famille, la famille des amis et ce pour un ratio d'environ deux adultes pour un enfants. D'ailleurs, les adultes salivent en voyant que les enfants ont de plus en plus de mal à soulever un sac trop lourd pour eux. En tout cas, moi, je l'avoue sans honte, je salive.
Ding dong. Nos enfants se battent pour être les premiers devant la porte, ils ont une drôle de fixation sur les sonnettes depuis quelques mois...
Antoine et Julien, arborant leur plus beau sourire: J'veux des bonbons!
Parents au Carré (aussi déguisés en pirates): Argh, moussaillons! On dit joyeuse Halloween!
Voisins polis: Oh les beaux pirates!
Parents au Carré: Qu'est-ce qu'on dit les enfants?
Jumeaux: Encore!!!
Et c'était comme ça à toutes les maisons...
vendredi 21 octobre 2011
Belle journée d'automne...
mercredi 19 octobre 2011
Vous aurez compris...
Vous aurez compris pour quelle raison mes billets se font plus rares depuis début septembre. Ce ne sont effectivement pas uniquement mes charmants nouveaux élèves qui m'accaparent autant.
C'est que j'ai un rôle, un très beau rôle, dans la production d'automne! Beaucoup de plaisir, bien du travail aussi, mais nous sommes si bien entourés, que ça demeure une expérience incomparable à chaque fois!
Production d'automne
|
dimanche 2 octobre 2011
Ya you les fleurs!
Dans le cadre des journées de la culture, notre voisine m'a demandé d'écrire un poème pour son installation. Avec les garçons, nous avons parlé de ce qu'ils aimaient, de ce qu'était un poème puis, je leur ai posé des questions. Je n'ai rien changé à leurs réponses, j'ai simplement réorganisé certaines choses pour préserver les rimes. Ne me demandez pas d'ou sortent les A lap! Ba quat!, je n'en ai aucune idée!
Yayou les fleurs!
Yayou les fleurs!
A lap'! Ba quat'!
J'aime mieux les feuilles bleues;
Les fleurs des jeux.
A lap'! Ba quat'!
C'est pour se cacher Dans le papier.
A lap'! Ba quat'!
Ou sont les papillons?
Qu'est-ce qu'ils font?
Le papillon bleu a peur du corbeau.
Il va dans mon château.
A lap'! Ba quat'!
lundi 5 septembre 2011
Talentueux Julien
Au contraire de M comme maman (très inspirant), je fais rarement preuve d'une grande créativité lorsque vient le temps de stimuler celle de mes enfants. Par contre, les cocos ne manquent jamais de crayons, papier, craies, pâte à modeler et... (existe-t-il autre chose??). Ça n'a pourtant pas empêché Julien de dessiner des bonshommes dès l'âge de deux ans et demi!
Nous ne lui avions rien montré, rien commandé de spécifique, habituellement, il se contente de faire pousser des cheveux ou d'étamper des ronds de pâte. Puis samedi, il m'est soudainement arrivé avec ce singe de pâte à modeler. Personnellement (comprendre: en tant que maman en extase), je trouve cette réalisation incroyable et l'ai photographiée sous tous les angles.
Je n'hésite plus à le dire. Mon fils est un génie!!
lundi 29 août 2011
Feue notre clôture...
dimanche 28 août 2011
Irene a cogné à la maison
Quelle frayeur j'ai eu quand j'ai entendu l'arbre craquer puis tomber sur le toit avant d'atterrir par terre dans un bruit de fin du monde! Évidemment, un réflexe de mère m'a poussée à sortir Antoine et Julien en catastrophe de leur chambre avant que le toit ne s'effondre sur eux (ne vous moquez pas, je suis certaine, que c'est possible!). Ensuite seulement, je suis sortie sous la pluie constater les dégâts: la moitié de l'un de nos plus gros arbres reposant au travers de notre clôture, l'autre moitié toujours là vers le ciel, mais fendue sur la longueur. Notre plus important projet-réno des deux dernières années venait d'être réduit en miettes sur plus de 15 pieds par mon érable préféré, un arbre centenaire poussant tout près de la maison.
Ce sont trois panneaux de clôture qui seront à refaire complètement. Papa au Carré croit que je ne l'ai pas remarqué, mais je sais qu'il se frotte les mains en cachette à l'idée de taper sur des clous, de sortir sa perceuse et de me dire d'aller m'occuper des jumeaux pour qu'il puisse ériger tranquillement ses planches. En attendant, il a déjà fait de nouveaux plans et soupire chaque fois qu'il en fait mention. Mais je ne suis pas dupe!
vendredi 26 août 2011
Quand je vais être grand
Par extension , ils en ont déduit que si nous leur interdisons maintenant de faire certaines choses, ils en auront pourtant le droit dans une époque nébuleuse nommée ''quand je serai grand''. J'ignore qui a pu leur dire qu'il leur était interdit de faire certains trucs parce qu'ils ''sont trop petits'', mais ce n'est pas nous. Nous avons toujours évité cette expression comme la peste. Toujours est-il qu'à présent, ils ont hâte de grandir pour pouvoir tout faire comme nous.
Sur cette photo, Antoine joue à aller à l'école...
Parmi ce qui les fascine le plus notons:
-Manger du dentifrice à la menthe.
-Taper au clavier de l'ordinateur.
-Soulever seuls les couvercles de marmites pour voir ce qui cuit.
-Se maquiller (oui, bon passons).
-Boire de la bière et du café.
C'est ainsi que je constate qu'être adulte comporte effectivement quelques avantages!
jeudi 11 août 2011
Terre à terre
-Tu es dans la Lune, Julien.
-Non, je suis pas dans la Lune, je suis dans l'auto.
Dans un même ordre d'idées, au début de l'été, Papa au Carré préparait le dîner.
-Julien, tu veux quoi dans ton hot-dog?
-Moi je veux une saucisse, s'il te plaît.
samedi 6 août 2011
Un accent zarbi
Quelqu'un peut-il m'expliquer pour quelle raison mes garçons ont un accent français?? Parce qu'honnêtement, je commence à être à court de réponses lorsqu'on me pose la question.
Notre entourage a comme nous une façon de parler correcte, mais sans plus. Les jumeaux écoutent la télévision autant en anglais qu'en français, et jamais plus de 7 heures par semaine. Je parle un peu pointu lorsque je leur lis une histoire, mais à peine. Non vraiment, je ne comprends pas pour quelle raison ils prononcent ''lapan'' au lieu de notre bon vieux ''lapin'' nasal ou Lauronce au lieu de Laurence. Évidemment, vous aurez compris qu'un frère entraîne l'autre dans son accont. Oh pardon, accent.
Le plus impressionnant, demeure sans conteste leur emploi impeccable du pluriel avec le ''c'est''. Même nous, nous trompons régulièrement en disant par exemple: c'est des fleurs. Ils nous reprennent inconsciemment en répondant: oui, maman, tu as raison, ce sont des fleurs.
Heureusement, il nous reste un champ d'action salvateur puisqu'ils emploient encore des expressions comme: ils sontaient allés s'assire, inventent de nouveaux mots (frangitateur pour ventilateur), prononcent houit' au lieu de huit et jouin plutôt que juin ( je me demande parfois s'ils n'ont pas attrapé un accent belge, en fait).
En attendant, si ce n'était du charme incontestable hérité de leur mère et des yeux, de toute évidence légués par leur père, on aurait l'impression qu'on vient tout juste d'aller chercher ces enfants dans un orphelinat européen.
jeudi 4 août 2011
L'autonomie a un prix
2 points de suture au genou
1 oeil au beurre noir
100 hématomes (minimum!)
1 dent ébréchée
1 main écrasée dans l'encoignure de la porte (3 pansements, rien de cassé)
1 bonne dizaine de nez ensanglantés
1 main accrochée dans le ventilateur (même main, mais besoin de seulement 1 pansement)
2 doigts brûlés
2 têtes cognées (les deux mêmes ciboulots, mais heurtées à maintes reprises cet été!) (c'est simple, ils vont chercher la glace eux-mêmes, maintenant)
1 saut à faire à la pharmacie pour acheter des ''plasters''
2 ti-loups qui sont maintenant en mesure de se consoler eux-mêmes...
quand leur frère est là pour le prendre dans ses bras...
lundi 1 août 2011
C'est maintenant Rose qui veille sur les Santerre
Vendredi dernier, la fille de ma copinaute Stéphanie est décédée à Ste-Justine.
Je me sens le devoir de venir l'écrire ici. Je sais que plusieurs ont découvert son histoire à travers mon blogue, mais ce n'est pas un sujet facile pour moi, vous vous en doutez.
Ses parents ont eu la chance de l'avoir à leurs côtés pendant un an. Ses soeurs ont ri avec elle, Élisyane l'a tenue dans ses bras et sa jumelle Alys a pu la côtoyer à plusieurs reprises. C'était un être courageux, rempli de lumière et de vie. Elle a été chérie et entourée d'amour à chaque moment de sa courte vie.
Elle est partie d'elle-même, une journée avant l'arrêt prévu du respirateur alors même qu'elle était dans les bras de sa maman, le 29 juillet 2011 à 12h28.
Ses funérailles auront lieu demain, à Boucherville.
Visitez Deux fleurs pour la vie pour plus d'informations.
dimanche 24 juillet 2011
Le chevalet
C'est là que nous venons de passer cinq journées merveilleuses à simplement jouer dans le sable, observer les grenouilles et nourrir les poissons avec du pain (ma découverte personnelle de l'été, merci Papa au Carré!). Seulement Antoine et Julien n'ont pas compris que nous allions au chalet et ont parlé du chevalet tout au long de la semaine. C'est si charmant, que nous n'avons pas encore eu le coeur de les corriger...
Comment tu t'appelles?
À chaque endroit visité, ils ont demandé le nom de tous ceux que nous rencontrions... Ils ont parfois posé cette question deux, trois, quatre fois à la même personne, c'en était gênant! Heureusement qu'ils sont de plus en plus mignons (si c'est dieu possible!), ça passe mieux... La plus patiente reste encore Wack la Grenouille qui les a patiemment écoutés sans broncher pendant plus de 15 minutes. En fait, c'est moi qui s'est énervée et leur a suggéré de lui trouver un nom et ce sont eux qui ont décrété qu'elle portait l'élégant (élégant pour un amphibien, ne nous méprenons pas!) prénom Wack.
vendredi 15 juillet 2011
Balade à vélo
samedi 9 juillet 2011
Conversations impromptues
Julien: Julien il a froid, Antoine.
Antoine: Oui, Julien, tu as froid?
Julien: Oui Antoine, j'ai froid. Mais si Julien il a froid, Antoine aussi il a froid.
Antoine: C'est vrai Julien, moi aussi j'ai froid.
Plus tard.
Julien: Maman!
Antoine: C'est ma maman à moi, Julien.
Julien: C'est ma maman à moi aussi, Antoine.
Antoine: Je crois que maman elle est pas dans la maison.
Julien: C'est notre maman à nous, Antoine.
mardi 5 juillet 2011
Conversation par enfants interposés
Au parc, dans la rue, ou à la piscine avec mes marmots, je croise souvent des parents ou des grands-parents eux-mêmes accompagnés de leur descendance. Se produit alors un phénomène étrange digne des ateliers de dadaïsme auxquels j'assistais au cégep: la conversation par enfants interposés. C'est évident, mes jumeaux aiment les autres bambins presque autant qu'ils adorent la gent canine du quartier. Un peu moins évident à admettre: moi aussi j'ai envie de jouer... non, de lier conversation avec les adultes que je croise au parc. N'ayant pas de chien, deux solutions toutes trouvées s'offrent à moi: Antoine et Julien. Pratique. Mais parfois aussi, surréaliste...
Maman au Carré: Oh! Regardez les cocos, il y a un autre petit garçon au parc. Venez, on va lui dire bonjour.
Jumeaux en extase: Oui, maman, tu as raison, c'est une bonne idée. Bonjour! *
Maman au Carré: Il faut parler plus fort, mes amours.
Jumeaux gênés: Bonjour, je m'appelle Ju-toine. **
Madame: Dis bonjour aux petits garçons, ma punaise.
Garçon: Bonjour, je m'appelle 'i'o.
Maman au Carré: Bon, Julien, Antoine, dis ton nom.
Julien: Moi c'est Julien! Lui c'est Antoine.
Antoine (en même temps): Lui c'est Julien! Moi c'est Antoine.
Maman au Carré: Lui c'est Julien-bleu et lui c'est Antoine-rouge.
Madame: Victor, demande aux enfants ils ont quel âge.
Maman au Carré: Dis au petit garçon quel âge tu as?
Antoine, montrant deux doigts: J'ai deux ans.
Julien, en montrant trois: J'ai trois ans. Et j'ai une casquette. Elle est belle.
Madame: Ah, tu vois Victor, ce ne sont pas des petits jumeaux, hein?
Victor: Non maman. Ce sont des petits garçons.
Maman au Carré, intérieurement: Ah AH!
Julien: Non, Antoine tu as trois ans. Il a trois ans.
Antoine, prenant rapidement un coup de vieux: J'ai trois ans.
Maman au Carré: Et Victor, quel âge il a vous pensez les cocos?
Victor: Moi j'ai trois ans! Et mon papa il m'a donné des pinces.
Maman au Carré, se sentant ridicule mais ne pouvant risquer de perdre l'attention de ses trésors: Oh là là! Est-ce que vous trouvez que ce sont de belles pinces, mes fils.
Julien: Oh oui, maman, moi je pense que tu as raison.*
Madame: Victor, dis aux garçons qu'il fait beau dehors, hein!
Victor: Il faut beau dehors, hein!
Maman au Carré: Les garçons, on dit : oh, oui!
Jumeaux: Oh oui!
Maman au Carré: Demande à Victor s'il veut jouer avec toi. Dis: Victor, est-ce que tu veux venir glisser?
Julien: Victor, est-ce que tu veux venir glisser avec moi?
Victor: D'accord.
S'ensuivent deux minutes intenses passées seule à faire de petits sourires polis à la Madame. Heureusement, les enfants reviennent rapidement à la rescousse; ils ne savent plus quoi se dire.
Madame: Victor, demande à Antoine et Julien s'ils habitent dans le quartier.
Victor: Le quartier?
Antoine et Julien: ?
Madame: Victor il habite par là, sur la rue des Vaches-qui-broutent.
Maman au Carré: Dis à la Madame que tu habites sur la rue des Vaches-qui-brettent.
Antoine: Nous on habite sur la rue des Vaches-qui-pètent.
Madame: Oh, mais Victor, tu vas aller à la même école qu'Antoine et Julien, c'est merveilleux! En attendant, c'est pas tout ça, faut qu'on y aille. Dis bonjour aux jumeaux.
Victor: Bonjour aux jumeaux!
Maman au Carré: Dites bye à Victor!
Jumeaux occupés: Bye à Victor! Bye la Madame! Bye. Bye! BYE! Byyyyyye! BYYYYYE! Bye!
Maman au Carré, un peu honteuse de servir à sa progéniture le plus vieux truc de l'Univers: Bye mes ti-loups!
Les ti-loups, en courant: Ouiiiinnnn! Maman, attends-nous!
Que celui qui n'a jamais eu ce type de dialogue à cinq voix se lève et admette que... c'est grâce à son chien qu'il rencontre d'autres adultes (ou que son enfant ne parle pas encore).
*Mes enfants me parlent réellement comme ça. Je crois que je devrais les enregistrer en prévision de leur adolescence.
** En fait on ne comprend jamais leur nom parce qu'ils se présentent systématiquement en même temps...
lundi 27 juin 2011
C'est pas moi, c'est lui!
Voilà, c'est officiel, depuis aujourd'hui, nos enfants ont quitté l'ère du terrible ''Non pas'' pour entrer dans celle, non moins épouvantable, du ''C'est pas moi, c'est lui!''. J'en ai fait la constatation vers 20h30 quand, ayant entendu un son bizarre, je me suis précipitée dans leur chambre sous le regard horrifié de Papa au Carré qui trouvait que je réduisais à néant ses tentatives disciplinaires d'ignorance parentale.
J'ai posé la question fatidique du KKKIIIAHHHHFÉSSAAA??? de mon air le plus gorgonesque, pour obtenir deux réponses simultanées prononcées sur le même ton coquin sous-entendant que, mes regards lancés dans une noirceur relative, n'effrayaient absolument personne.
ANTOINE: C'est Julien!
JULIEN: C'est Antoine!
Ma subtile intuition me soufflait que l'un d'eux mentait... En bonne Gorgone maternelle que je suis, j'ai puni les deux. Pas pris de chance.
Une chose nous réjouit cependant. Cet après-midi, Papa au Carré a eu un avant-goût de la nouvelle ère que nous prépare notre duo infernal. En effet, après avoir menacé celui-des-jujus-qui-est-réfractaire-au-petit-pot (je refuse d'identifier ici ma progéniture par peur de représailles futures) de ne pas aller à la pataugeuse s'il refusait de faire pipi au pot, on a mystérieusement retrouvé le dit-pot rempli de la gracieuse substance tant désirée. Pourtant, à aucun moment Houdini Ptiloup ne s'était accroupi au-dessus de son glorieux récipient! Qui donc l'avait fait quelques minutes seulement avant la menace parentale? Vous avez deviné: celui-des-jujus-qui-fait-sur-son-pot-sans-se-faire-prier. Déduction des parents au Carré 007; il y a eu falsification d'urine! Mais... tentez donc de ramener une preuve dans de telles circonstances! Même un test d'ADN ne fonctionnerait pas chez notre fratrie!
Ils sont forts, très forts, ces jumeaux.
Et celui-des-jujus-qui-est-réfractaire-au-petit-pot a bien sûr pataugé aux côtés de son frère ce soir (n'essayez même pas, vous ne tirerez aucun nom de la bouche de Maman²007)...
samedi 25 juin 2011
Et je me sens une mauvaise mère quand...
mardi 21 juin 2011
Je me sens une bonne mère quand...
...je reste sans bouger au parc pour que les moustiques se posent sur moi, laissant ainsi mes deux rejetons tranquilles.
Vous aurez compris que même le respect des techniques Super-nannysantes, l'application à la lettre du Mieux-Vivre avec son enfant ou autres théories infaillibles des bonzes de l'éducation me laissent de marbre en comparaison avec la satisfaction que m'apporte ma tactique de bouclier anti-moustiques.
dimanche 19 juin 2011
Du beau temps pour leurs trois ans
Samedi nous avons fêté les trois ans des jumeaux et aujourd'hui, célébré leur géniteur. S'est ajouté à ça pour moi l'entrée de 697 notes
pour la fin de l'année, pour tous une soirée au ciné-parc, pour les jumeaux une matinée passée à sauter sur leur nouveau trampoline, et surtout, une extraordinaire sieste (oh! familiale, là, qu'est-ce que vous alliez imaginer!) d'après-midi. Je ne vois pas comment ce week-end aurait pu être parfait...
Sauf avec une petite demande en mariage peut-être? ;)
lundi 13 juin 2011
Belle comme maman
C'est bien parce qu'il n'a que 2 ans et demi que l'on craque!
dimanche 12 juin 2011
Coïncidences?
Ou synchronicité? Quand les jumeaux font des trucs comme ça, j'avoue humblement que le hasard seul ne peut tout expliquer. Je vous laisse juger.
11h45 Julien trébuche sur une racine au parc et se relève en déclarant: Oh! je saigne du nez du genou!
12h00 Après les premiers soins, et une discussion sommaire au cours de laquelle toutes les options sont envisagées, décision est prise de consulter.
12h30 Arrivée à l'hôpital. Nous avons bien fait de nous déplacer puisqu'on nous met en P4 (condition nécessitant des soins dans les prochaines heures).
13h30 Relevant les yeux par hasard, je croise le regard d'un magnifique petit garçon qui ressemble étrangement à Antoine. Je regarde derrière lui et constate que c'est Papa au Carré qui pousse sa poussette. Mon aîné est content de nous voir même si, encore une fois, il a du mal à respirer. C'est qu'il a failli s'étouffer à cause d'un morceau de concombre. P2 (condition nécessitant des soins immédiats).
13h35 Le dit-morceau de concombre ressort accompagné du déjeuner pour atterrir sur le pèse-personne pendant la rencontre avec l'infirmière. Il se met immédiatement à respirer mieux. Le voilà rétro-gradé à P3.
14h55 Antoine est appelé.
15h00 Julien est appelé. Je demande à ce qu'ils soient placés dans la même chambre.
15h15 Antoine n'a rien, c'est confirmé. Il suffira de s'assurer qu'il ne reste aucuns morceaux de concombre. Je me dépêche de retourner à la maison puisque nous gardons les cousins des jumeaux pour le souper et la soirée.
15h20 La résidente pose deux points sur le genou de Julien.
Avouez que c'est troublant!
vendredi 10 juin 2011
Monsieur Méchant
Si vous regardez attentivement cet arbre, peut-être réussirez-vous à m'expliquer pour quelle raison mes enfants l'appellent Monsieur Méchant?
Tout a commencé l'été dernier, avant même qu'on commence à leur offrir les petits livres de Monsieur/Madame . Avec un vocabulaire pourtant restreint de bambins de deux ans, ils avaient réussi à nous faire peur en pointant pendant des semaines un Monsieur Fâché dans la cour sans que jamais nous ne fassions le lien avec l'arbre. Nous pensions ''revenant'' alors que l'évidence crevait les yeux dès le départ!
C'est cet hiver que la petite lumière a enfin fait ''clic''; le hêtre les effrayait. Que dis-je? Il leur causait une peur irrationnelle.
Approches douces, rationalité, et câlins d'arbre ayant échoué à les rendre moins craintifs, nous avons entrepris ces dernières semaines, une désensibilisation qui a plus ou moins bien fonctionné. Les enfants ont moins peur d'accord, mais curieusement, le personnage s'est un peu trop intégré à mon goût dans leur quotidien. Alors qu'ils éclataient en sanglots juste à l'avoir dans leur champ de vision, voici maintenant qu'ils interrompent parfois leurs jeux pour venir l'observer à travers la porte-patio.
Antoine et Julien s'adressent aussi à lui sans gêne aucune et lui racontent ce qu'ils font avec un flot de détails sans filtre. ''Oh! Je crois que j'ai une idée. Antoine y va montrer à Monsieur Méchant ce qu'il y a dans l'assiette. Monsieur Méchannnnnt, regaaaarde, moi je mange un cornichon.''
Mais Papa et Maman au Carré ont plus d'un tour dans leur sac. C'est que nous leur préparons une surprise pour leurs trois ans... J'allais l'écrire, mais je crois que j'attendrai plutôt une petite semaine pour venir vous la montrer, ce sera plus drôle. Disons simplement que j'imagine facilement mes enfants dire: ''Oh regarde Maman, je crois que Monsieur Méchant il est content!''.
lundi 6 juin 2011
Santé, chers voisins!
C'était magnifique de les voir arriver, les bras chargés d'un plat à partager, préparé avec amour. Les uns flanqués d'une poussette et d'un BBQ, d'autres plus âgés, tirant le chariot à roulettes contenant leur chaise et leur nourriture. Dès les premières présentations, tous avaient une anecdote à partager, un compliment à faire, des plans à tirer pour la prochaine année.
Ils sont géniaux, amicaux, sympathiques, ce sont mes voisins avec qui j'ai célébré l'honneur d'habiter la même rue! Je suis tellement fière de les avoir réunis pour quelques heures. C'est étrange quand même de si mal connaître les gens dont je partage littéralement le quotidien depuis des années. Avant d'organiser cette journée, je ne savais même pas que les voisins du 9 avaient une petite fille de deux mois, que la dame en face avait eu le cancer, que mon voisin en diagonale a du mal à habiter seul et que tous étaient enchantés que mes enfants mettent autant d'ambiance sonore quand ils jouent dehors. (On verra s'ils les trouveront toujours aussi divertissants dans 10 ans!)
C'était beaucoup de travail, mais à présent, je sais que je peux compter sur eux en cas de coup dur, avec qui aller pousser des poussettes, qui apprécie qu'on souffle son entrée l'hiver et surtout, depuis samedi, les jumeaux ne savent plus seulement le nom des chiens de la rue, ils peuvent enfin nommer quelques propriétaires.
mercredi 25 mai 2011
La fin du marathon
Avec des enfants, on sprinte souvent. Littéralement. J'ai d'ailleurs une image mentale hilarante de Papa au Carré courant à toute vitesse avec sur son épaule, un jumeau émettant Papaaaa mamaaaan, j'ai un ca... C'était il y a deux heures et je vous annonce confidentiellement qu'ils sont arrivés trop tard. D'autres fois, on essaie d'y aller mollo parce que la course n'arrête pas; réveils la nuit, trois brassées quotidiennes simplement pour contrôler l'épidémie, câlins non-rationnés et cuillères d'eau sucrée aux 15 minutes, bref (bien que ce le soit rarement), on marathonne.
On vient justement de finir deux semaines de marathon et je dois avouer que j'avais hâte d'avoir le temps de venir m'en plaindre un peu. Mes trois hommes malades en même temps, une évaluation stressante au boulot et le temps maussade qui garde les biens-portants à l'intérieur avec les contagieux, j'en ai un peu, (juste un peu!) ras le ciboulot, plein la casquette au-delà du pompom.
Pour être honnête, tout marathon a ses moments de gloire et les miens sont indescriptibles. Pas parce qu'ils sont inoubliables, loin de là. En fait, c'est simplement leur contenu scatologique qui m'empêche de publier la vérité. Tout de même, tentez de vous visualiser en extase devant une couche... propre. Blanche, intacte, immaculée! Vous vous dites, cette fois, c'est vraiment la fin et ce l'est! Après un coup d'oeil vers les voisins, vous exécutez seule une polka endiablée pour célébrer. Personne n'applaudit. Aucune médaille n'est passée à votre cou et vous n'en voulez pas. Par contre, vous envisagez brièvement de sortir l'appareil photo pour immortaliser la dite-couche...
Avant de conclure, je désire confesser une chose publiquement. Je ne suis plus capable d'entendre la musique des dessins animés préférés de mes fils. Vous savez, le seul moyen de les garder couchés et tranquilles plus de cinq minutes à la fois?
Les petits caractères incitant parfois plus à la lecture, je désire remercier ici les grands-parents des jumeaux qui, en se relayant, ont gardé un total de sept jours. Sans eux, nous aurions épuisé notre banque de congés et je serais sûrement en train de rouler des cennes noires à l'heure qu'il est.
samedi 14 mai 2011
Le contrôle de mon frigo
Ma mère sera maintenant un peu moins découragée de sa fille; j'ai lavé mon deuxième électro-ménager préféré.
Et il était plus que temps! Depuis quelques... mois (années?) (je n'ai décidément aucun orgueil), je ne lavais qu'une demie tablette ou un tiroir à la fois. Résultat? la moitié droite de mon réfrigérateur était étrangement plus propre que la gauche.
Une fois cette tâche accomplie et la porte refermée, j'ai eu l'impression étrange qu'une grosse étape de ma vie était à présent surmontée. Depuis des années que nous remettons plein de trucs au lendemain afin de tenter de conserver notre équilibre mental: quelques gros achats, l'entretien de la cour, les sorties et le ménage bien sûr! Avec, en tête d'une longue liste, celui du frigo.
Un monde de possibilités s'ouvre aujourd'hui à moi. Quel sera mon prochain défi? Le tiroir à bas? Bof, ne soyons quand même pas trop ambitieuse. Les moumous sous le lit? Mauvais défi, je n'y suis jamais arrivée, même avant les jumeaux. Voilà, j'ai trouvé! Rapporter mes livres de bibliothèque à temps.
Oui, j'ai enfin repris le contrôle de mon frigo! Quelle sensation bizarre!
vendredi 13 mai 2011
Jumeaux, gastro, dodo
Mercredi matin, je me lève, enthousiaste et avec quelques minutes de retard (c'est en général la seule raison justifiant un quelconque enthousiasme matinal chez moi). Les garçons étant anormalement calmes, j'en profite, luxe suprême, pour exécuter mes ablutions à vitesse normale. Quand j'entends Julien me décrire l'état de son lit... Oh my! J'ai tout d'abord le réflexe de nier (c'est pas ce que tu penses, seulement une indigestion), puis de marchander (si je le nettoie bien, ça passera tout de suite), la colère (tiens, maudits draps sales! double dose de détergent pour vous, ça vous apprendra!), rien n'y fait et après une brève déprime (on en a pour combien de jours!?!), je me résigne (oui, c'est pour une suppléante svp?).
Vient ensuite une matinée digne d'Exorciste (je vous épargne les détails). En après-midi, les grands-parents se chargent de lui pour que je puisse aller travailler (me reposer!). Le (chouette!) symptôme numéro deux ne commence à se manifester qu'en soirée, mais ouf! quelles manifestations! Ma laveuse en avait pris pour son rhume le premier matin, croyez-moi, la soirée et le lendemain ont bien failli l'achever, la pauvre. Vous avez bien lu. En cette période critique, notre électro-ménager préféré fait entendre des bruits plutôt suspects.
Je croise les doigts pour que ce ne soit pas une transmission humain-machine de cette horrible Fidèle Gastro.
Je t'aiiiiiiiiiiiime, laveuse à linge!!!! Ne me laisse paaaaaaaaaaaas!!!!!!
dimanche 1 mai 2011
Officiel: le printemps est arrivé
mardi 26 avril 2011
Où l'auteure règle des comptes
Je voulais vous présenter cette horreur depuis quelques mois déjà, mais j'hésitais. Mauvais souvenirs. Ressentiment envers elle. Rancune. Séquelles même.
Voici donc, The Rock, la méchante, l'horrible, la lourde roche que je voulais dans mon nouvel aménagement. Celle contre laquelle s'est écrasé mon majeur pour 10 points de suture et une reconstruction du doigt en juin dernier (Coeurs sensibles, s'abstenir). Oui, dix, c'est que j'ai eu le temps de les compter, les mauzusses!
La neige a fondu, la damnée roche s'est repointée le bout du nez et, devinez quoi? On dirait que je la trouve moins belle, cette année. Mais pas question de la changer de place. Oh no! Elle est et restera là. Au pire du pire, on l'enterrera, pas question que quiconque la bouge. J'ai payé assez cher pour l'avoir, je la garde...
Svp, imaginez quelques hostas autour, et dites-moi que vous la trouvez pas si pire là où elle est!!
vendredi 22 avril 2011
Pauvre planète!
C'est aujourd'hui le Jour de la Terre.
Julien a fait des câlins à au moins 20 arbres pendant sa marche aujourd'hui, Papa au Carré nous cuisine du poisson ce soir et de mon côté, dès que je termine ce billet, je cours brasser symboliquement mon compost.
Et chez vous?
vendredi 15 avril 2011
Une quatrième sorte de câlin
Chez les Au Carré, il existe les bébés cornichons, les mamans cornichons et les papas cornichons. Les bébés brocolis, les mamans brocolis et les papas brocolis. Les bébés spaghetti, les mamans spaghetti et les papas spaghetti. Et on continue comme ça pour tout ce qui sort du frigo pour atterrir dans leur assiette. Évidemment, quand il est question de nourriture, les jumeaux veulent immanquablement des papas cornichons, des papas brocolis, des papas biscuits au chocolat et de petits bébés avocats. Ensuite, ils s'inventent des histoires à table et les morceaux de nourriture s'animent pour se transformer rapidement en marionnettes à vue si on n'y met pas de holà.
Cette semaine, ils ont poussé la créativité jusqu'à demander des bébés câlins, des mamans câlins et des papas câlins (ceux qu'on fait en grognant et en serrant fort, fort). C'est tout mignon. Puis ce soir, à court de raisons pour prolonger l'heure du coucher, Julien a proposé qu'on se fasse un frère câlin... Ne sachant pas ce que c'est pour lui, et ne voulant surtout pas courir le risque de décevoir mon fils, j'ai tenté quelque chose à mi-chemin entre le maman câlin et le bébé câlin. Je crois qu'il a été satisfait puisque je n'entends plus un son. (Bon, ok, c'est peut-être aussi parce que j'ai couché Antoine en bas, je l'admets.)
mercredi 13 avril 2011
Sourire quand ils pleurent
Ignorer le comportement, paraîtrait que c'est ce qui fonctionne le mieux pour les crises provoquées par le Terrible Two. C'est donc ce qu'on essaie de mettre en oeuvre depuis plus d'un an.
Honnêtement, nos enfants ne sont pas si terribles, mais ils pleurent énormément, comme je vous racontais il y a une semaine. On ignore, on chatouille le frère tranquille, on jase entre adultes, on pousse des cris extasiés en regardant les écureuils, on tourne leur chaise s'ils y sont assis, mais le miracle promis commence à être long à attendre.
C'est pourquoi il nous a semblé qu'un peu d'observation incognito s'imposait. Rapport de Maman au Carré 007:
-Quand Julien pleure pour avoir le Big Wheels, Antoine le lui donne en demandant: ça va mieux Julien? Julien opine en souriant.
-Si Antoine pleure parce que nous lui refusons un chocolat, Julien lui fait un câlin en demandant: c'est mieux Antoine?
-Lorsque Julien pleure pour avoir le lait de son frère, Antoine le lui cède en souriant et en demandant... Ouais, bon, vous saisissez le pattern vicieux qui s'est installé entre les frères au Carré.
Comment voulez-vous conduire une subtile politique d'ignorance comportementale dans ces conditions!?! Nos fils sabotent nos interventions parentales!!!
J'ai souvent lu que dans une dynamique familiale, les jumeaux forment la dyade la plus forte. Plus solide même que celle de leurs parents. Je commence à le croire, mais je n'ai pas dit mon dernier mot.
Prochaine étape dans mon plan machiavélique: c'est moi qui vais avoir besoin de câlins! Ils ne pourront plus donner trop d'attention à leur frère s'ils s'occupent de moi. C'est la guerre, chers fils et attention! je monte au front armée de bisous, de sourires et de grenades de câlins!
lundi 11 avril 2011
Deux fleurs pour la vie
Juste à droite de cet article, se trouve depuis quelques mois une rose pour Rose. À l'image de la Rose qu'elle veut appuyer, la mienne est encore en bouton et pourtant, elle irradie une force et une beauté évidentes. Rose, c'est Rose Santerre, la fille d'une extraordinaire copinaute dont je suis, depuis presqu'un an, les évènements qui frappent sa famille.
La majorité des jumeaux identiques grandissent dans un seul placenta, comme Antoine, Julien, Rose et sa soeur Alys. Cette situation est un peu plus risquée que lorsque chaque foetus a son placenta, puisque le risque de développer un syndrome transfuseur-transfusé(STT) est d'environ 10 à 15 %. Le STT est un déséquilibre de l'apport sanguin entre les jumeaux. Rares sont les jumeaux identiques qui reçoivent exactement le même apport. Par exemple, Antoine était petit et blanc alors que Julien était un peu plus gros et nettement plus rouge cependant, ils n'étaient (merci la vie!) pas atteints par ce syndrome.
Aujourd'hui heureusement, il existe un traitement in utero qui consiste à intervenir à l'aide d'un laser pour détruire les anastomoses causant le déséquilibre sanguin. Le taux de survie des bébés est alors de 50%. Dans le cas de Rose et Alys, cette technique a permis que leur mère les mène à 29 semaines de grossesse.
Nées trop tôt, portant les séquelles de leur arrivée prématurée et de l'horrible STT que tous se sont acharnés à combattre, ces jumelles ont été très malades et le sont encore. Alys est suivie par des spécialistes chaque semaine. Rose est toujours hospitalisée à Ste-Justine et se bat chaque jour pour sa vie.
Frédéric, Stéphanie, leurs filles Élisyane et Alys rêvent du jour où ils pourront réunir leur famille sous leur toit. En attendant, Stéphanie, à travers son blogue nous parle d'eux avec lucidité, émotions et courage. Cette femme extraordinaire, courageuse et aimante se sert de son immense talent avec les mots pour l'aider à traverser l'épreuve qu'ils vivent en ce moment.
L'histoire de la famille Santerre me bouleverse depuis le tout début; ce qu'elle vit ne devrait pas arriver. J'ai appris, il y a quelques jours que je suis enfin en mesure de l'aider d'une manière concrète. C'est que, le 21 mai à Montréal, se tiendra la journée bénéfice pour la famille Santerre et 100% des bénéfices leur seront remis. Venez y assister en famille ou encore, faites circuler cette publicité autour de vous.
En attendant, faites-vous plaisir et venez lire l'histoire de Deux fleurs pour la vie.
samedi 9 avril 2011
Épicurien ascendant dépendant affectif.
Un vent de fraîcheur a soufflé dans mon véhicule aujourd'hui grâce à Papa au Carré. Quand il a demandé à Julien, ce qu'il aimait lui, de la vie, nous avons eu droit à cette petite énumération:
-le resetaurant (sic)
-mon bouh! (sa doudou pour dormir)
-et moi j'aime l'arbre
J'analyse rapidement (puisqu'il faut bien un titre à ce billet) et je dirais que ça fait de lui un épicurien dépendant affectif. Qu'en pensez-vous?
Allez, à présent, je me fais plaisir et j'ajoute que mes fils aiment aussi:
-le chocolat
-sauter sur un fauteuil en écoutant ''J'entends le loup le renard et la belette'' de Manau
-cousine Laurence
-les Backyardigans
-faire des cabanes en blocs pour la girafe Vanille
-leur frère
-les séances de chatouilles
-le chat Charlie
-parler à papa au téléphone
-les mésanges qui se posent sur leurs doigts
jeudi 7 avril 2011
La fourmi aux fourneaux
Je me balade souvent sur la bloguosphère québécoise et j'ai envie de partager avec vous mes plus belles découvertes.
Aujourd'hui c'est le blogue de ma copinaute Mariève qui est à l'honneur. J'ai croisé cette admirable maman pleine d'énergie à l'occasion de soupers de mamans de jumeaux. À chaque fois, nous en venons immanquablement à discuter de nos blogues respectifs. Le sien parle bouffe. Recettes, liens vers des reportages, réflexions sur la cuisine d'aujourd'hui, tout intéresse cette maman occupée en autant qu'il soit question de nourriture.
Dernièrement, un article de La Presse a fait réagir Mariève puisqu'il y était question de l'intérêt que manifestent naturellement les enfants à l'égard de la préparation des repas. Elle nous a donc cuisiné un savoureux billet qui a donné des idées à la famille au Carré puisque nous l'avons prise au mot et avons concocté de magnifiques muffins avec l'aide des jumeaux. Je vous certifie que chacun des raisins ou morceaux de pruneaux que vous voyez sur la photo a été ajouté un par un avec amour. Vous pouvez également constater que pour préserver une ambiance détendue, chaque cuisinier avait sa fourchette attitrée.
Au début, nous pensions aller porter le fruit de notre labeur à la famille de Magalie et Stéphane qui nous gâte souvent de leurs propres créations, mais nous nous sommes vite ravisés quand Antoine et Julien se sont mis à lécher leur ustensile pour goûter...
N'empêche le résultat était délicieux...même si je me sens obligée d'admettre que nos fils ont plutôt choisi d'égrainer leurs créations que de les manger.
La fourmi aux fourneaux
dimanche 3 avril 2011
Non pas!
Je ne peux pas croire qu'on a déjà pensé être déjà sortis de la période du Non...
Mais non! Alors qu'avec Antoine, tout allait comme sur des roulettes depuis toujours et que Julien semblait sorti de cette fameuse période, paf! depuis quelques semaines, Antoine s'est soudainement mis à avoir des crises de larmes pour un oui, un non, un peut-être, un cri de corbeau, une mitaine déplacée de quelques micro-millimètres, un sourire, une grimace, la couleur de sa fourchette... (Bref, j'explique mais, si vous avez des enfants normaux, vous n'avez pas besoin de ma liste. Ah non? Ah bon. Mais ne m'en parlez pas avant une bonne année. ) Évidemment, Julien a rechuté et, sans nous ramener son interprétation magistrale de la danse du bacon, est maintenant passé maître dans le subtil tremblement de la mâchoire inférieure, sensé émouvoir ses interlocuteurs.
Ce matin donc, j'emmenais mes deux jumeaux rencontrer les jeunes membres de la troupe de théâtre de Tati Phanie, la marraine d'Antoine. Je leur avais passé une belle petite chemise et, découragée par la négligence de leur coiffeuse, avais tenté de discipliner les mèches rebelles à l'aide d'un peu de mousse. Je pensais ensuite bien faire en leur donnant congé de tuques. Non. Non pas. La crise. La cata. La différence entre maintenant et il y a un an est tout de même frappante. Quand c'est terminé, ils s'arrêtent net, disent: ''Maman, Julien bien pleurer?'' et passent à autre chose.
Aujourd'hui, dans l'auto, je me suis bien amusée quand j'ai entendu mon fils ajouter:
-C'est fini la tuque, Antoine.
-Oui.
-C'est parce qu'aujourd'hui on a des cheveux, Antoine.
samedi 2 avril 2011
Un loup qui pue!
Nos jumeaux aiment. Et quand ils aiment, attention, c'est souvent avec passion. Voici une suggestion de lecture pour vos moins de sept ans préférés, un livre que nous avons un jour emprunté à la bibliothèque municipale et que les garçons nous réclament depuis plusieurs fois par jour. Un petit truc si vous avez des jumeaux, en plus de la version audio, essayez de mettre la patte sur la version originale . Vos petits loups auront ainsi chacun leur exemplaire.
C'est depuis leur arrivée en meute que nous les appelons nos petits loups. Ils hurlent souvent, font semblant d'être un loup et, plus troublant encore, s'arrêtent parfois sans raison pour lever la tête en affirmant, l'air sûr d'eux: ''Oh, j'ai entendu un loup!''. Rien de surprenant donc, à ce qu'ils dévorent le livre audio de Dominique Demers, Lustucru, le loup qui pue . C'est magnifiquement bien fait: une narration inspirée, des personnages attachants, des dessins qu'on peut presque sentir, une musique efficace et surtout, des hurlements en remplacement de la traditionnelle clochette de fin de page.
C'est l'histoire de Lustucru, un loup exemplaire en tous points de vue. Il a fréquenté les meilleures écoles pour devenir un loup et son haleine fétide lui permet de chasser sans trop d'efforts. Un seul ennui, Lustucru préfère de loin manger des mounch-miams au fromage qui pue, verse une larme lorsqu'un animal succombe à son odeur abominable et aimerait bien jouer avec un enfant plutôt que de les faire fuir...
vendredi 25 mars 2011
Caféïnomane
Bonjour, je m'appelle Maman au Carré et je suis caféïnomane.
Si vous connaissez une association quelconque qui peut m'aider, je suis preneuse. En échange, je m'engage à vous révéler à les meilleurs endroits pour un café, service au volant sur des kilomètres à la ronde.
Ne riez pas, c'est vraiment handicapant. Quand on a un problème de dépendance au café, les réveils sont extrêmement difficiles ce qui nous amène à engloutir des litres de café pour arriver à fonctionner. Vient ensuite le petit coup de barre de l'après-midi qui, si non-arrosé lui-même de son demi-litre de caféine, prend des proportions insoupçonnées. Et après le souper, devinez qui a de l'énergie à revendre et est incapable de s'endormir? Oui, Bibi.
Et rebelote le lendemain. Vous observez à quel point le cercle auquel j'ai à faire face est vicieux?
Papa au Carré a secrètement tenté de diminuer la quantité de café avec laquelle il prépare mon indispensable breuvage matinal. Peine perdue, je l'ai remarqué alors même que je passais devant le premier Tim Horton qui jalonne ma route, chaque cellule de mon corps occupée à faire un sit in en pointant l'entrée du restaurant convoité.
J'ai tenté de me convaincre que je pouvais vivre sans. J'ai tenu deux jours.
Enceinte, j'avais réussi à descendre à une seule tasse par jour. J'étais vraiment fière de moi. Puis, les premiers mois après l'arrivée des jumeaux étant ce qu'ils sont, je distinguais à peine le jour de la nuit, alors ne vous imaginez pas que j'ai compté le nombre de café que j'engloutissais chaque jour!
Conséquence de mon allaitement? J'ai bien peur que nos garçons ne deviennent eux-mêmes caféïnomanes. Vous devriez voir la vitesse avec laquelle ils grimpent sur la table dès qu'une tasse de café y traîne! C'est à croire que même le lait maternel peut finir en moka si on n'y prend pas garde!
mardi 22 mars 2011
Ses premiers bonshommes
Doit-on vraiment s'étonner que Julien ait fait non pas un, mais bien deux bonhommes comme premier vrai dessin?
Depuis longtemps il dessinait des éléphants ou des bonshommes sans oublier aucun élément. Si on l'entendait: ''une tête, un oeil, un oeil, la trompe, la queue, le cheveu, les oreilles.'', on pouvait deviner ce dont il s'agissait. L'ennui c'est que rien n'était à sa place ce qui faisait donc un beau chef-d'oeuvre plein de ronds et de points.
Puis la semaine dernière, tout s'est placé et voici ce qu'il nous a dessiné! Psychologues en herbe, faites-vous plaisir et analysez cette magnifique oeuvre d'art double!
samedi 19 mars 2011
Papillons en liberté
Plus les garçons vieillissent, plus nous prenons plaisir à faire des activités avec eux. Ce matin, nous sommes allés voir les papillons en liberté dans une serre du jardin botanique.
Que des visages émerveillés!
Comme toujours avec mes deux copies génétiques, rien de simple à expliquer. Julien adorait que les papillons viennent se poser sur lui alors qu'Antoine pleurait à chaque frôlement des petites bêtes.
Enfin une activité pleinement adaptée à leur âge!
mercredi 16 mars 2011
Les matins avec les jumeaux
Peu importe l'heure à laquelle je les réveille, j'ai droit à un problème du système de démarrage. Quand ce n'est pas un ''ah maman, je veux dormir encore un petit peu.'', c'est qu'ils ne sont que trop réveillés et me lancent du lit leur commande pour déjeuner. Je rappelle donc qu'à deux ans et demi (et non pas 15, comme vous vous imaginiez), j'ai un coco qui veut du chocolat et l'autre... des céréales au chocolat. Gourmands comme leur père et paresseux comme leur mère.
Suivant un vieux rituel encore ponctué de ''miam, mmmm, c'est bon maman!'', ils dégustent ensuite leur toast au beurre de pinottes (non mais c'est qui le boss?) pendant des heures, refusent de sortir de table (ben quoi, je choisis mes batailles!) et étalent leur lait sur la table alors que j'essaie tant bien que mal de m'habiller et de préparer le sacro-saint café indispensable au réveil du mammouth que je suis à 6h00 du mat. Une fois sur deux, je finis par commander un bagel, café extra-caféine. Rendus au service à l'auto, oubliez la notion de boss, j'en suis à rire de mes gars qui commentent la disparition de ''La madame, maman? Elle est partie?''.
Dans le fameux livre qui traite de la conciliation travail-famille (et que je n'arrive pas à terminer), le chapitre sur les matins pressés ne me rentre tout simplement pas dans le cerveau! Aucun truc au monde ne pourra jamais me rendre assez fonctionnelle pour m'occuper de mes jumeaux sans mon demi-litre de café dans les veines.
Et comme j'aime mon café tiède... j'accélère entre les stops...
dimanche 13 mars 2011
Maman est partie à Cuba!
"Maman est partie à Couba pour se peroser?"
Le jour de mon retour, c'est ce que ne pouvaient s'empêcher de répéter mes enfants à chaque fois que j'allais aux toilettes. Le regard mouillé et un petit trémolo dans la voix pour bien montrer qu'ils s'étaient ennuyés.
L'expérience Sud a été parfaite à tous points de vue. C'est simple, je regrettais seulement de n'être jamais partie ainsi avant. La Havane permet d'incroyables photos, l'accent cubain est facile à comprendre et à reproduire, la mer a des vagues et le ciel, un soleil.
Fin de l'expérience, retour à la réalité en pleine tempête de neige et bourrasques de vent. Habituellement un petit plaisir de la vie, ce jour-là, la météo hivernale s'est avérée une vraie horreur pour mon corps doré de déesse habituée aux bikinis. Voir ses pieds passer de la mer chaude et salée aux indispensables bottes de nos hivers froids a été beaucoup plus difficile que l'inverse.
Une semaine, c'est trop long et pas assez en même temps. Trop long sans enfants. Pas assez pour vraiment se requinquer. Mais j'imagine que c'est à ça que serviront les vacances d'été. Hum... Juste l'expression vacances d'été fait déjà rêver!
J'espère que vous avez bien pris soin de mes poissons pour moi!
samedi 26 février 2011
La migration de la bernache
Cet automne, je vous écrivais
Mais en octobre, rien à faire, je tiens plus de l’ourse qui s’apprête à hiverner que de l’écureuil qui s’active partout avec ses noix… Tiens, tiens, peut-être serait-ce le temps de me transformer en bernache et de magasiner une petite migration vers les Bermudes?
Comme il faut toujours mettre les bonnes idées à exécution, je quitte bientôt pour Cuba en compagnie de ma maman et de l'une de ses amies.
En attendant, j'ai enfin une connection digne de ce nom et suis fière de vous laisser avec un blogue revampé, j'espère que vous appréciez! Au fait, Zaby, tu seras contente d'apprendre que tu peux maintenant laisser autant de commentaires que tu veux sans avoir besoin d'être enregistrée!
N'oubliez pas de nourrir mes poissons pendant que je me fais rôtir au soleil! Ils sont au bas de la page. Si, si, allez voir!
samedi 19 février 2011
Trop mignons...
Le problème tout à l'heure c'est que j'arrivais toujours au moment du câlin... Je suis censée le punir pour avoir embrassé et consolé son frère? En fait, je leur ai plutôt donné des bisous moi-même et c'est le moment qu'a choisi Julien pour me glisser à l'oreille: Trop cute, hein maman? Oui, mon fils, vous réussissez à être un peu trop mignons parfois, ton frère et toi.
Finalement, j'ai amené Antoine dormir dans la chambre en bas et je suis certaine que c'est Julien qui en a été le plus attristé.
vendredi 18 février 2011
Deux petits vites!
Ce matin, j’essayais de rattraper deux minutes en accélérant après les arrêts obligatoires qui jalonnent mon itinéraire. N’ayez crainte, je ne dépassais aucunement les limites en vigueur me contentant de… disons les atteindre rapidement.
Les garçons affichaient pour une rare fois, une excessive bonne humeur matinale et se sont mis à hurler à tour de rôle: Attention les autos, maman arrive!